Le directeur des hydrocarbures au sein du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, Zakaria Sidki, a dévoilé mercredi des chiffres qui en disent long sur l’évolution des activités des entreprises pétrolières au Maroc.
Lors d’une journée d’étude organisée au siège de la Chambre des représentants par le groupe parlementaire du progrès et du socialisme, le responsable ministériel a indiqué que depuis la libéralisation des prix des carburants, 16 entreprises s’étaient lancées dans l'activité de distribution des carburants, outre une augmentation du nombre des stations-service créées qui a atteint une moyenne de 180 stations par an. Par ailleurs, on apprend, selon le même responsable, que 35 entreprises exercent des activités de distribution de carburants au Maroc, 29 entreprises importent des produits pétroliers liquides, tandis que 3.200 stations-service sont actives sur l’ensemble du territoire du Royaume.
S’agissant de la capacité totale de stockage des produits pétroliers liquides au Maroc, M. Sidki a indiqué qu’elle a atteint plus de 2 millions de mètres cubes, dont 1,5 million de mètres cubes pour le gasoil, ce qui représente «78 jours de consommation». Quant à la capacité de stockage de l'essence, elle est estimée à 260 mille mètres cubes, soit «103 jours de consommation», tandis que le stock de carburant des avions (le kérosène), il a atteint 138.000 mètres cubes, soit l’équivalent de «61 jours de consommation». Les réserves de Fuel se situent quant à elles à 184.000 mètres cubes, soit «38 jours de consommation».
Par ailleurs, M. Sidki a évoqué le volume de consommation des produits pétroliers en 2022 qui a dépassé 11,9 millions de tonnes, soit une hausse de 6% par rapport à 2021, notant que la consommation du gasoil a accaparé au cours de la même année la part de lion avec 5,835 millions de tonnes, soit 49%, suivi du gaz butane avec une consommation de 2,77 millions de tonnes, soit 23%, puis du fuel avec un volume de consommation estimé à 1,722 million de tonnes, soit 14%. Ainsi, la consommation de l’essence n’a pas dépassé 0,687 million de tonnes, soit seulement 6%.
Sur un autre registre, M. Sidki a affirmé que le Maroc avait adopté une nouvelle approche d'amélioration de l'efficacité énergétique, fondée sur un certain nombre de principes de base, parmi lesquels figure le lancement de nouveaux projets d'investissement respectant les principes d'efficacité énergétique en termes de dépenses publiques lors de la mise en place de programmes bénéficiant du soutien de l'État, la structuration et le développement des métiers liés à l'efficacité énergétique. Le même responsable a rappelé, dans le même sens, que l'ambition du Maroc était de porter la part des énergies renouvelables à plus de 52% d'ici 2030, ainsi que d'accélérer le rythme de développement des énergies renouvelables afin de renforcer la souveraineté énergétique du Maroc, réduire le coût de l'énergie et se positionner en tant qu’économie sans carbone dans les décennies à venir.
Abordant le dossier de la Société anonyme marocaine de l'industrie du raffinage, communément appelée la SAMIR, M. Sidki a indiqué qu’elle avait été créée en 1959 par l’État avant qu’elle ne soit entièrement privatisée en 1997, rappelant que cette entreprise assurait en 2014 jusqu’à 50% des besoins du marché national en termes d’hydrocarbures et jusqu’à sa fermeture définitive en 2015. Cette année a marqué également la libéralisation des prix des produits pétroliers liquides et l’adoption de nouvelles caractéristiques pour les produits pétroliers, en incluant notamment l'essence 10 comme carburant moins polluant pour l'environnement, avant la promulgation de la loi modifiant et complétant le Décret Royal réglementant le secteur des hydrocarbures le 17 mars 2016.
Lors d’une journée d’étude organisée au siège de la Chambre des représentants par le groupe parlementaire du progrès et du socialisme, le responsable ministériel a indiqué que depuis la libéralisation des prix des carburants, 16 entreprises s’étaient lancées dans l'activité de distribution des carburants, outre une augmentation du nombre des stations-service créées qui a atteint une moyenne de 180 stations par an. Par ailleurs, on apprend, selon le même responsable, que 35 entreprises exercent des activités de distribution de carburants au Maroc, 29 entreprises importent des produits pétroliers liquides, tandis que 3.200 stations-service sont actives sur l’ensemble du territoire du Royaume.
S’agissant de la capacité totale de stockage des produits pétroliers liquides au Maroc, M. Sidki a indiqué qu’elle a atteint plus de 2 millions de mètres cubes, dont 1,5 million de mètres cubes pour le gasoil, ce qui représente «78 jours de consommation». Quant à la capacité de stockage de l'essence, elle est estimée à 260 mille mètres cubes, soit «103 jours de consommation», tandis que le stock de carburant des avions (le kérosène), il a atteint 138.000 mètres cubes, soit l’équivalent de «61 jours de consommation». Les réserves de Fuel se situent quant à elles à 184.000 mètres cubes, soit «38 jours de consommation».
Par ailleurs, M. Sidki a évoqué le volume de consommation des produits pétroliers en 2022 qui a dépassé 11,9 millions de tonnes, soit une hausse de 6% par rapport à 2021, notant que la consommation du gasoil a accaparé au cours de la même année la part de lion avec 5,835 millions de tonnes, soit 49%, suivi du gaz butane avec une consommation de 2,77 millions de tonnes, soit 23%, puis du fuel avec un volume de consommation estimé à 1,722 million de tonnes, soit 14%. Ainsi, la consommation de l’essence n’a pas dépassé 0,687 million de tonnes, soit seulement 6%.
Sur un autre registre, M. Sidki a affirmé que le Maroc avait adopté une nouvelle approche d'amélioration de l'efficacité énergétique, fondée sur un certain nombre de principes de base, parmi lesquels figure le lancement de nouveaux projets d'investissement respectant les principes d'efficacité énergétique en termes de dépenses publiques lors de la mise en place de programmes bénéficiant du soutien de l'État, la structuration et le développement des métiers liés à l'efficacité énergétique. Le même responsable a rappelé, dans le même sens, que l'ambition du Maroc était de porter la part des énergies renouvelables à plus de 52% d'ici 2030, ainsi que d'accélérer le rythme de développement des énergies renouvelables afin de renforcer la souveraineté énergétique du Maroc, réduire le coût de l'énergie et se positionner en tant qu’économie sans carbone dans les décennies à venir.
Abordant le dossier de la Société anonyme marocaine de l'industrie du raffinage, communément appelée la SAMIR, M. Sidki a indiqué qu’elle avait été créée en 1959 par l’État avant qu’elle ne soit entièrement privatisée en 1997, rappelant que cette entreprise assurait en 2014 jusqu’à 50% des besoins du marché national en termes d’hydrocarbures et jusqu’à sa fermeture définitive en 2015. Cette année a marqué également la libéralisation des prix des produits pétroliers liquides et l’adoption de nouvelles caractéristiques pour les produits pétroliers, en incluant notamment l'essence 10 comme carburant moins polluant pour l'environnement, avant la promulgation de la loi modifiant et complétant le Décret Royal réglementant le secteur des hydrocarbures le 17 mars 2016.