Selon Christian Blanchette, recteur de l'Université du Québec à Trois-Rivières et président du BCI, dans le cas de certaines universités, la diminution des demandes d'admission dépasse largement les 50% pour la session de cet automne.
En 2024, le gouvernement fédéral a plafonné pour deux ans le nombre de demandes de permis d’études d'étudiants étrangers pouvant être traitées. La mesure a été introduite pour aider à alléger la pression sur le logement, les soins de santé et d’autres services, selon Ottawa.
Pour 2025, le ministère de l'Immigration a fixé un plafond de 437.000 permis d’études pour les étudiants internationaux, ce qui représente une baisse de 10% après la diminution d'environ 40% de l'année précédente.
En février, le gouvernement québécois a annoncé que les universités ne seraient pas autorisées à admettre plus d'étudiants internationaux qu'en 2024, ce qui signifie que le quota s'élève à 63.299 demandes à l'échelle de la province.
Un porte-parole de l'Université McGill a déclaré que les réformes ont été introduites sans consultation ni coordination avec le secteur universitaire, ce qui a entraîné une instabilité persistante dans la gestion de l'immigration étudiante. L’université montréalaise a d'ailleurs enregistré une baisse de 22% des demandes d'inscription cet automne. "Voir notre position diminuer et notre attractivité fondre signifie que nous sommes en train de perdre la bataille des talents", a estimé Christian Blanchette.
"Ces étudiants sont vraiment importants pour notre capacité d'innover, [...] pour le travail qu'ils font dans nos laboratoires", a déclaré, de son côté, Geneviève O'Meara, porte-parole de l'Université de Montréal, qui a signalé une baisse de 37% des demandes d'étudiants étrangers pour la session de cet automne.
En 2024, le gouvernement fédéral a plafonné pour deux ans le nombre de demandes de permis d’études d'étudiants étrangers pouvant être traitées. La mesure a été introduite pour aider à alléger la pression sur le logement, les soins de santé et d’autres services, selon Ottawa.
Pour 2025, le ministère de l'Immigration a fixé un plafond de 437.000 permis d’études pour les étudiants internationaux, ce qui représente une baisse de 10% après la diminution d'environ 40% de l'année précédente.
En février, le gouvernement québécois a annoncé que les universités ne seraient pas autorisées à admettre plus d'étudiants internationaux qu'en 2024, ce qui signifie que le quota s'élève à 63.299 demandes à l'échelle de la province.
Un porte-parole de l'Université McGill a déclaré que les réformes ont été introduites sans consultation ni coordination avec le secteur universitaire, ce qui a entraîné une instabilité persistante dans la gestion de l'immigration étudiante. L’université montréalaise a d'ailleurs enregistré une baisse de 22% des demandes d'inscription cet automne. "Voir notre position diminuer et notre attractivité fondre signifie que nous sommes en train de perdre la bataille des talents", a estimé Christian Blanchette.
"Ces étudiants sont vraiment importants pour notre capacité d'innover, [...] pour le travail qu'ils font dans nos laboratoires", a déclaré, de son côté, Geneviève O'Meara, porte-parole de l'Université de Montréal, qui a signalé une baisse de 37% des demandes d'étudiants étrangers pour la session de cet automne.
