Investissement record de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) dans la région SEMED en 2024 (Maroc, Égypte, Jordanie, Liban, Tunisie et Palestine). L’Institution a ainsi mobilisé plus de 2,4 milliards d’euros dans la région, contre 2 milliards en 2023, dans un contexte extrêmement difficile. Près de 49% de ces fonds ont été consacrés à l’économie verte, 55% au secteur financier, 25% au secteur des entreprises et 21% aux infrastructures durables.
Le Maroc figure parmi les économies de la région ayant drainé le plus gros lot des investissements de la BERD, soit 530 millions d’euros dans 12 projets, dont 59% ont été alloués à l’économie verte. Il s’agit d’un record aussi bien en termes de volume que de part d’investissement.
Dans le détail, l’institution affirme avoir soutenu son premier projet d’adaptation climatique dans le secteur industriel marocain, en accordant un prêt de 200 millions d’euros au Groupe OCP, leader mondial des engrais à base de phosphate. Ce projet phare, destiné à développer deux nouvelles usines de dessalement, renforce la sécurité en eau au Maroc et soutient l’objectif du géant phosphatier d’éliminer l’utilisation d’eau douce dans la production industrielle d’ici 2030.
La BERD a également continué à soutenir l’économie de la Cisjordanie et de Gaza, en accordant 67 millions d’euros de prêts et d’investissements, avec un accent sur le développement des petites entreprises en Cisjordanie grâce à des lignes de crédit et des facilités commerciales via des banques locales. De même, la Banque a réalisé son premier investissement en actions dans cette région en 2024, en investissant dans la Banque de Palestine, ainsi que dans le fonds de capital-risque Ibtikar.
Le Maroc figure parmi les économies de la région ayant drainé le plus gros lot des investissements de la BERD, soit 530 millions d’euros dans 12 projets, dont 59% ont été alloués à l’économie verte. Il s’agit d’un record aussi bien en termes de volume que de part d’investissement.
Dans le détail, l’institution affirme avoir soutenu son premier projet d’adaptation climatique dans le secteur industriel marocain, en accordant un prêt de 200 millions d’euros au Groupe OCP, leader mondial des engrais à base de phosphate. Ce projet phare, destiné à développer deux nouvelles usines de dessalement, renforce la sécurité en eau au Maroc et soutient l’objectif du géant phosphatier d’éliminer l’utilisation d’eau douce dans la production industrielle d’ici 2030.
La BERD a également continué à soutenir l’économie de la Cisjordanie et de Gaza, en accordant 67 millions d’euros de prêts et d’investissements, avec un accent sur le développement des petites entreprises en Cisjordanie grâce à des lignes de crédit et des facilités commerciales via des banques locales. De même, la Banque a réalisé son premier investissement en actions dans cette région en 2024, en investissant dans la Banque de Palestine, ainsi que dans le fonds de capital-risque Ibtikar.
Entre 2017 et 2024, la BERD a financé 30 transactions pour un montant de 157,4 millions d’euros, tandis que 150 petites entreprises ont bénéficié d’un soutien consultatif. La région SEMED a également continué de bénéficier d’un fort soutien des donateurs, notamment de l’Union européenne (UE), du compte multi-donateurs SEMED de la BERD, du Fonds vert pour le climat, du Mécanisme de financement concessionnel mondial et d’autres donateurs bilatéraux et multilatéraux. Par ailleurs, dans le cadre du programme «Conseil pour les petites entreprises» de la BERD, 437 entreprises de la région ont reçu des services de conseil et des formations en 2024, dont la moitié a été financée par l’UE.