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La validation de la période d’essai marque sans doute une étape importante dans la relation employeur-salarié, puisqu’elle confirme l’embauche en contrat à durée indéterminée (CDI). Cependant, cette réussite ne signifie pas pour autant une immunité contre un licenciement ultérieur. En effet, «même après la période d’essai, l’employeur reste libre de mettre fin au contrat, à condition de le justifier par un motif réel et sérieux», souligne Nabila Benohoud, professeure en communication et développement personnel à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’Agdal, invitée de l’émission «Kifach Nja7 fkhdemti ?» Cette nuance, précise-t-elle, est fondamentale, car elle rappelle que la sécurité de l’emploi ne dépend pas uniquement de la réussite de la période d’essai, mais aussi du comportement et des performances qui suivent.
À ce propos, la professeure souligne que ce sont souvent les comportements jugés inadaptés qui compromettent la stabilité du salarié, parfois davantage qu’un simple manque de compétences techniques. La spécialiste explique en effet que beaucoup de collaborateurs commettent des erreurs fondamentales en adoptant des attitudes irrespectueuses, en négligeant les horaires ou en manquant de respect à leurs collègues. «Ces comportements ne passent pas inaperçus et, même si les responsables n’interviennent pas systématiquement sur le moment, ils observent attentivement et prennent note», précise l’intervenante.
Il s’agit, notamment de :
• Adopter une attitude positive et respectueuse : il est primordial de faire preuve de courtoisie en toutes circonstances, d’écouter activement ses collègues et supérieurs, et d’interagir avec bienveillance. Un climat de travail harmonieux repose souvent sur ces petites attentions qui renforcent la confiance mutuelle. Par exemple, un simple merci, une ouverture au dialogue ou un soutien lors d’une difficulté peuvent faire toute la différence.
• Éviter d’être influencé négativement par l’environnement : savoir garder son indépendance d’esprit est crucial, surtout dans un contexte professionnel où la pression sociale ou les comportements toxiques peuvent facilement se propager. Il s’agit de résister aux mauvaises habitudes comme les commérages, la procrastination ou le non-respect des règles, qui nuisent à la fois à la réputation personnelle et à la cohésion de l’équipe. Être maître de ses choix permet de préserver son intégrité professionnelle et d’affirmer ses valeurs.
• Contrôler ses actions et ses paroles : la maîtrise de soi est une compétence clé pour éviter les conflits inutiles et renforcer l’image de sérieux et de professionnalisme. Cela signifie prendre le temps de réfléchir avant de parler, rester calme, même dans les situations tendues, et agir de manière réfléchie plutôt qu’impulsive. Cette capacité à gérer ses émotions démontre une grande maturité et inspire confiance aux collègues comme aux supérieurs.
• Se connaître et reconnaître ses limites : personne n’est parfait, et accepter ses faiblesses est la première étape pour progresser. Cette conscience de soi permet de mieux gérer son stress, d’identifier les domaines où il est important de se former et de demander de l’aide quand cela est nécessaire. Elle aide aussi à fixer des objectifs réalistes et à cultiver une attitude de développement personnel qui fait la différence à long terme.
• Connaître ses droits et ses obligations : une bonne compréhension de ses responsabilités, ainsi que des règles et procédures en vigueur dans l’entreprise, est un véritable atout pour évoluer sereinement. Cela évite les malentendus et les conflits, et permet de se protéger juridiquement en cas de litige. En outre, être informé de ses droits aide à mieux négocier ses conditions de travail et à défendre ses intérêts de façon efficace.
Un marché du travail sous haute surveillance Nabila Benohoud insiste enfin sur une réalité incontournable : dans le monde professionnel d’aujourd’hui, il est essentiel de soigner en permanence son image auprès de ses collègues et de sa hiérarchie. «Le marché de l’emploi est petit, surtout dans certains secteurs, et la moindre erreur peut compromettre une carrière», rappelle-t-elle. Ainsi, au-delà des compétences techniques, c’est un engagement constant dans le comportement et une attitude professionnelle irréprochable qui font la différence. La professeure souligne, également, qu’une conscience aiguë des règles implicites, un respect scrupuleux des codes de l’entreprise, ainsi qu’une capacité à s’adapter aux changements sont aujourd’hui les vrais facteurs de réussite durable.
