La Fédération nationale des propriétaires de cafés et de restaurants a salué, samedi dernier, la décision prise par la Caisse nationale de sécurité sociale le 22 septembre d’annuler partiellement et temporairement les pénalités de retard sur le paiement des cotisations des salariés durant la période de Covid-19 ainsi que les frais de recouvrement. «Nous avons appris avec un certain soulagement la décision de la CNSS d’annuler partiellement et provisoirement les pénalités relatives au retard dans le paiement des cotisations, ainsi que les amendes et frais de recouvrement. Cette décision est le fruit de plusieurs réunions de négociation tenues ces cinq derniers mois en présence de la ministre de l’Économie et des finances, du ministre de l'Industrie et du directeur général de la CNSS. Cette décision, qui court jusqu'au mois de décembre 2024, permettra à de nombreux commerces menacés de fermeture à cause de l'accumulation de dettes de relancer leurs activités», souligne Ahmed Boufakrane, président de l'Association marocaine des patrons de cafés et membre de la Fédération nationale des propriétaires de cafés et restaurants, dans une déclaration accordée au «Matin». La Fédération attire l'attention toutefois sur les éventuels «dépassements» relevés lors des contrôles effectués par les agents de la CNSS. Ces derniers exigeant que tous les salariés soient déclarés comme travaillant à temps plein à la Caisse (26 jours), bien que certains ne travaillent qu'à temps partiel.
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Sur un autre registre, la Fédération dénonce la concurrence déloyale exercée par les restaurateurs ambulants qui n'hésitent pas à squatter l'espace public et proposer des repas ne répondant pas aux mesures d'hygiène et de propreté. «Ce phénomène prend de plus en plus d'ampleur sur le plan national et frappe de plein fouet le secteur de la restauration. Car au moment où les propriétaires de cafés sont appelés à payer des impôts et déclarer leurs personnels à la CNSS, sans parler des investissements de départ qui peuvent aller jusqu'à trois millions de dirhams, ces informels de la restauration occupent la voie publique et ne payent pas les mêmes charges que nous. Avec leurs mini kiosques mobiles ou leurs charriots, ils se permettent de vendre des sandwichs et des plats, alors qu'ils ne disposent même pas de l’eau courante ! En contrepartie, les restaurants sont minutieusement contrôlés sur le plan de l'hygiène et même en ce qui concerne la chaîne de froid. Mais ce qui inquiète davantage les professionnels, c'est l'intention de la commune de Casablanca de régulariser la situation de ces marchands ambulants en faisant adopter des dispositions pour l'octroi d'autorisations lors de la session ordinaire du conseil de la ville prévue en octobre», ajoute la même source.
La Fédération appelle ainsi à l’intervention du ministère de l’Intérieur pour freiner le phénomène de «la restauration de rue», en le sollicitant pour adresser une circulaire aux gouverneurs et walis en vue d’adhérer aux efforts de lutte contre ce commerce informel. Elle sollicite le même département pour promulguer une loi-cadre pour mettre fin aux abus commis par certaines communes en termes de fixation des tarifs d’exploitation de l’espace public.
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Sur un autre registre, la Fédération dénonce la concurrence déloyale exercée par les restaurateurs ambulants qui n'hésitent pas à squatter l'espace public et proposer des repas ne répondant pas aux mesures d'hygiène et de propreté. «Ce phénomène prend de plus en plus d'ampleur sur le plan national et frappe de plein fouet le secteur de la restauration. Car au moment où les propriétaires de cafés sont appelés à payer des impôts et déclarer leurs personnels à la CNSS, sans parler des investissements de départ qui peuvent aller jusqu'à trois millions de dirhams, ces informels de la restauration occupent la voie publique et ne payent pas les mêmes charges que nous. Avec leurs mini kiosques mobiles ou leurs charriots, ils se permettent de vendre des sandwichs et des plats, alors qu'ils ne disposent même pas de l’eau courante ! En contrepartie, les restaurants sont minutieusement contrôlés sur le plan de l'hygiène et même en ce qui concerne la chaîne de froid. Mais ce qui inquiète davantage les professionnels, c'est l'intention de la commune de Casablanca de régulariser la situation de ces marchands ambulants en faisant adopter des dispositions pour l'octroi d'autorisations lors de la session ordinaire du conseil de la ville prévue en octobre», ajoute la même source.
La Fédération appelle ainsi à l’intervention du ministère de l’Intérieur pour freiner le phénomène de «la restauration de rue», en le sollicitant pour adresser une circulaire aux gouverneurs et walis en vue d’adhérer aux efforts de lutte contre ce commerce informel. Elle sollicite le même département pour promulguer une loi-cadre pour mettre fin aux abus commis par certaines communes en termes de fixation des tarifs d’exploitation de l’espace public.