Les grandes réussites commencent toujours par une idée simple. Toutefois, ce qui fait réellement la différence, c’est la capacité à défendre cette idée avec intelligence et persévérance. C’est précisément ce que souligne Nabila Benohoud, professeure en communication et développement personnel à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’Agdal.
Invitée de l’émission «Kifach Nja7 fkhdemti ?», elle rappelle que, dans le monde professionnel, il ne suffit pas d’avoir une idée : encore faut-il y croire, s’y engager pleinement et adopter une stratégie de communication adaptée pour la faire valoir auprès de sa hiérarchie et des différentes parties prenantes.
Or, ce processus est loin d’être évident. De nombreux obstacles peuvent freiner l’élan initial : l’incompréhension de l’entourage, les doutes personnels, le manque de soutien, ou encore les critiques malveillantes. À cela s’ajoutent parfois le silence, l’indifférence ou la réticence des collègues et des supérieurs, qui peuvent ne pas saisir immédiatement la portée ou l’intérêt de l’idée proposée.
Comment s’y prendre ?
«Avant tout, il est essentiel de vérifier que l’idée repose sur des bases solides et réalistes, et qu’il ne s’agit pas simplement d’un rêve que l’on peut abandonner à tout moment», explique Nabila Benohoud.
Ce travail d’introspection, ajoute-t-elle, permet d’éviter de s’engager dans une démarche irréaliste et de canaliser son énergie afin de transformer une simple intuition en un projet crédible, concret et réalisable.
L’experte recommande ensuite une étape souvent négligée : la visualisation mentale. Il s’agit de s’imaginer en situation de réussite, en visualisant les étapes franchies, les émotions ressenties et les résultats obtenus. «Cette visualisation active les mêmes zones cérébrales que l’action réelle. Elle stimule la motivation, clarifie les objectifs et prépare l’esprit à l’action», précise-t-elle.
Et pour passer efficacement de l’inspiration à l’action, Nabila Benohoud conseille d’utiliser la méthode «SMART», bien connue dans le domaine du management de projet :
• Spécifique : l’idée doit être claire, bien définie et sans ambiguïté.
• Mesurable : il est important de déterminer des critères concrets pour évaluer les progrès.
• Atteignable : le projet doit être réaliste, compte tenu des ressources et des moyens disponibles.
• Pertinent : il doit répondre à un besoin réel et s’inscrire en cohérence avec les objectifs professionnels.
Temporellement défini : fixer des échéances permet de structurer l’action et d’éviter la procrastination.
«Une idée bien structurée gagne en force et en crédibilité. Elle devient plus facile à défendre et à faire accepter», souligne Mme Benohoud.
Convaincre ou persuader ?
Une fois l’idée clarifiée, encore faut-il savoir la transmettre efficacement à son N+1. Pour cela, Nabila Benohoud distingue deux approches complémentaires :
• Convaincre : faire appel à la raison, en s’appuyant sur des arguments solides, des faits concrets et des données vérifiables. Cette méthode est efficace dans les environnements orientés résultats, où la logique prime.
• Persuader : toucher l’émotionnel, en racontant une histoire, en partageant une vision ou en évoquant des valeurs communes. Cette méthode est utile pour mobiliser, inspirer ou fédérer les autres autour du projet.
Nabila Benohoud tient à préciser qu’un bon communicant sait combiner les deux : la rigueur des arguments et la force de l’émotion.
• Se protéger des influences négatives : c’est incontournable !
• Défendre une idée demande bien plus que des compétences techniques ou relationnelles : c’est avant tout un travail sur soi.
Beaucoup de personnes portent en elles des croyances limitantes, comme «je n’y arriverai jamais» ou «quoi que je fasse, ce sera insuffisant». Pour avancer, il faut apprendre à changer ce discours intérieur négatif en affirmations positives : «d’autres ont réussi, pourquoi pas moi ?», «je suis compétent, je vais y arriver».
Cette confiance en soi est la première étape indispensable pour défendre son idée avec conviction.
Cependant, il faut aussi se préparer à faire face aux critiques destructrices, voire au rejet. Ces réactions sont souvent plus liées aux peurs ou aux résistances des autres qu’à la valeur réelle de l’idée. C’est pourquoi Nabila Benohoud recommande de construire un «mur mental» : une protection qui permet de filtrer ce qui est utile de ce qui ne l’est pas, sans pour autant se couper des autres. Il ne s’agit pas d’ignorer les critiques ou de se déconnecter, mais de garder la capacité à écouter avec discernement, en gardant le cap sur sa vision.
