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Franc succès de la première édition

La Chambre de commerce américaine au Maroc a organisé, la semaine dernière, la première édition du sommet de la femme entrepreneur. Le but étant de permettre aux femmes actives, d’échanger, de travailler ensemble et surtout de partager les opportunités d’affaires.

Franc succès de la première édition
Les panels ont été animés par des femmes et des intervenants issus du monde de l’entrepreneuriat, mais aussi des médias, de l’éducation et des finances.

L’entrepreneuriat au féminin se développe au Maroc et les femmes sont de plus en plus présentes dans le monde des affaires. En témoigne le nombre de femmes entrepreneurs qui ont pris part à la première édition du sommet de la femme entrepreneur, tenue le 2 novembre à Casablanca. Cet événement, initié par la Chambre de commerce américaine au Maroc (AmCham), s’assigne pour objectif, entre autres, «d’autonomiser et mettre en contact les femmes entrepreneurs et leur permettre d’échanger et de partager les opportunités d’affaires», souligne Azzedine Kettani, président de l’AmCham. Le but étant également de permettre à ces femmes d’échanger, de travailler ensemble et de célébrer leur succès. 

Dans le détail, près d’une centaine de femmes ont répondu présent à cette initiative afin d’échanger autour de cinq panels à savoir : «Les femmes dans l’éducation et les médias», «Les femmes dans le commerce équitable et l’impact social», «Les femmes et l’économie numérique», «L’évaluation de l’écosystème entrepreneurial, éthique des affaires, incitations et défis» et enfin «Les femmes d’affaires et l’accès au financement abordable». Ces panels, qui s’étalaient sur toute une journée, ont été animés par des femmes et des intervenants issus du monde de l’entrepreneuriat, mais aussi des médias, de l’éducation et des finances. Ils ont pu discuter des défis au quotidien et relever ainsi des champs d’amélioration et des recommandations.  

Interrogée sur la situation de la femme entrepreneur au Maroc, Rabia El Alama, directrice générale de l’AmCham, a souligné à Eco-emploi que de grands progrès ont été réalisés et que des outils et des mécanismes de soutien ont été mis en place ces dernières années. Or, en observant les statistiques, on peut aisément constater qu’il y a encore du pain sur la planche. D’ailleurs, «10% de femmes seulement sont entrepreneurs au Maroc à cause de plusieurs facteurs. Il s’agit notamment des barrières culturelles, de la peur de prendre des risques ainsi que le problème d’accès au financement», souligne Rabia El Alama. 

L’une des conclusions de ce sommet c’est que les femmes ont du potentiel et elles ont fait preuve de leurs capacités à relever le challenge du monde des affaires. Elles doivent, néanmoins, être soutenues, notamment par des processus de mentoring ou de coaching afin de réussir et surtout faire durer leur business.  Il convient, par ailleurs, de souligner que le sommet a bénéficié du soutien de Jacobs Engineering, Dell, Boeing, la BERD, le centre d’éthique de l’université d’Al Akhawayn, l’association TIBU et Women Advancement Network (WAN). 

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