Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Sports

Romain Saïss : «Il ne faut pas oublier qu’on s’est qualifiés avec Coach Vahid, mais maintenant, nous sommes tous derrière Walid Regragui»

Affichant sa satisfaction de l’attitude de ses coéquipiers, le capitaine des Lions de l’Atlas, Romain Saïss, s’est livré au micro du «Matin», au terme de la victoire sur le Chili. Pour Saïss, la copie rendue par la sélection nationale a été très bonne, mais il reste beaucoup de travail à faire et peu de temps avant la Coupe du monde. Saïss a également eu une petite pensée pour Vahid Halilhodzic, tout en assurant que le groupe est totalement derrière Walid Regragui.

Romain Saïss : «Il ne faut pas oublier qu’on s’est qualifiés avec Coach Vahid, mais maintenant, nous sommes tous derrière Walid Regragui»
Romain Saïss.

Tout d’abord, quels enseignements tirez-vous de cette victoire face au Chili ?
Très important. On savait que tout ne serait pas parfait, car on n’a eu que quelques jours pour travailler. On est très contents de l’attitude de tout le monde. Ceux qui ont joué, ceux qui sont entrés et apporter un plus, mais aussi même ceux qui ne sont pas rentrés ou sont restés en tribune. C’est cet état d’esprit qu’il faut pour faire quelque chose à la Coupe du monde. C’est un très bon premier match avec beaucoup de points positifs. C’est encourageant pour la suite et il faut continuer sur la même dynamique pour le prochain match et tenter d’aller décrocher une deuxième victoire, mais le plus important c’est le contenu et l’attitude sur le terrain.



À propos de ce deuxième match face au Paraguay, vous attendez-vous à un adversaire aussi coriace que le Chili ?
On sait que les équipes sud-américaines sont très accrocheuses, qu'elles pressent constamment et qu'elles sont costauds dans les duels. Je pense qu’on a bien répondu de ce côté-là ce soir (vendredi, ndlr). Il faudrait encore le faire pour le match de mardi. Après, quand on a le ballon, je pense qu’on a les joueurs et la qualité technique pour faire la différence. Il faut continuer à jouer simple et laisser nos dribbleurs dans les 20 ou 30 derniers mètres faire la différence. Mais sur le reste du terrain, il faut continuer à faire vivre le ballon et qu’on soit une équipe embêtante et difficile à jouer.

En tant que capitaine, avez-vous senti qu’il y a eu beaucoup de belles choses au niveau de la hargne, la grinta, l’énergie positive ?
Je n’ai jamais douté de personne dans ce groupe. On sait que dans les grandes compétitions, c’est l’état d’esprit et le mental qui font la différence. On a une équipe de qualité, avec des joueurs qui évoluent dans de très bons clubs, que ce soit en Europe ou en Afrique. Il faut que la mayonnaise prenne et qu’on avance tous vers un but commun, qui est de faire une belle Coupe du monde.

En toute franchise, pensez-vous que ça aide d’avoir un entraîneur plus jeune, plus proche des joueurs ?
Walid est quelqu’un qui est très proche de ses joueurs, il a fait de belles choses en club dernièrement avec le Wydad. C’est quelqu’un d’entier aussi, qui dit les choses quand ça va, mais qui les dit aussi quand ça ne va pas. Il est là pour un but précis et donc c’est à nous de le suivre et de lui faire confiance pour faire une belle Coupe du monde. Après, ce n’est pas une question d’âge ou de quoi que ce soit, je pense qu’il ne faut pas oublier que c’est avec Coach Vahid qu’on s’est qualifiés pour cette Coupe du monde. Maintenant, c’est un nouveau chapitre qui démarre, avec une échéance qui arrive très vite. Il faut donc travailler encore plus vite que d’habitude et puis Incha Allah, on fera quelque chose de bon.

Lire aussi : Lions de l'Atlas : l’ère Walid Regragui commence par une belle victoire

Lire aussi : Maroc-Chili : l’analyse de Khalid Fouhami

Lisez nos e-Papers