Invitée de l’émission «Kifach Nja7 fkhdemti ?», elle rappelle que, dans le monde professionnel, il ne suffit pas d’avoir une idée : encore faut-il y croire, s’y engager pleinement et adopter une stratégie de communication adaptée pour la faire valoir auprès de sa hiérarchie et des différentes parties prenantes.
Or, ce processus est loin d’être évident. De nombreux obstacles peuvent freiner l’élan initial : l’incompréhension de l’entourage, les doutes personnels, le manque de soutien, ou encore les critiques malveillantes. À cela s’ajoutent parfois le silence, l’indifférence ou la réticence des collègues et des supérieurs, qui peuvent ne pas saisir immédiatement la portée ou l’intérêt de l’idée proposée.
Comment s’y prendre ?
«Avant tout, il est essentiel de vérifier que l’idée repose sur des bases solides et réalistes, et qu’il ne s’agit pas simplement d’un rêve que l’on peut abandonner à tout moment», explique Nabila Benohoud.
Ce travail d’introspection, ajoute-t-elle, permet d’éviter de s’engager dans une démarche irréaliste et de canaliser son énergie afin de transformer une simple intuition en un projet crédible, concret et réalisable.
L’experte recommande ensuite une étape souvent négligée : la visualisation mentale. Il s’agit de s’imaginer en situation de réussite, en visualisant les étapes franchies, les émotions ressenties et les résultats obtenus. «Cette visualisation active les mêmes zones cérébrales que l’action réelle. Elle stimule la motivation, clarifie les objectifs et prépare l’esprit à l’action», précise-t-elle.
Et pour passer efficacement de l’inspiration à l’action, Nabila Benohoud conseille d’utiliser la méthode «SMART», bien connue dans le domaine du management de projet :
• Spécifique : l’idée doit être claire, bien définie et sans ambiguïté.
• Mesurable : il est important de déterminer des critères concrets pour évaluer les progrès.
• Atteignable : le projet doit être réaliste, compte tenu des ressources et des moyens disponibles.
• Pertinent : il doit répondre à un besoin réel et s’inscrire en cohérence avec les objectifs professionnels.
Temporellement défini : fixer des échéances permet de structurer l’action et d’éviter la procrastination.
«Une idée bien structurée gagne en force et en crédibilité. Elle devient plus facile à défendre et à faire accepter», souligne Mme Benohoud.
Convaincre ou persuader ?
Une fois l’idée clarifiée, encore faut-il savoir la transmettre efficacement à son N+1. Pour cela, Nabila Benohoud distingue deux approches complémentaires :
• Convaincre : faire appel à la raison, en s’appuyant sur des arguments solides, des faits concrets et des données vérifiables. Cette méthode est efficace dans les environnements orientés résultats, où la logique prime.
• Persuader : toucher l’émotionnel, en racontant une histoire, en partageant une vision ou en évoquant des valeurs communes. Cette méthode est utile pour mobiliser, inspirer ou fédérer les autres autour du projet.
Nabila Benohoud tient à préciser qu’un bon communicant sait combiner les deux : la rigueur des arguments et la force de l’émotion.
• Se protéger des influences négatives : c’est incontournable !
• Défendre une idée demande bien plus que des compétences techniques ou relationnelles : c’est avant tout un travail sur soi.
Beaucoup de personnes portent en elles des croyances limitantes, comme «je n’y arriverai jamais» ou «quoi que je fasse, ce sera insuffisant». Pour avancer, il faut apprendre à changer ce discours intérieur négatif en affirmations positives : «d’autres ont réussi, pourquoi pas moi ?», «je suis compétent, je vais y arriver».
Cette confiance en soi est la première étape indispensable pour défendre son idée avec conviction.
Cependant, il faut aussi se préparer à faire face aux critiques destructrices, voire au rejet. Ces réactions sont souvent plus liées aux peurs ou aux résistances des autres qu’à la valeur réelle de l’idée. C’est pourquoi Nabila Benohoud recommande de construire un «mur mental» : une protection qui permet de filtrer ce qui est utile de ce qui ne l’est pas, sans pour autant se couper des autres. Il ne s’agit pas d’ignorer les critiques ou de se déconnecter, mais de garder la capacité à écouter avec discernement, en gardant le cap sur sa vision.
