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Le G7 en quelques lignes

Le sommet du G7 démarre demain à Biarritz en France et se poursuit jusqu’au 26 août. Comme à l’accoutumée, le programme s’annonce riche et l’échange dépasse les intérêts économiques pour toucher à différents domaines, notamment la sécurité, l’éducation ou encore l’écologie.

Le G7 en quelques lignes
Le G7 regroupe le Canada, la France, les Etats-Unis, l’Italie, l’Allemagne, le Japon et le Royaume-Uni. Ph. SHUTTERSTOCK

Le G7 (Groupe des sept) regroupe les chefs d’Etats ou des gouvernements des sept pays considérés comme les plus importants économiquement, - du moins à l’époque de la naissance du sommet- à savoir : le Canada, la France, les Etats-Unis, l’Italie, l’Allemagne, le Japon et le Royaume-Uni. Ensemble, ils représentent 40% du PIB mondial et 10% de la population mondiale. Objectif: discuter de façon informelle sur l’économie mais aussi sur la sécurité, l’éducation ou encore l’écologie.

Historiquement parlant, le groupe a fait son apparition suite au premier choc pétrolier de 1973 et à la crise du système monétaire. Un G5 informel a été lancé en 1974 avec une série de réunions entre les Etats-Unis, le Japon, la France, l'Allemagne de l'Ouest et le Royaume-Uni. L’Italie a été ajoutée lors du premier sommet organisé en 1975 sur l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing, qui était à l’époque président de la République française. Les chefs d’Etats ont décidé ainsi de se réunir annuellement pour discuter des questions économiques et financières, et ce de façon informelle.  En 1976, le G6 est devenu le G7 avec l’ajout du Canada.  La Russie a peu à peu intégré le processus jusqu’à faire son entrée officielle au sommet en 1997, donnant ainsi naissance au G8. « Une arrivée moins liée à la puissance économique du pays qu’à son influence géopolitique », comme le rappellent plusieurs médias internationaux. Le pays en sera finalement exclu en 2014, après la crise en Ukraine et l’annexion de la Crimée. Il est à noter que l’Union européenne participe aussi au G7 en tant qu’invitée, et ce depuis 1977. Elle y est représentée par le président de la Commission européenne.  

Il est à noter que le G7 n’est pas une institution internationale et ne dispose ni d’une existence juridique, ni d’une administration permanente. D’ailleurs, chaque année, la présidence est assurée par l’un des sept Etats membres qui fournit les moyens nécessaires aux travaux du groupe et fixe les grandes orientations.

 

Lire aussi : G7: Le monde est moins inégalitaire grâce... aux pays en développement

 

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