Même s’il n’a pas vraiment brillé mercredi, puisque privé du ballon la plupart du temps, en raison des choix de Didier Deschamps (62% de possession du ballon en faveur du Maroc), Antoine Griezmann enfile toujours la casquette de patron de la ligne médiane française. Le joueur de l’Atletico Madrid a affronté un adversaire tenace, mercredi, comme il l’a confié à «L’Équipe» quelques minutes après la rencontre : «Les Marocains m'ont impressionné, ils ont très bien travaillé tactiquement, défensivement comme offensivement. Ils nous ont posé beaucoup de problèmes, le coach s'en est rendu compte et il a fait un changement». L’ancien joueur du FC Barcelone a estimé que la France doit sa qualification au coaching de Deschamps : «L'entrée de Marcus à gauche nous a fait du bien, il y avait plus de monde pour aider Theo à défendre. Ensuite, le fait d'avoir marqué rapidement nous avait quand même ouvert le match et le deuxième but nous a mis en sécurité».
Antoine Griezmann n’a pas été le seul à reconnaître la complexité du match, puisque Jules Koundé a évoqué un «défi physique» proposé par les joueurs de Regragui : «Le Maroc nous a posé des problèmes, ils ont fait un super match et nous, on a su répondre au défi physique». Pou rappel, Didier Deschamps a aussi admis que la confrontation face aux Lions de l’Atlas n’avait pas été une partie de plaisir, mercredi : «L'adversaire en face est là, il est survolté, il a de la qualité et il n'est pas là par hasard... On a pris un peu trop de vagues, surtout sur le côté gauche. Il y a eu ce déséquilibre chez eux, mais comme on ne les punissait pas, on a un peu trop défendu». Le Maroc pourra encore clôturer sa campagne mémorable sur une bonne note, samedi prochain, lors de la «petite finale» face à la Croatie, son premier adversaire du Mondial 2022.
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