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Maroc-Canada : un match décisif pour entrer dans l’histoire

Trente six ans après leurs aînés, les Lions de l’Atlas peuvent accéder en huitième de finale de la Coupe du monde, ce jeudi (16 h) face au Canada. Un succès ou un match nul permettront aux Lions de l’Atlas de faire partie des 16 meilleures équipes au monde. La rencontre s’annonce difficile, car les Canadiens, déjà éliminés, joueront sans pression et auront à cœur de quitter la compétition par la grande porte. Walid Regragui et ses joueurs devront mettre hors état nuire cette équipe du Canada. Les Lions de l’Atlas ont 90 minutes pour entrer par la grande porte dans la légende.

Maroc-Canada : un match décisif pour entrer dans l’histoire
Les Lions de l'Atlas célébrant l'ouverture du score face à la Belgique. Ph. Saouri

Le troisième et dernier match de la phase de poules de la Coupe du monde, Qatar 2022, groupe F, opposant le Maroc au Canada ce jeudi après-midi au stade Al-Thumama, est sur toutes les lèvres au Maroc, puisqu’au bout il y a le bonheur d’accéder en huitièmes de finale après trente-six ans d’attente. Une grande partie des Marocains (les moins de 40 ans) n’ont pas connu ce bonheur de 1986 au Mondial du Mexique, avec la bande à Badou Ezaki, Mohamed Timoumi, Aziz Bouderbala, Abderrazak Khaïri, Mery Krimau, Mustapha El Haddaoui, Mustapha El Bayaz, Norredine Bouyahyaoui, Khalifa, Lameriss… Ce match est une occasion en or pour cette génération dorée de joueurs de rejoindre leurs aînés dans la légende et, pourquoi pas, les dépasser. Les Lions de l’Atlas, qui ont déjà accompli un grand travail en récoltant quatre points en deux matchs, doivent mener au bout leur mission. Il ne faut pas se relâcher ni sous-estimer l’adversaire déjà éliminé.

Les Lions de l'Atlas veulent laisser une trace dans le football

Face au Canada, les Lions de l’Atlas veulent effacer les souvenir frustrants de la Coupe du monde 2018 en Russie. En pleine confiance après leur éclatante victoire contre la Belgique (2-0), les hommes de Walid Regragui veulent éviter les pièges tendus par l’entraîneur des Canucks, John Herdman, et ses joueurs. Ces derniers ont juré ces derniers temps qu’ils voulaient faire chuter le Maroc et quitter le Mondial par la grande porte. Regragui est averti. Il devra concocter un plan de jeu pour mettre hors état nuire cette équipe du Canada pleine de fougue et d’envie, mais qui manque encore de l’expérience des grands rendez-vous.

Un succès ou même un match nul hissera cette génération des Lions de l’Atlas au rang de leurs aînés de 1986. Trente-six après leur exploit à Mexico, les noms de cette génération sont toujours connus du public marocain. Entre la gloire et l’oubli, il n’y a qu’un match qui dure 90 minutes, voire un peu plus. Finir premier ou deuxième du groupe importe peu. L’essentiel c’est la qualification pour figurer parmi les 16 meilleures équipes du monde. Il faut tout donner pour ne pas avoir de regrets, tout en restant lucide durant les 90 minutes.

 

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