Menu
Search
Vendredi 22 Novembre 2024
S'abonner
close
Vendredi 22 Novembre 2024
Menu
Search

Cinéma : Larache brille sous la lumière du festival Shumis

Jusqu’au samedi 26 août, Larache vit au rythme de la première édition du festival Shumis. Le jeune événement offre à son public un programme cinématographique de toute beauté.

Cinéma : Larache brille sous la lumière du festival Shumis

Depuis le 22 août, le Festival Shumis séduit les spectateurs de Larache avec une sélection éclectique de films, allant des longs métrages narratifs aux courts métrages émouvants, en passant par les documentaires inspirants et les films d’animation artistiques. Organisé par l'ONG marocaine LaraCultura, cet événement culturel et cinématographique offre bien plus qu'une simple série de projections de films. C’est un voyage cinématographique riche en émotions, en réflexions et en échanges culturels.

>> Lire aussi : Festival international d'Amman: le film marocain "Fragments From Heaven" sacré meilleur long-métrage documentaire arabe

L’événement a déjà ravi ses spectateurs en projetant des films primés, tels que « Poissons rouges » d’Abdeslam Malkai en ouverture, « Collapsed walls » de Hakim Bellabass, « Fragments of heaven » d’Adnane Baraka ou encore « Reines » de Yasmine Benkirane. Alors que nous entamons le week-end, le Festival Shumis continue d'élever la barre avec une programmation qui promet de ravir les sens.

Le programme de jeudi vient de dévoiler un éventail de films exceptionnels, tels que "L’Automne des Pommiers" de Mohammed Mouftakir et "Annatto" de Fatima Boubekdi, deux œuvres marocaines qui plongent les spectateurs dans des histoires riches en émotions. Le court métrage "Fenêtre fermée" de Mehdi Doukkali est un hommage à Andreï Tarkovski, tandis que le documentaire "Jean Genet, Notre Père des Fleurs" est l’œuvre testamentaire de feue Dalila Ndar. Pour une dose d'humour et de créativité, le film d'animation "Le Grand Méchant Loup" de Benjamin Renner et Patrick Imbert se rit de la représentation du loup, en lui attribuant un instinct maternel.

Le vendredi réserve une sélection non moins spéciale de films. "Petit Vampire" de Joann Sfar, un film d'animation qui séduira les petits et les grands, est au programme. Le documentaire "Laazib" de Jawad Babili explorera le vécu de Douida et ses deux sœurs qui sillonnent le désert à la recherche de pâturages pour leur troupeau. La catégorie du court métrage sera représentée par les films "Le Dernier Été" de Chadi Laklai et "Happy New Year" d'Anouar Yahyaoui. Pour ceux qui préfèrent des récits plus longs, "Jbel Moussa" de Driss Lamrini et "Hala Madrid Visca Barça" d'Abdelilah Jwahri sont les choix de la soirée. Entre temps, Mohamed Mouftakir animera la Masterclasse pour une leçon de cinéma au profit de la jeunesse laraichie.

Le dernier jour du festival s'annonce tout aussi captivant. Le documentaire émouvant "Femmes Suspendues" de Merième Addou explorera la vie de femmes en attente de divorce.  Le programme se conclut avec le court métrage "L'Alliance" de Aziz Lachgar et le long métrage "Petits Bonheurs" de Mohamed Chrif Tribeq.

En plus des projections de films, le Festival Shumis a pour mission claire de promouvoir l'autonomisation des jeunes et les échanges culturels. Il s'adresse spécifiquement aux jeunes âgés de 15 à 30 ans, ainsi qu'aux travailleurs de jeunesse ,offrant une occasion unique pour cette génération dynamique de s'engager dans des programmes éducatifs et artistiques qui favorisent la pensée critique, la créativité et les échanges culturels.

Outre le Shumis, Laracultura organise un grand nombre d’activités dont la caravane M’zora, événement annuel qui rassemble des artistes de différentes disciplines, dont la sculpture, la peinture, la musique, la danse et les arts visuel. L’Open mic est une plateforme où les talents cachés de la ville peuvent s’exprimer et partager. Et il y a également le Philo club où les gens viennent discuter de sujets et d'idées philosophiques, en plus des tables rondes socio-culturelles, des représentations théâtrales et musicales diverses. Fondée par l’artiste et activiste culturel Youssef Chghaich, Laracultura compte sur un staff de jeunes volontaires tous engagés pour mieux desservir la population cible. A suivre de très près.

Lisez nos e-Papers
Nous utilisons des cookies pour nous assurer que vous bénéficiez de la meilleure expérience sur notre site. En continuant, vous acceptez notre utilisation des cookies.