Les pays qui misent sur le développement de l’hydrogène vert devront concocter et mettre en œuvre des programmes de soutien efficaces et des mesures d’accompagnement plus audacieuses afin de stimuler la demande. C’est en substance ce que suggère l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans une récente analyse sur les perspectives de développement de l’hydrogène vert à l’horizon 2030.
En mettant en place une armada de mesures efficaces, les pays producteurs réduiraient ainsi les risques et amélioreraient la faisabilité économique de l’hydrogène à faibles émissions. De même, estiment les analystes de l’AIE, la création de marchés internationaux de l’hydrogène nécessitera une coopération plus étroite pour élaborer des normes, des réglementations et des certifications communes.
L’Agence souligne par ailleurs que l’élan derrière l’hydrogène à faibles émissions continue de croître malgré la lenteur du déploiement des incitations financières et les pressions sur les coûts qui menacent de retarder les projets. Mais les niveaux de production peuvent encore augmenter considérablement d’ici 2030 si tous les projets annoncés sont réalisés et si des efforts plus importants sont déployés pour en encourager l’adoption. Selon l’AIE, le nombre de projets annoncés pour l’hydrogène vert continue de croître rapidement alors que plus de 40 pays à travers le monde ont défini des stratégies nationales pour cette source d’énergie.
Pour les experts de l’institution internationale, la capacité installée et les volumes restent faibles. Motif, les développeurs des projets d’hydrogène vert attendent le soutien des gouvernements avant de mobiliser les investissements. Ainsi, l’hydrogène à faibles émissions représente encore moins de 1% de la production et l’utilisation globales d’hydrogène. Dans un contexte de crise énergétique mondiale, d’inflation élevée et de perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les nouveaux projets sont confrontés à des coûts croissants, au moins temporairement. Ce qui menace leur rentabilité dans le long terme.
«L’inflation et les coûts d’emprunt plus élevés affectent l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène, entraînant une hausse des coûts de financement pour les développeurs et réduisant l’impact du soutien gouvernemental. Cette confluence de facteurs est particulièrement préjudiciable pour une industrie confrontée à des coûts initiaux élevés liés à la fabrication, à la construction et à l’installation d’équipements», analyse l’agence qui estime au passage qu’en dépit des vents contraires économiques, le déploiement des électrolyseurs commence à s’accélérer.
Fin 2022, la capacité des électrolyseurs pour la production d’hydrogène atteignait près de 700 mégawatts (MW). Sur la base des projets qui ont atteint la décision finale d’investissement ou sont en construction, la capacité totale pourrait plus que tripler pour atteindre 2 gigawatts (GW) pour l’ensemble de l’année 2023, la Chine en représentant la moitié. Si tous les projets annoncés sont réalisés, un total de 420 GW pourrait être atteint d’ici 2030, soit une augmentation de 75% par rapport à l’examen de l’AIE en 2022. Au-delà des défis auxquels sont confrontés les fabricants et les développeurs, l’institution internationale constate également que les efforts visant à stimuler la demande d’hydrogène à faibles émissions s’essoufflent.
Notons que l’utilisation mondiale d’hydrogène a atteint 95 millions de tonnes en 2022, soit une montée de près de 3% par rapport à l’année précédente. La demande a fortement augmenté dans toutes les grandes régions consommatrices, à l’exception de l’Europe, qui a subi un coup dur pour l’activité industrielle en raison de la forte augmentation des prix du gaz naturel. Cependant, l’absorption d’hydrogène à faibles émissions reste très limitée, pesant à peine 0,6% de la demande totale d’hydrogène. En conséquence, la production et l’utilisation d’hydrogène en 2022 ont libéré quelque 900 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
En mettant en place une armada de mesures efficaces, les pays producteurs réduiraient ainsi les risques et amélioreraient la faisabilité économique de l’hydrogène à faibles émissions. De même, estiment les analystes de l’AIE, la création de marchés internationaux de l’hydrogène nécessitera une coopération plus étroite pour élaborer des normes, des réglementations et des certifications communes.
L’Agence souligne par ailleurs que l’élan derrière l’hydrogène à faibles émissions continue de croître malgré la lenteur du déploiement des incitations financières et les pressions sur les coûts qui menacent de retarder les projets. Mais les niveaux de production peuvent encore augmenter considérablement d’ici 2030 si tous les projets annoncés sont réalisés et si des efforts plus importants sont déployés pour en encourager l’adoption. Selon l’AIE, le nombre de projets annoncés pour l’hydrogène vert continue de croître rapidement alors que plus de 40 pays à travers le monde ont défini des stratégies nationales pour cette source d’énergie.
Pour les experts de l’institution internationale, la capacité installée et les volumes restent faibles. Motif, les développeurs des projets d’hydrogène vert attendent le soutien des gouvernements avant de mobiliser les investissements. Ainsi, l’hydrogène à faibles émissions représente encore moins de 1% de la production et l’utilisation globales d’hydrogène. Dans un contexte de crise énergétique mondiale, d’inflation élevée et de perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les nouveaux projets sont confrontés à des coûts croissants, au moins temporairement. Ce qui menace leur rentabilité dans le long terme.
«L’inflation et les coûts d’emprunt plus élevés affectent l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène, entraînant une hausse des coûts de financement pour les développeurs et réduisant l’impact du soutien gouvernemental. Cette confluence de facteurs est particulièrement préjudiciable pour une industrie confrontée à des coûts initiaux élevés liés à la fabrication, à la construction et à l’installation d’équipements», analyse l’agence qui estime au passage qu’en dépit des vents contraires économiques, le déploiement des électrolyseurs commence à s’accélérer.
Fin 2022, la capacité des électrolyseurs pour la production d’hydrogène atteignait près de 700 mégawatts (MW). Sur la base des projets qui ont atteint la décision finale d’investissement ou sont en construction, la capacité totale pourrait plus que tripler pour atteindre 2 gigawatts (GW) pour l’ensemble de l’année 2023, la Chine en représentant la moitié. Si tous les projets annoncés sont réalisés, un total de 420 GW pourrait être atteint d’ici 2030, soit une augmentation de 75% par rapport à l’examen de l’AIE en 2022. Au-delà des défis auxquels sont confrontés les fabricants et les développeurs, l’institution internationale constate également que les efforts visant à stimuler la demande d’hydrogène à faibles émissions s’essoufflent.
Notons que l’utilisation mondiale d’hydrogène a atteint 95 millions de tonnes en 2022, soit une montée de près de 3% par rapport à l’année précédente. La demande a fortement augmenté dans toutes les grandes régions consommatrices, à l’exception de l’Europe, qui a subi un coup dur pour l’activité industrielle en raison de la forte augmentation des prix du gaz naturel. Cependant, l’absorption d’hydrogène à faibles émissions reste très limitée, pesant à peine 0,6% de la demande totale d’hydrogène. En conséquence, la production et l’utilisation d’hydrogène en 2022 ont libéré quelque 900 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.