À ce propos, la professeure souligne que ce sont souvent les comportements jugés inadaptés qui compromettent la stabilité du salarié, parfois davantage qu’un simple manque de compétences techniques. La spécialiste explique en effet que beaucoup de collaborateurs commettent des erreurs fondamentales en adoptant des attitudes irrespectueuses, en négligeant les horaires ou en manquant de respect à leurs collègues. «Ces comportements ne passent pas inaperçus et, même si les responsables n’interviennent pas systématiquement sur le moment, ils observent attentivement et prennent note», précise l’intervenante.
Les clés d’une réussite durable au travail
Pour éviter les pièges qui peuvent compromettre une carrière, Nabila Benohoud recommande plusieurs bonnes pratiques essentielles à adopter au quotidien. Ces comportements ne sont pas seulement des règles de bienséance, mais de véritables leviers pour construire une réputation solide et durable dans l’entreprise.
Il s’agit, notamment de :
• Adopter une attitude positive et respectueuse : il est primordial de faire preuve de courtoisie en toutes circonstances, d’écouter activement ses collègues et supérieurs, et d’interagir avec bienveillance. Un climat de travail harmonieux repose souvent sur ces petites attentions qui renforcent la confiance mutuelle. Par exemple, un simple merci, une ouverture au dialogue ou un soutien lors d’une difficulté peuvent faire toute la différence.
• Éviter d’être influencé négativement par l’environnement : savoir garder son indépendance d’esprit est crucial, surtout dans un contexte professionnel où la pression sociale ou les comportements toxiques peuvent facilement se propager. Il s’agit de résister aux mauvaises habitudes comme les commérages, la procrastination ou le non-respect des règles, qui nuisent à la fois à la réputation personnelle et à la cohésion de l’équipe. Être maître de ses choix permet de préserver son intégrité professionnelle et d’affirmer ses valeurs.
• Contrôler ses actions et ses paroles : la maîtrise de soi est une compétence clé pour éviter les conflits inutiles et renforcer l’image de sérieux et de professionnalisme. Cela signifie prendre le temps de réfléchir avant de parler, rester calme, même dans les situations tendues, et agir de manière réfléchie plutôt qu’impulsive. Cette capacité à gérer ses émotions démontre une grande maturité et inspire confiance aux collègues comme aux supérieurs.
• Se connaître et reconnaître ses limites : personne n’est parfait, et accepter ses faiblesses est la première étape pour progresser. Cette conscience de soi permet de mieux gérer son stress, d’identifier les domaines où il est important de se former et de demander de l’aide quand cela est nécessaire. Elle aide aussi à fixer des objectifs réalistes et à cultiver une attitude de développement personnel qui fait la différence à long terme.
• Connaître ses droits et ses obligations : une bonne compréhension de ses responsabilités, ainsi que des règles et procédures en vigueur dans l’entreprise, est un véritable atout pour évoluer sereinement. Cela évite les malentendus et les conflits, et permet de se protéger juridiquement en cas de litige. En outre, être informé de ses droits aide à mieux négocier ses conditions de travail et à défendre ses intérêts de façon efficace.
Un marché du travail sous haute surveillance Nabila Benohoud insiste enfin sur une réalité incontournable : dans le monde professionnel d’aujourd’hui, il est essentiel de soigner en permanence son image auprès de ses collègues et de sa hiérarchie. «Le marché de l’emploi est petit, surtout dans certains secteurs, et la moindre erreur peut compromettre une carrière», rappelle-t-elle. Ainsi, au-delà des compétences techniques, c’est un engagement constant dans le comportement et une attitude professionnelle irréprochable qui font la différence. La professeure souligne, également, qu’une conscience aiguë des règles implicites, un respect scrupuleux des codes de l’entreprise, ainsi qu’une capacité à s’adapter aux changements sont aujourd’hui les vrais facteurs de réussite durable.
