Et si l’avenir du calcul intensif se jouait dans l’espace ? Google étudie cette possibilité à travers “Project Suncatcher”, un programme de recherche destiné à évaluer la faisabilité de centres de données alimentés par l’énergie solaire en orbite. Le projet vise à répondre à la demande énergétique croissante liée à l’intelligence artificielle, tout en limitant la dépendance aux réseaux terrestres.
Le principe, explique Google, repose sur des satellites équipés de panneaux solaires capables de produire de l’électricité de manière quasi continue, sans les interruptions liées au cycle jour-nuit. Selon les estimations internes, cette configuration pourrait rendre la production énergétique jusqu’à huit fois plus efficace que sur Terre.
Travis Beals, directeur de la division “Paradigms of Intelligence”, souligne que “l’espace pourrait devenir le meilleur endroit pour faire évoluer les capacités de calcul de l’intelligence artificielle”. Il précise que les premiers tests effectués sur les puces Trillium, conçues pour résister aux radiations, montrent qu’elles peuvent supporter jusqu’à cinq années de mission sans défaillance permanente.
Les défis techniques restent toutefois considérables. Pour rivaliser avec les data centers terrestres, les satellites devront communiquer à très haut débit, avec des échanges atteignant plusieurs dizaines de térabits par seconde. Cela impliquerait des formations orbitales très rapprochées, augmentant les risques liés aux débris spatiaux.
Sur le plan économique, Google estime que le coût d’exploitation d’un centre de données spatial pourrait devenir comparable à celui d’une infrastructure terrestre à l’horizon 2035. Une mission conjointe avec la société Planet est d’ores et déjà prévue en 2027 pour tester les premiers prototypes en orbite.
Le principe, explique Google, repose sur des satellites équipés de panneaux solaires capables de produire de l’électricité de manière quasi continue, sans les interruptions liées au cycle jour-nuit. Selon les estimations internes, cette configuration pourrait rendre la production énergétique jusqu’à huit fois plus efficace que sur Terre.
Travis Beals, directeur de la division “Paradigms of Intelligence”, souligne que “l’espace pourrait devenir le meilleur endroit pour faire évoluer les capacités de calcul de l’intelligence artificielle”. Il précise que les premiers tests effectués sur les puces Trillium, conçues pour résister aux radiations, montrent qu’elles peuvent supporter jusqu’à cinq années de mission sans défaillance permanente.
Les défis techniques restent toutefois considérables. Pour rivaliser avec les data centers terrestres, les satellites devront communiquer à très haut débit, avec des échanges atteignant plusieurs dizaines de térabits par seconde. Cela impliquerait des formations orbitales très rapprochées, augmentant les risques liés aux débris spatiaux.
Sur le plan économique, Google estime que le coût d’exploitation d’un centre de données spatial pourrait devenir comparable à celui d’une infrastructure terrestre à l’horizon 2035. Une mission conjointe avec la société Planet est d’ores et déjà prévue en 2027 pour tester les premiers prototypes en orbite.
