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En cette journée décisive pour la réforme des retraites, durant laquelle le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur sa conformité ou non, Emmanuel Macron a exprimé son souhait de rencontrer les syndicats et le patronat, quelle que soit la décision.
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger avait estimé jeudi que le président devait respecter un "délai de décence" avant de tenter de renouer le dialogue avec les partenaires sociaux.
La nouvelle numéro un de la CGT Sophie Binet avait elle laissé entendre que les syndicats seraient réticents à rencontrer le chef de l'Etat, si celui-ci promulguait la loi avant de les recevoir.
Pour rappel, les syndicats avaient demandé à être reçus par le chef de l'Etat pendant l'examen de la réforme au Parlement, mais ce dernier avait repoussé un éventuel rendez-vous après la décision des Sages.
Pour leur part, les syndicats ont fait savoir, jeudi, qu'ils vont continuer le "combat", même en cas de validation par les Sages, notamment lors des manifestations traditionnelles du 1er mai.
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