Le premier test grandeur nature de l’équipe nationale sous la direction de Walid Regragui contre le Chili a été largement suivi par une grande partie de la population marocaine, y compris les techniciens et les anciens joueurs des Lions de l’Atlas. Khalid Fouhami, qui avait côtoyé Walid Regragui en équipe nationale, a été particulièrement attentif aux premiers pas de son ancien coéquipier dans son rôle de coach des Lions. Contacté par «Le Matin», Fouhami a dressé un bilan positif de cette première sortie internationale de l’équipe nationale, version Regragui. «Je crois que c’était un bon match, une bonne entame pour Walid, avec une victoire.
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Une bonne animation offensive et une prestation satisfaisante de Ziyech et MazraouiLe technicien de 49 ans a également été satisfait de l’animation offensive affichée par l’équipe, ainsi que des prestations de Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui. «Vers l’avant, c’était mieux animé. Je pense que la technicité de nos joueurs a fait que l’équipe était très à l’aise, malgré le pressing de l’équipe adverse dans notre camp. Donc on n’a pas eu de problème à ressortir le ballon. D’ailleurs, le deuxième but de Sabiri a eu lieu grâce au fait que l’équipe pouvait faire sortir le ballon de derrière», a estimé Fouhami. Concernant Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui, l’ancien gardien de but du Standard de Liège a été satisfait de la prestation des deux joueurs. «Ziyech a été bon. Il a bien bossé en amenant sa touche technique. J’ai également apprécié Mazraoui, même s’il a joué sur son mauvais pied, mais techniquement, il reste un bon joueur, qui a été beaucoup sollicité, d'autant plus que lors de ce match, il y a eu beaucoup de rotation sur les côtés».Encore des lacunes à corriger au niveau défensifMalgré les points positifs enregistrés face au Chili, Khalid Fouhami, a estimé que l’équipe nationale continue de souffrir de plusieurs lacunes au niveau de la couverture défensive. «J’ai remarqué un problème au niveau de la défense, car dès qu’un joueur décroche, il arrive à fixer les défenseurs et parvient à se faufiler entre les lignes. Dans ce cas, il faut savoir ce qu’il faut faire. Soit le défenseur suit l’attaquant adverse et les autres doivent automatiquement serrer les rangs pour couvrir. Ou bien c’est les milieux de terrain qui doivent redescendre pour le stopper. Ça reste un problème sérieux à résoudre face à des équipes techniques du calibre de la Croatie ou de la Belgique, qui ont des éléments qui jouent très bien entre les lignes. Malheureusement, nous n’avons pas eu cela lors du match face au Chili. J’espère que le Paraguay nous posera plus de problèmes à ce niveau pour voir comment l’équipe réagira», a confié Fouhami.