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Le Forum des associations africaines de l’intelligence économique réunit une vingtaine de pays à Dakhla

Le développement de l’Afrique dépend du degré d’engagement des pays du continent dans les domaines de la recherche et de la science. C’est l’un des messages forts à retenir de la troisième rencontre du Forum des associations africaines de l’intelligence économique, dont le coup d’envoi a été donné lundi 5 décembre à Dakhla. Les participants rappellent, à cet égard, que les pays africains sont appelés à faire converger leurs efforts pour faire face aux différents défis qui s’imposent dans un contexte marqué par des crises sans précédent.

Le Forum des associations africaines de l’intelligence économique réunit une vingtaine de pays à Dakhla

«L’Afrique de l’innovation, politiques nationales et partenariat panafricain», telle est la thématique qui a été retenue pour la troisième rencontre du Forum des associations africaines de l’intelligence économique. Le coup d’envoi de cet événement, prévu sur trois jours à Dakhla, a été donné le lundi 5 décembre, avec la participation d’éminents experts et d’anciens ministres venus d’une vingtaine de pays africains. Organisé sous le Haut Patronage de S.M. Roi Mohammed VI par l’Université ouverte de Dakhla, le Forum des associations africaines d’intelligence économique et l’association d’études et de recherches pour le développement se veut un espace d’échanges et de partage d’expériences sur la thématique.

S’exprimant à cette occasion, Driss Guerraoui, président de l’Université ouverte de Dakhla, a tenu à souligner que la rencontre intervient dans un contexte continental et international très difficile avec d’énormes défis à relever. «Le contexte est aussi marqué par des changements qui impactent sérieusement la sécurité et le développement de notre pays», a-t-il assuré. Et d’ajouter que pour relever ces défis, un changement de paradigme s’impose à toutes les parties prenantes, notamment les gouvernements, les communes territoriales, les entreprises ainsi que les associations africaines. «Il faut souligner aussi que les sciences et les technologies jouent un rôle extrêmement important dans le développement économique, social et environnemental des pays africains leur permettant de faire face aux éventuelles crises de l’avenir», a précisé le président de l’Université ouverte de Dakhla. Ce dernier a tenu à préciser que le développement du continent africain dépend du degré d’engagement des pays africains dans les domaines de la recherche et de la science

Dans le même ordre d’idées, le ministre de l’Industrie et du commerce a souligné, dans une vidéo diffusée à cette occasion, que dans le contexte actuel, «la différenciation de l’offre se confirme comme la solution idoine pour la garantie d’un positionnement meilleur par rapport aux économies mondiales». Pour le responsable gouvernemental, l’Afrique dispose d’un vrai potentiel de développement de ses ressources naturelles, ce qui nécessite une attention particulière pour la valorisation de ses ressources à l’échelle industrielle afin d’en faire un levier important de création d’emploi et de valeurs. «Ceci impose la mise en place de stratégies structurantes pour aller vers une industrialisation inclusive et durable, une vision sectorielle claire, l’engagement à l’investissement productif, la formation des ressources humaines, l’intégration des chaînes de valeur dans le cadre de ce système, ainsi que l’encouragement de la complémentarité panafricaine», a-t-il détaillé. 

La science et la recherche, l’arme face aux incertitudes 

De son côté, le SG de la wilaya de Dakhla-Oued Eddahab, Moulay Ismaïl Haïkal, a affirmé que le choix du Maroc pour l’organisation d’un tel événement reflète la confiance témoignée par nos partenaires africains au Royaume. «Notre pays a toujours fait de la coopération Sud-Sud un choix stratégique porté par le leadership éclairé de S.M. le Roi Mohammed VI. Cet événement constitue donc une reconnaissance des efforts déployés par notre pays et de son engagement en faveur des pays africains, surtout au cours de ces dernières années», s’est-il réjoui. Et de noter que cette troisième rencontre, organisée en présentiel, est l’occasion de dresser un état des lieux des expériences africaines en matière d’intelligence économique à partir d’une approche académique, politique et scientifique liant un ensemble de concepts clés en matière d’innovation, d’entrepreneuriat et de compétitivité. 

Le SG de la wilaya de Dakhla-Oued Eddahab est convaincu de la nécessité absolue de miser sur la science et la recherche pour assurer le développement des pays africains.  «Le contexte dans lequel évolue le continent africain est marqué, entre autres, par des incertitudes difficiles à anticiper, d’où la nécessité de l’adoption d’une nouvelle approche dans le traitement et l’exploitation de l’information utile aux acteurs économiques», a-t-il souligné. Le responsable a laissé entendre, à cet égard, que la recherche et la science demeurent les véritables piliers sur lesquels il faut miser en vue de se positionner dans un contexte mondial de crise. À noter que différents panels sont prévus au cours de cet événement en vue de décortiquer la problématique de l’innovation dans le continent africain. 

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Deux prix attribués 

À l’occasion de cette troisième rencontre, deux Prix ont été décernés à des lauréats africains. Le premier Prix est celui du meilleur livre de recherche économique en Afrique. Il a été attribué à Mamadou Lamine Sylla du Mali pour son ouvrage «Vision prospective du financement des économies de la zone UEMOA à travers l’intelligence économique». Le deuxième Prix concerne la meilleure thèse de doctorat de recherche en intelligence économique en Afrique. Il a été décerné à Honoré Ouedraogo du Burkina Faso. Sa thèse a porté sur la thématique «Contribution du système d’information au pilotage d’une démarche d’intelligence économique, cas des opérateurs de téléphonie mobile au Burkina Faso».

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Cinq nouvelles associations rejoignent le Forum 

 

Le nombre des associations africaines participant à cet événement augmente d’une année à l’autre. Cette année, trois conventions ont été signées. La première a été conclue avec le Réseau des professionnels de l’Intelligence économique du Burkina Faso. La deuxième a été paraphée avec «Women Association For Technological Innovation» représentant le Cameroun. La troisième convention a été signée avec l’Association malienne pour la promotion de l’intelligence économique. Cette édition a été aussi marquée par la signature d’une convention avec «Strategic Competitive Intelligence for Professionals» (SCIP). Il s’agit d’une association qui opère aux États-Unis et qui regroupe les géants de la technologie dans le monde. Une autre convention a été signée avec l’Académie de l’intelligence économique. Les organisateurs se disent fiers de la conclusion de ces partenariats et sont convaincus que les nouvelles associations apporteront leur pierre à l’édifice, à travers notamment des échanges d’expertise. 

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