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Botola : 20 clubs professionnels interdits de recrutement

La Ligue nationale de football professionnel a dévoilé mercredi les clubs interdits de recrutement lors de ce mercato estival. Au 25 juillet 2023, neuf clubs de D1, dont le Raja, le Chabab, le Hassania et l’IRT, et 11 de D2 n’ont pas la possibilité d’enregistrer de nouveaux joueurs. La Ligue décline toute responsabilité quant à d’éventuels recrutements par ces clubs.

Botola : 20 clubs professionnels interdits de recrutement
En dépit de litiges d'une somme de 12 millions de DH, le Raja a procédé à plusieurs recrutements, qu'il ne peut pas enregistrer.

Le football marocain est-il en passe de mettre un terme au surendettement des clubs ? Selon toute vraisemblance, le problème est pris à bras le corps par les instances fédérales. La Ligue nationale de football professionnel a dévoilé, mercredi dans un communiqué, la liste des clubs professionnels interdits de mercato.

>> Lire aussi : Litiges : l'ardoise des clubs de la Botola dépasse les 250 millions de DH

En Botola Pro D1, le Raja, le Hassania, l’Ittihad de Tanger, le Maghreb de Fès, le Mouloudia d'Oujda, l’Olympic de Safi, le Moghreb de Tétouan, le Chabab de Mohammedia et le Youssoufia de Berrechid sont concernés par cette interdiction. En D2, le Chabab Atlas Khénifra, le Chabab Benguérir, le Difaâ Hassani Jadidi, l’Olympic Dcheira, le Raja de Béni Mellal, l’USM Oujda, le Widad de Fès, l’Olympique de Khouribga, l’Ittifaq Marrakech, le Kawkab de Marrakech et le COD Meknès sont également interdits de recrutement.

Plusieurs clubs ont annoncé avoir recruté des joueurs, comme le Raja par exemple, mais aucune de ces nouvelles recrues ne pourra être enregistrée, à moins d’une levée de l’interdiction par les organes fédéraux chargés de l‘audit des comptes des clubs.

La LNFP fait savoir, en outre, qu’elle décline toute responsabilité quant à un éventuel contrat signé avec les clubs interdits de recrutement, avant que ceux-ci ne soient aptes à enregistrer de nouveaux joueurs. En d’autres termes, les joueurs qui paraphent des contrats avec les clubs concernés ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes si l’interdiction s’étend sur la première partie de la saison.

D’ailleurs, la Ligue a fait savoir qu’elle ne délivrerait aucune licence une fois la fenêtre des marchés des transferts close en septembre. Ce niveau d’intransigeance sera-t-il vraiment maintenu ? Ou la Fédération va-t-elle devoir intervenir pour ménager une situation d’exception, comme cela a été le cas lors des saisons précédentes ? Affaire à suivre.

 

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