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Education et formation : les avis très attendus du CSEFRS

Le Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) a tenu, lundi, une réunion extraordinaire consacrée à l'examen et l'approbation d'avis sur un projet de loi et trois projets de décret. Ces avis, dans leur version finale, seront soumis au Chef du gouvernement, et ce conformément aux dispositions des articles 2 et 3 de la loi relative au CSEFRS.

Education et formation : les avis très attendus du CSEFRS

Suite à sa saisine par le Chef du gouvernement, le Conseil supérieur l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique s'est réuni lundi en séance extraordinaire, afin d'examiner et d'approuver des avis sur des textes législatifs ayant trait à des «sujets d’une importance capitale pour notre Nation», comme l’a indiqué le président du Conseil, Habib El Malki. Une séance à huis clos a été ainsi consacrée à l’examen des projets d’avis du Conseil sur quatre textes.

Il s’agit du projet de loi 59.21 relatif à l’enseignement scolaire, du projet de décret relatif à l’orientation scolaire et professionnelle et au conseil universitaire, du projet de décret fixant les applications de l’ingénierie linguistique dans l’enseignement scolaire, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, et du projet de décret fixant la vocation des établissements universitaires, les cycles des études supérieures ainsi que les diplômes nationaux correspondants et le projet d’arrêté approuvant le cahier des normes pédagogiques nationales du cycle de la licence.

Le Règlement intérieur du Conseil bientôt mis en œuvre

«La tenue de cette session répond à l’impératif d’adopter les projets d’avis dont nous a saisis le gouvernement, mais elle constitue aussi une opportunité de faire le point sur les réalisations accomplies au cours de ces derniers mois», a affirmé M. El Malki, dans une allocution à l'ouverture de cette session extraordinaire. «Les saisines adressées par le Chef du gouvernement au Conseil ont été transmises, sur décision du Bureau, aux commissions concernées. Ces dernières ont travaillé à un rythme soutenu et selon une démarche participative, à laquelle se sont associés plusieurs présidents et membres des commissions permanentes, l’instance nationale de l’évaluation et les cadres du Conseil chargés de l’appui scientifique aux commissions. Les propositions ainsi élaborées ont été présentées au Bureau du Conseil pour avis et enrichissements», a ajouté le président du CSEFRS, faisant remarquer que les projets d’avis présentés lors de cette session «sont le fruit d’une intelligence collective, le résultat d’échanges et de contributions constructives ainsi que de l’intégration d’avis et de points de vue divers».

«Cette démarche logique de l’élaboration des avis, telle qu’elle a été formalisée, peut être capitalisée durant le mandat en cours et améliorée chaque fois que nécessaire», précise M. El Malki, notant que «le Conseil s’attellera, à très court terme, à mettre en œuvre les dispositions de l’article 7 du Règlement intérieur du Conseil, relatif à la création d’un mécanisme chargé d’apprécier la suite donnée à ses avis et travaux d’évaluation». Dans ce cadre, dit-il, «il sera également possible de développer des outils et des mécanismes de suivi pour suivre et évaluer les impacts à long terme des outputs du Conseil. Cela contribuera à mesurer l'impact des avis et des évaluations du Conseil sur le système d'éducation et de formation, ainsi que l’atteinte des objectifs visés sur les plans législatif, économique, social et culturel, pour servir in fine le bien commun».

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Qu'attend le secteur de l'enseignement privé du CSEFRS ?

Dans des déclarations à la presse en marge de cette session extraordinaire du CSEFRS, Mohamed Hansali, président de l'Alliance de l'enseignement privé au Maroc, a indiqué que les établissements d'enseignement privé s'attendent à ce que le Conseil soumette des recommandations dans le but de compléter les projets de loi et de décret (qui lui ont été soumis pour avis) par des dispositions permettant de circonscrire le rôle stratégique de l'État en matière d'organisation, d'encadrement et d'accompagnement de ce secteur. Ces dispositions devraient également préciser les mécanismes de mise en œuvre de ce rôle revenant à l'État et introduire des dispositifs destinés à organiser la formation initiale et continue des ressources humaines, en vue de l'unifier avec celle dont bénéficie le personnel du secteur public, a-t-il ajouté.

Lire aussi : Habib El Malki décline sa vision pour accélérer la réforme de l'éducation

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