Les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran, selon le dernier bilan officiel du ministère iranien de la Santé.
"Plus de 90%" des victimes sont des civils, a affirmé dimanche sur X le porte-parole du ministère, Hossein Kermanpour.
En riposte, l'Iran a lancé plusieurs salves de missiles sur Israël depuis le 13 juin, faisant 24 morts, d'après un nouveau bilan israélien lundi.
Une frappe dimanche soir sur une raffinerie de pétrole à Haïfa, ville du nord d'Israël, a coûté la vie à trois personnes, a indiqué lundi un responsable israélien.
L'armée israélienne a affirmé lundi avoir détruit "un tiers" des lanceurs de missiles sol-sol iraniens.
Après avoir appelé dans l'après-midi les habitants d'une zone d'un arrondissement du nord-est de Téhéran à évacuer en prévision de frappes sur des "infrastructures militaires", une attaque a visé le bâtiment de la radio-télévision d'Etat iranienne (IRIB), qui a brièvement interrompu sa diffusion en direct.
Des médias iraniens ont rapporté que l'hôpital Farabi, situé dans la ville de Kermanshah (ouest), avait subi d'importants dégâts après une attaque israélienne. Téhéran a dénoncé "un crime de guerre".
L'armée israélienne a aussi dit avoir frappé à Téhéran des centres de commandement de la Force Qods, l'unité d'élite chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.
L'agence de presse officielle iranienne Irna a annoncé la mort du chef du renseignement des Gardiens, Mohammad Kazemi.
Selon les informations dont dispose l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le site nucléaire iranien de Natanz, dans le centre de l'Iran, n'a pas été touché dans sa partie souterraine. Israël avait affirmé avoir "détruit la principale installation" du site.
L'Iran a affirmé de son côté avoir frappé "avec succès" Israël avec une salve de missiles ayant touché plusieurs villes du pays.
Le colonel Reza Sayyad, un porte-parole des forces armées iraniennes, avait promis la veille une "réponse dévastatrice" aux attaques israéliennes et assuré qu'Israël ne serait bientôt "plus habitable".
Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé lundi les Iraniens à s'unir: "Nous devons faire front avec force contre cette agression criminelle génocidaire."
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a lui averti que les habitants de Téhéran "paieront le prix" des frappes iraniennes sur des civils israéliens.
Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois appelé lundi l'Iran à "négocier immédiatement avant qu'il ne soit trop tard", alors que les Etats-Unis ont rehaussé leur niveau d'alerte pour Israël et demandé à leurs ressortissants de ne pas y voyager, citant un "conflit armé" et le risque d'attaque terroriste.
Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, selon le site Marine Traffic, qui suit en temps réel les positions des navires à travers le monde.
La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas a convoqué pour mardi une réunion spéciale en visioconférence des ministres des Affaires étrangères du bloc européen pour coordonner leurs efforts et "réduire les tensions".
L'Iran a lui exhorté les pays européens à faire cesser les attaques israéliennes contre son territoire: "l'Allemagne, la France et l'Angleterre auraient dû condamner très clairement les crimes du régime sioniste", a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui n'a pas appelé à un cessez-le-feu immédiat, a affirmé avoir dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que la diplomatie était la meilleure solution "à long terme" avec l'Iran.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont eux appelé à "la cessation immédiate des hostilités", selon le Kremlin.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a pour sa part déclaré qu'il pensait que les dirigeants du G7 réunis au Canada étaient unis "en faveur d'une désescalade".
Dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde, des personnalités iraniennes dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi ainsi que les cinéastes primés à Cannes Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof, ont appelé à la fin des hostilités qui constituent "une menace grave pour les fondements mêmes de la civilisation".
"Plus de 90%" des victimes sont des civils, a affirmé dimanche sur X le porte-parole du ministère, Hossein Kermanpour.
En riposte, l'Iran a lancé plusieurs salves de missiles sur Israël depuis le 13 juin, faisant 24 morts, d'après un nouveau bilan israélien lundi.
Une frappe dimanche soir sur une raffinerie de pétrole à Haïfa, ville du nord d'Israël, a coûté la vie à trois personnes, a indiqué lundi un responsable israélien.
L'armée israélienne a affirmé lundi avoir détruit "un tiers" des lanceurs de missiles sol-sol iraniens.
Après avoir appelé dans l'après-midi les habitants d'une zone d'un arrondissement du nord-est de Téhéran à évacuer en prévision de frappes sur des "infrastructures militaires", une attaque a visé le bâtiment de la radio-télévision d'Etat iranienne (IRIB), qui a brièvement interrompu sa diffusion en direct.
Des médias iraniens ont rapporté que l'hôpital Farabi, situé dans la ville de Kermanshah (ouest), avait subi d'importants dégâts après une attaque israélienne. Téhéran a dénoncé "un crime de guerre".
L'armée israélienne a aussi dit avoir frappé à Téhéran des centres de commandement de la Force Qods, l'unité d'élite chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.
L'agence de presse officielle iranienne Irna a annoncé la mort du chef du renseignement des Gardiens, Mohammad Kazemi.
Selon les informations dont dispose l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le site nucléaire iranien de Natanz, dans le centre de l'Iran, n'a pas été touché dans sa partie souterraine. Israël avait affirmé avoir "détruit la principale installation" du site.
L'Iran a affirmé de son côté avoir frappé "avec succès" Israël avec une salve de missiles ayant touché plusieurs villes du pays.
Le colonel Reza Sayyad, un porte-parole des forces armées iraniennes, avait promis la veille une "réponse dévastatrice" aux attaques israéliennes et assuré qu'Israël ne serait bientôt "plus habitable".
Le président iranien Massoud Pezeshkian a appelé lundi les Iraniens à s'unir: "Nous devons faire front avec force contre cette agression criminelle génocidaire."
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a lui averti que les habitants de Téhéran "paieront le prix" des frappes iraniennes sur des civils israéliens.
Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois appelé lundi l'Iran à "négocier immédiatement avant qu'il ne soit trop tard", alors que les Etats-Unis ont rehaussé leur niveau d'alerte pour Israël et demandé à leurs ressortissants de ne pas y voyager, citant un "conflit armé" et le risque d'attaque terroriste.
Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, selon le site Marine Traffic, qui suit en temps réel les positions des navires à travers le monde.
La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas a convoqué pour mardi une réunion spéciale en visioconférence des ministres des Affaires étrangères du bloc européen pour coordonner leurs efforts et "réduire les tensions".
L'Iran a lui exhorté les pays européens à faire cesser les attaques israéliennes contre son territoire: "l'Allemagne, la France et l'Angleterre auraient dû condamner très clairement les crimes du régime sioniste", a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui n'a pas appelé à un cessez-le-feu immédiat, a affirmé avoir dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que la diplomatie était la meilleure solution "à long terme" avec l'Iran.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont eux appelé à "la cessation immédiate des hostilités", selon le Kremlin.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a pour sa part déclaré qu'il pensait que les dirigeants du G7 réunis au Canada étaient unis "en faveur d'une désescalade".
Dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde, des personnalités iraniennes dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi ainsi que les cinéastes primés à Cannes Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof, ont appelé à la fin des hostilités qui constituent "une menace grave pour les fondements mêmes de la civilisation".