Le travail impose un rythme soutenu, mais il est tout aussi essentiel de prendre du temps pour se ressourcer. Médecins et psychologues ne cessent de souligner l’importance de ces périodes de repos, bénéfiques non seulement pour la santé des salariés, mais également pour leur performance à long terme. En effet, un salarié reposé est plus productif et plus efficace. Toutefois, certains employeurs, soucieux de maintenir la continuité de l’activité, peuvent être tentés de minimiser ces moments de détente, ce qui peut engendrer des tensions. C’est là que le Code du travail intervient pour encadrer et protéger les droits des salariés en matière de congés et de repos.
«Ces droits sont essentiels et ne peuvent être remis en question, sauf dans des cas exceptionnels justifiés par les nécessités de service», précise Maître Khalil Hafidi, avocat au barreau de Kénitra, invité de l’émission «Kifach Nja7 fkhdemti ?» Il insiste sur l’importance, pour chaque salarié, de connaître ses droits afin de les faire valoir dans le cadre de son activité professionnelle.
«Ces droits sont essentiels et ne peuvent être remis en question, sauf dans des cas exceptionnels justifiés par les nécessités de service», précise Maître Khalil Hafidi, avocat au barreau de Kénitra, invité de l’émission «Kifach Nja7 fkhdemti ?» Il insiste sur l’importance, pour chaque salarié, de connaître ses droits afin de les faire valoir dans le cadre de son activité professionnelle.
Ce qu’il faut retenir
Maître Hafidi divise les périodes de repos en trois grandes catégories :
1. Le repos hebdomadaire : Chaque salarié a droit à un repos d’au moins 24 heures consécutives par semaine. Ce repos est souvent accordé le vendredi, samedi ou dimanche, mais il peut également être fixé à un autre jour, selon les spécificités de l’entreprise. Par exemple, dans les zones rurales, cela peut être le jour du marché hebdomadaire. Ce repos peut, dans certains cas, être réparti entre plusieurs salariés, en fonction des besoins de l’entreprise. Mais au final, il appartient au manager de gérer ces périodes de manière équilibrée, afin que les droits des salariés soient respectés sans nuire au bon fonctionnement de l’entreprise.
2. Les congés annuels : Tout salarié ayant effectué six mois de travail continu a droit à des congés payés. La durée de ces congés est de 1 jour et demi jour pour chaque mois travaillé. En plus, après cinq années de service, un jour et demi supplémentaire s’ajoute, sans que la durée totale excède 30 jours de travail effectif. Ces congés doivent être pris en accord avec l’employeur, qui peut en définir les dates en fonction des nécessités de l’organisation.
3. Les jours fériés : Il est interdit aux employeurs de faire travailler leurs salariés durant ces jours, sauf exception liée à la nature de certaines activités (comme dans les services essentiels). Les jours fériés sont rémunérés comme du travail effectif, et leur liste est définie par la loi. Parmi les jours fériés, on retrouve des dates comme le 1er janvier, Aïd Al-Fitr, Aïd Al-Adha, la fête du Travail et l'anniversaire de l'Indépendance. Il faut savoir aussi que si un salarié travaille pendant un jour férié, il peut bénéficier soit d’une indemnité supplémentaire, soit d’un repos compensateur payé, selon les accords conclus avec son employeur.
1. Le repos hebdomadaire : Chaque salarié a droit à un repos d’au moins 24 heures consécutives par semaine. Ce repos est souvent accordé le vendredi, samedi ou dimanche, mais il peut également être fixé à un autre jour, selon les spécificités de l’entreprise. Par exemple, dans les zones rurales, cela peut être le jour du marché hebdomadaire. Ce repos peut, dans certains cas, être réparti entre plusieurs salariés, en fonction des besoins de l’entreprise. Mais au final, il appartient au manager de gérer ces périodes de manière équilibrée, afin que les droits des salariés soient respectés sans nuire au bon fonctionnement de l’entreprise.
2. Les congés annuels : Tout salarié ayant effectué six mois de travail continu a droit à des congés payés. La durée de ces congés est de 1 jour et demi jour pour chaque mois travaillé. En plus, après cinq années de service, un jour et demi supplémentaire s’ajoute, sans que la durée totale excède 30 jours de travail effectif. Ces congés doivent être pris en accord avec l’employeur, qui peut en définir les dates en fonction des nécessités de l’organisation.
3. Les jours fériés : Il est interdit aux employeurs de faire travailler leurs salariés durant ces jours, sauf exception liée à la nature de certaines activités (comme dans les services essentiels). Les jours fériés sont rémunérés comme du travail effectif, et leur liste est définie par la loi. Parmi les jours fériés, on retrouve des dates comme le 1er janvier, Aïd Al-Fitr, Aïd Al-Adha, la fête du Travail et l'anniversaire de l'Indépendance. Il faut savoir aussi que si un salarié travaille pendant un jour férié, il peut bénéficier soit d’une indemnité supplémentaire, soit d’un repos compensateur payé, selon les accords conclus avec son employeur.
Trouver un compromis : l'importance du dialogue
«Le respect des congés et des jours fériés est essentiel, mais cela ne doit pas nuire à l'organisation de l’entreprise», souligne Maître Hafidi. En ce sens, précise-t-il, le rôle du manager est primordial, car il doit garantir que les besoins de l’entreprise sont couverts tout en respectant les droits des salariés. Il précise aussi que le dialogue entre les deux parties est crucial pour éviter les conflits. «Il est important d’expliquer les contraintes et besoins de l’entreprise, tout en étant flexible dans la gestion des périodes de repos. Ceci permet de trouver un compromis satisfaisant pour tous», insiste notre interlocuteur. Il précise aussi que le salarié doit, de son côté, être dans la compréhension des contraintes de son manager et de ses collègues. In fine, tout est question de communication. «Une communication ouverte permet de créer une relation saine et équilibrée, où les deux parties respectent les impératifs de l’autre, ce qui est essentiel pour une collaboration productive et durable», conclut-il.