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« Si on veut soulager les services de la réanimation, il faut que les patients contaminés par le coronavirus soient traités avant qu’ils n’arrivent à l’hôpital », crie haut et fort, Dr Eric Ménat, médecin généraliste, diplômé en diététique et maladies de la nutrition. Dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, le médecin salue la décision prise par le ministère de la Santé qui vient d’autoriser le recours à un protocole de traitement à base du Chloroquine et de l’Hydroxychloroquine au niveau des établissements de soins au Maroc. Une décision qui, rappelons-le, a été prise par le Maroc alors que plusieurs pays, notamment la France continuent de faire des recherches sur ce traitement en effectuant des tests sur les malades atteints du coronavirus.
Pour Dr Eric Ménat, ce médicament n’est certes pas un traitement miracle face au coronavirus, mais c’est le moins mauvais traitement dont on dispose aujourd’hui. Par rapport à ses effets secondaires, le médecin rassure en indiquant que ce médicament n’est pas dangereux. « On l’utilise depuis des années et on n’a jamais eu d’effets secondaires parce que ces derniers arrivent au bout de deux ans de traitement alors qu’aujourd’hui, on ne va le prescrire que pour dix jours uniquement », souligne-t-il. Toutefois, Dr Eric Ménat tient à alerter sur le fait que même s’il est sans danger apparent, ce médicament ne doit pas être donné à tout le monde. « Il doit être exclusivement sur prescription médicale, clarifie-t-il.
A noter que la chloroquine est un antipaludéen peu onéreux utilisé depuis plusieurs décennies et commercialisé notamment sous le nom de Nivaquine. Ce traitement est souvent recommandé pour toute personne qui prévoit de se rendre en zone infectée par le parasite du paludisme, transmis par les moustiques.
