Ils sont sur le terrain depuis les premiers instants du séisme qui a frappé le Maroc le 8 septembre. Les secouristes marocains sont sur tous les fronts. Ils œuvrent jour et nuit pour retrouver les victimes de cette catastrophe. Ils surmontent la fatigue, le stress et les secousses répétitives dans l’espoir de trouver un survivant, de voir un sourire sur le visage d'un rescapé ou de ses proches.
Dans le village d’Imi N’tala, commune Anougal, comme dans d’autres régions, les pompiers marocains ne s’arrêtent pas. Ils se relaient dans les recherches. Quand ils ne sont pas entre les décombres à la recherche de rescapés ou de corps, ils veillent sur la population locale, aident la presse et les volontaires… Exposés à une forte pression psychologique, ils supportent la douleur et la tristesse pour tendre la main à leurs concitoyens.
>>Lire aussi : Séisme d'Al Haouz : à la commune d'Anougal, les opérations d'aide s'organisent
Les hommes de la Protection civile travaillent sans relâche. Malgré les conditions difficiles, l’odeur de la mort et la gravité de la situation, ils croient aux sauvetages miraculeux. «On ne peut pas perdre espoir. Ces personnes comptent sur nous», nous confie discrètement un secouriste à Imi N’Tala, accroupi derrière un camion de pompiers avant de prendre une gorgée d’eau à la va-vite.