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Aziz Akhannouch s’exprime après le remaniement gouvernemental

Quelques jours seulement après l’installation du nouveau gouvernement dans sa version remaniée, Aziz Akhannouch a accordé une interview au site d’information en ligne «Madar21». Lors de cet entretien, le Chef de l’Exécutif a abordé des questions qui font l’actualité. Crise des Facultés de médecine, chômage, cherté de la vie… M. Akhannouch a défendu le travail fait jusqu’alors et décliné la nouvelle approche qui sera adoptée pour relever les défis qui persistent.

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La crise des Facultés de médecine, qui perdure depuis plus de 10 mois, s’est invitée par la force des choses à l’interview accordée, jeudi dernier, par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, au site d'information en ligne «Madar21». À cet égard, M. Akhannouch a affirmé que le gouvernement, dans sa nouvelle configuration, était prêt à renouer le dialogue avec les étudiants en grève. Selon lui, les deux nouveaux ministres, en charge de l'Enseignement supérieur et de la Santé et de la protection sociale, sont disposés à échanger avec les étudiants en médecine afin de mettre fin à cette crise.



Dans ce sens, le Chef du gouvernement a invité les étudiants à adopter un état d’esprit positif basé sur l’écoute et à faire preuve de flexibilité dans les négociations. Et de souligner qu’il s’agit de la dernière «opportunité demeure la dernière chance pour sauver l'année universitaire».

Crise des Facultés de médecine : Akhannouch ouvert, mais intransigeant

M. Akhannouch a tenu à rappeler que des négociations menées avec les deux anciens ministres de l'Enseignement supérieur et de la Santé avaient «ouvert la voie à des solutions qui n’ont malheureusement pas été saisies». Dans ce sens, il a insisté sur la nécessité pour les étudiants de faire montre d’une «flexibilité accrue» dans les négociations, faute de quoi «des mesures plus strictes» seraient prises. Car, selon lui, l'État ne peut renoncer à son programme de réformes du secteur de la santé dont le régime des études fait partie. «La porte des négociations reste ouverte», a-t-il déclaré, ajoutant que l'arrivée de nouveaux ministres ne peut que favoriser le dialogue, mais «l'écoute doit être réciproque».

«Le remaniement a été dicté par la nouvelle phase»

Concernant la nouvelle composition du gouvernement, Aziz Akhannouch a exprimé sa reconnaissance pour les nouveaux ministres ainsi que pour ceux qui ont quitté leurs postes soulignant qu’ils ont «travaillé avec sérieux et engagement». Il a ajouté que le remaniement, opéré après trois ans de stabilité, a été dicté par la nécessité d'avoir des ministres capables d'expliquer et de mettre en œuvre les programmes gouvernementaux pour la prochaine phase.

Et la nouvelle phase est justement marquée par le défi de l’inflation galopante. À ce sujet, le Chef du gouvernement a reconnu que le Royaume avait connu une hausse significative des prix, atteignant parfois entre 6 et 10% durant les deux dernières années. Mais grâce à l'engagement de l’Exécutif, a-t-il insisté, ce taux avait été réduit à 1,6%, «un chiffre inférieur à celui de 2019», et ce malgré une saison de sécheresse sévère.

Lutte contre la hausse du prix de la viande rouge

Toujours en rapport avec la cherté de la vie, la hausse des prix de la viande rouge a été évoquée par M. Akhannouch qui a reconnu le problème tout en précisant que plusieurs mesures avaient été prises pour y remédier. Il a noté, dans ce sens, «la suspension des droits d'importation sur les bovins domestiques ainsi que sur les ovins et les viandes provenant de ces animaux». Il a précisé que le gouvernement s'engageait, au cours des futurs mois, à soutenir les agriculteurs pour préserver leur cheptel en accordant une subvention pour chaque nouvelle naissance.

Comment venir à bout du chômage ?

S’agissant de l’épineuse question du chômage, le Chef de gouvernement a insisté sur l’importance qu’accorde le nouvel Exécutif à la question de la création de nouveaux postes d’emploi notant que la «nomination d’un secrétaire général chargé de l’Emploi représente déjà un signal fort témoignant de la volonté de faire aboutir ce chantier». Le haut responsable gouvernemental a indiqué, par ailleurs, que des études sont engagées pour mieux appréhender le marché de l’emploi parallèlement à l’élaboration d’un programme qui a été doté de 14 milliards de dirhams pour soutenir les jeunes et accompagner à travers différents apprentissages et formations.
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