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Syndrome du sauveur : Pourquoi et comment s’en libérer ?

Comme son nom l’indique, le syndrome du sauveur se traduit par une envie excessive de sauver les autres dans toutes les situations. Les personnes qui en sont atteintes placent souvent la volonté d’aider les autres au premier rang de leurs préoccupations. Ce phénomène est très fréquent en milieu professionnel et peut coûter cher au collaborateur concerné, le poussant à délaisser son travail et se mettre constamment à la disposition des autres.

Syndrome du sauveur : Pourquoi et comment s’en libérer ?
Le sauveur a un besoin profond et irrépressible de se sentir utile et apprécié par son entourage. Ph: shutterstock

Le syndrome du sauveur est l’un des phénomènes les plus fréquents en entreprise. Le collaborateur qui en est atteint affiche une grande volonté d’apporter de l’aide et d’être constamment au service des autres en toutes circonstances, même à détriment de son temps et de son énergie.

«Bien sûr, être disponible et serviable est une grande qualité humaine, à condition que cela ne prenne pas des proportions pathologiques et ne s’avère pas finalement nocif pour le sauveur mais aussi pour les bénéficiaires de cette aide», souligne Malgorzata Saadani, coach certifiée ICC.

Dans ce sens, l’experte indique que le risque le plus évident pour un tel profil est de délaisser son propre travail pour se rendre utile en effectuant celui des collègues. Cela se traduit par la baisse du rendement et de productivité, le stress permanent, les difficultés dans la gestion  du temps mais aussi l’incapacité de respecter les délais. Ce syndrome peut aussi avoir des répercussions sur les relations professionnelles à moyen et long termes.

Interrogée sur les principales causes de ce syndrome, Malgorzata Saadani indique que le sauveur a un besoin profond et irrépressible de se sentir utile et apprécié, d’avoir bonne conscience et aussi d’obtenir en retour la reconnaissance de ses efforts et même la célébrité pour ce qu’il a accompli.

Comment alors s’en libérer ? Hanane Anguer, experte en développement personnel et responsable Pôle recrutement au Groupe Solano-Chrono Interim Filiale Maroc recommande quelques astuces :

  • Etre conscient de la situation : La prise de recul est très importante et permet au collaborateur d’observer ses propres comportements pour savoir s’il est atteint de ce syndrome ou non. Il faut aussi écouter les remarques constructives des autres et de son N+1.  
  • Apprendre à se concentrer sur ses priorités : Tout est question d’organisation. Il n’y a pas de mal si on apporte un soutien aux autres, mais cela ne doit pas être au détriment de son propre travail et de sa propre organisation du temps et des tâches.
  • Travailler sur la confiance en soi : Généralement, les sauveurs ont un grand besoin de reconnaissance, c’est pourquoi on leur recommande de travailler sur la confiance et l’estime de soi. Inutile d’attendre la reconnaissance de la part des autres,  il vaut mieux se valoriser et s’auto-féliciter après chaque réalisation.
  • Lâcher-prise : On n’a pas le contrôle sur tout ce qui passe dans notre vie, et encore moins sur ce qui passe dans la vie des autres. Le lâcher prise permet ainsi de se donner du temps pour soi, de se focaliser sur l’essentiel et de se libérer du stress engendré par le syndrome du sauveur.   

 

 

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