Pour rappel, Bank Al-Maghrib estime que l’économie nationale continue de pâtir d’un environnement externe défavorable et des répercussions d’une sécheresse particulièrement sévère, avec une nette décélération de la croissance et une forte accélération de l’inflation. Cette dernière, explique BAM, continue d’être alimentée par des pressions d’origine externe, mais les dernières données disponibles montrent une large diffusion vers les prix des produits non échangeables. De ce fait, par rapport à ses prévisions de juin, Bank Al-Maghrib table sur un niveau d’inflation «nettement plus élevé» en 2022, suivi d’un ralentissement moins marqué en 2023.
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