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Etudiants marocains d'Ukraine : frais d'études, concours, stages... pas de solutions définitives à ce jour

Pour les parents des étudiants marocains en médecine rentrés d’Ukraine, poursuivre la formation dans des établissements privés au Maroc est un choix à retenir à condition de revoir les frais des études. Une doléance à laquelle le ministre de l'enseignement supérieur adhère sous réserve de validation des établissements concernés et à hauteur de 20% de remise pour les familles nécessiteuses. L'autre option proposée est celle de poursuivre les études à distance et que les travaux pratiques soient effectués dans les facultés marocaines et reconnus par les universités ukrainiennes. Pour les autres filières, dont le nombre reste limité, les parents sollicitent l'intégration directe dans les écoles et universités. Une solution qui reste à valider.

Etudiants marocains d'Ukraine : frais d'études, concours, stages... pas de solutions définitives à ce jour

Comme promis par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, une rencontre a eu lieu, lundi 29 août, avec les représentants des parents des étudiants marocains rentrés d’Ukraine. Cette réunion fait suite aux solutions proposées par le ministère en vue de régler le dossier de ces étudiants. Contacté par « Le Matin », Abdelkader El yousfi, président de l’Association marocaine des parents des étudiants marocains en Ukraine, a confirmé que les échanges avec le ministre ont été globalement positifs, mais il reste le problème lié aux frais de scolarité. « Nous gardons un grand espoir quant à la disposition du ministre de réviser le point relatif aux frais de scolarité dans les universités privées et que ces frais soient équivalents à ceux que les parents avaient l’habitude de payer en Ukraine », souligne-t-il. Et d’ajouter que les parents ont insisté pour que le ministère fixe le montant exact à payer par l’ensemble des étudiants, ne dépassant pas les frais habituels de leurs études en Ukraine, soit aux alentours de 50.000 DH par an. Sur ce volet, Abdellah Taouil, membre de la cellule des parents des étudiants rentrés d’Ukraine, explique qu’il serait difficile pour les universités privées de s’aligner sur les prix des universités ukrainiennes. « La seule solution pour le ministère est de vérifier avec ces universités la possibilité de prévoir une baisse aux alentours de 20% pour les cas spéciaux », explique-t-il.   

Pour ce qui est du concours exigé par le ministère pour l’intégration des étudiants, M. El yousfi a noté que les parents et les étudiants ont pris conscience de la légitimité de ce processus. Il a expliqué, par ailleurs, que le concours et l’intégration se feront au niveau N-1. Une exigence du ministère acceptée par l’association sous réserve de permettre à ces étudiants de bénéficier d’une durée plus courte lors de l’obtention de l’équivalence. Notre interlocuteur a précisé qu’une troisième plateforme d’inscription d’étudiants sera lancée pour permettre à un plus grand d’étudiants de s’y inscrire. « Nous avons eu la promesse du ministre pour ouvrir une troisième plateforme d’inscription du 3 au 16 septembre au profit de tous les étudiants rentrés d’Ukraine », affirme-t-il.   

Il convient de souligner qu’outre l’intégration dans les universités privées, une deuxième solution a été retenue par le ministère lors de cette réunion. Il s’agit d’accorder à ces étudiants le droit de poursuivre à distance leurs études dans les universités ukrainiennes. « Le ministre a confirmé que cette formation sera reconnue au Maroc et que ces étudiants vont pouvoir accomplir leurs stages au Maroc », note M.Taouil.  

Pour rappel, le concours d’accès aux universités privés aura lieu le 24 septembre et tiendra compte du programme d’études marocain ainsi que les résultats de l’année universitaire en cours (2021-2022) et les inscriptions auront lieu du 27 au 30 septembre.  

Pour les étudiants des filières autres que la médecine, notamment les vétérinaires et les architectes, les parents des étudiants ont sollicité leur intégration directe dans les établissements d’enseignement public. « Le nombre des étudiants en médecine vétérinaire et en architecture reste très limité et donc ils peuvent intégrer directement les établissements publics », explique-t-il. Et de préciser que cette idée n’a pas été rejetée par le ministre.   

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