Le document souligne, dans ce sens, le besoin urgent d'innovation et d'adaptation dans la gestion de l'eau, dans un contexte marqué par des pressions croissantes sur les systèmes d'approvisionnement en eau découlant de plusieurs défis mondiaux tels que les changements climatiques, la croissance démographique, l'urbanisation rapide, la dégradation des sols et la pollution.
Les modèles de gouvernance et de développement des infrastructures doivent évoluer pour faire face à ces défis complexes, note la Déclaration, relevant qu'il est nécessaire de promouvoir l'innovation éthique et responsable dans la gestion de l'eau, afin d'accélérer la réalisation de l'objectif de développement durable (ODD) 6.
La Déclaration préconise également d'investir dans l'adaptation et l'atténuation des changements climatiques en priorisant des infrastructures d'eau résilientes et des solutions à faible teneur en carbone, telles que le dessalement de l'eau de mer à l'aide d'énergies renouvelables, la réutilisation des eaux usées, la récolte des eaux de pluie, outre l'amélioration de la gestion des catastrophes et risques liés à l'eau. Elle encourage, par ailleurs, le renforcement de la coopération bilatérale, sous-régionale, régionale, internationale et multilatérale dans le domaine de l'eau, en partageant notamment les données, les technologies et les expertises.
En outre, le document met l'accent sur l'importance d'assurer une gouvernance participative de l'eau à travers l'engagement de toutes les parties prenantes, y compris les femmes, les jeunes, la société civile et les communautés locales, dans la conception et la mise en œuvre de solutions pour les problématiques liées à l'eau. Il s'agit aussi de renforcer la sensibilisation et la recherche scientifique autour de l'eau et de favoriser la mise en place de plateformes de coopération et d'innovation afin de surmonter collectivement les défis liés à l'eau.
La Déclaration appelle, de même, à mobiliser des ressources financières plus importantes, afin de garantir que tous les projets et investissements publics et privés soient résilients et innovants et contribuent activement à la sécurité et la résilience hydrique. Elle souligne également l'impératif de reconnaître la nature interconnectée de l'eau avec d'autres secteurs, en intégrant les aspects économiques, sociaux et environnementaux dans tous les processus de planification des ressources en eau, ainsi que de soutenir le droit à l'eau par le biais de politiques, de pratiques et d'une coopération internationale renforcée.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 19e édition du Congrès mondial de l'eau, coorganisée par le ministère de l'Équipement et de l'eau et l'Association internationale des ressources en eau (IWRA) sous le thème «L'eau dans un monde qui change : innovation et adaptation», a été l'occasion d'explorer des solutions innovantes, des stratégies et des approches adaptatives pour les ressources en eau dans un monde en changement permanent. Cet événement a ainsi offert une plateforme aux experts, praticiens, chercheurs, décideurs politiques, société civile et secteur privé pour échanger des connaissances, présenter des recherches novatrices, établir des partenariats et développer conjointement des solutions concrètes visant à relever les défis complexes de la gouvernance, de la sécurité et de la durabilité mondiales de l'eau.
La Déclaration de Marrakech, ayant sanctionné les travaux du Congrès, ainsi que les échanges tenus lors des séances plénières et des tables rondes ont souligné que la sécurité hydrique n’était plus seulement un objectif de développement, mais un impératif essentiel pour la paix, la stabilité et la prospérité économique et sociale, a relevé le ministre. Les participants, a-t-il ajouté, ont également convenu que les politiques traditionnelles ne suffisaient plus dans la gestion de la question de l'eau et que le monde avait besoin d’une approche innovante combinant technologies modernes, recherche scientifique, solutions fondées sur la nature, bonne gouvernance et coopération internationale. «La sécurité hydrique est une responsabilité collective et nous sommes capables, grâce à notre coopération, notre innovation et notre volonté partagée, de préserver ce droit vital pour chaque être humain, aujourd’hui et demain», a-t-il insisté.
M. Baraka a, par ailleurs, réaffirmé l’existence au Maroc d’une volonté nationale forte pour faire face aux défis croissants liés au changement climatique, précisant que cette volonté se concrétisait aujourd’hui à travers la conjugaison des efforts des autorités publiques, des acteurs économiques, de la société civile ainsi que des experts et chercheurs universitaires. «Nous sommes convaincus que l’action collective constitue la voie la plus efficace pour garantir la sécurité hydrique et assurer l’accès à l’eau pour tous les citoyens, dans toutes les régions du monde, sans exception», a-t-il souligné.
Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc réaffirme son engagement constant à être un partenaire actif, un pont entre les continents et un centre de réflexion et d’action commune pour un avenir hydrique sûr et durable, a-t-il ajouté. Le prochain Congrès mondial de l'eau, prévu à Istanbul en 2027, constituera une étape essentielle pour poursuivre cette dynamique, et une nouvelle opportunité pour traduire les principes affirmés dans la Déclaration de Marrakech en engagements concrets, réalisables, a conclu le ministre.
Pour sa part, le président de l'Association internationale des ressources en eau (IWRA), Yuanyuan Li, a mis en avant le franc succès de cette édition, avec des participants de plus de 80 pays ayant enrichi les discussions grâce à leurs recherches, leurs connaissances et leurs innovations. Les échanges fructueux lors de ce Congrès démontrent l'importance de la collaboration scientifique pour relever les défis hydriques dans un environnement en mutation, marqué par de nombreux défis majeurs, a-t-il souligné. De nombreuses recommandations et contributions pertinentes formulées à cette occasion pourront enrichir les débats et être explorées lors de la prochaine Conférence des Nations unies sur l’eau, qui sera co-organisée en 2026 par le Sénégal et les Émirats arabes unis, a ajouté M. Li. Et d'ajouter que la Déclaration de Marrakech revêt une grande importance puisqu'elle appelle à une action commune pour façonner l’avenir de la gouvernance mondiale de l’eau et contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 19e édition du Congrès mondial de l'eau, coorganisée par le ministère de l'Équipement et de l'eau et l'Association internationale des ressources en eau sous le thème «L'eau dans un monde qui change : innovation et adaptation», a été l'occasion d'explorer des solutions innovantes, des stratégies et des approches adaptatives pour les ressources en eau dans un monde en changement permanent. Cet événement a, ainsi, offert une plateforme aux experts, praticiens, chercheurs, décideurs politiques, société civile et secteur privé pour échanger des connaissances, présenter des recherches novatrices, établir des partenariats et développer conjointement des solutions concrètes visant à relever les défis complexes de la gouvernance, de la sécurité et de la durabilité mondiales de l'eau.
Les modèles de gouvernance et de développement des infrastructures doivent évoluer pour faire face à ces défis complexes, note la Déclaration, relevant qu'il est nécessaire de promouvoir l'innovation éthique et responsable dans la gestion de l'eau, afin d'accélérer la réalisation de l'objectif de développement durable (ODD) 6.
La Déclaration préconise également d'investir dans l'adaptation et l'atténuation des changements climatiques en priorisant des infrastructures d'eau résilientes et des solutions à faible teneur en carbone, telles que le dessalement de l'eau de mer à l'aide d'énergies renouvelables, la réutilisation des eaux usées, la récolte des eaux de pluie, outre l'amélioration de la gestion des catastrophes et risques liés à l'eau. Elle encourage, par ailleurs, le renforcement de la coopération bilatérale, sous-régionale, régionale, internationale et multilatérale dans le domaine de l'eau, en partageant notamment les données, les technologies et les expertises.
En outre, le document met l'accent sur l'importance d'assurer une gouvernance participative de l'eau à travers l'engagement de toutes les parties prenantes, y compris les femmes, les jeunes, la société civile et les communautés locales, dans la conception et la mise en œuvre de solutions pour les problématiques liées à l'eau. Il s'agit aussi de renforcer la sensibilisation et la recherche scientifique autour de l'eau et de favoriser la mise en place de plateformes de coopération et d'innovation afin de surmonter collectivement les défis liés à l'eau.
La Déclaration appelle, de même, à mobiliser des ressources financières plus importantes, afin de garantir que tous les projets et investissements publics et privés soient résilients et innovants et contribuent activement à la sécurité et la résilience hydrique. Elle souligne également l'impératif de reconnaître la nature interconnectée de l'eau avec d'autres secteurs, en intégrant les aspects économiques, sociaux et environnementaux dans tous les processus de planification des ressources en eau, ainsi que de soutenir le droit à l'eau par le biais de politiques, de pratiques et d'une coopération internationale renforcée.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 19e édition du Congrès mondial de l'eau, coorganisée par le ministère de l'Équipement et de l'eau et l'Association internationale des ressources en eau (IWRA) sous le thème «L'eau dans un monde qui change : innovation et adaptation», a été l'occasion d'explorer des solutions innovantes, des stratégies et des approches adaptatives pour les ressources en eau dans un monde en changement permanent. Cet événement a ainsi offert une plateforme aux experts, praticiens, chercheurs, décideurs politiques, société civile et secteur privé pour échanger des connaissances, présenter des recherches novatrices, établir des partenariats et développer conjointement des solutions concrètes visant à relever les défis complexes de la gouvernance, de la sécurité et de la durabilité mondiales de l'eau.
Nizar Baraka : le succès du 19e Congrès mondial de l'eau reflète la place du Maroc comme «laboratoire vivant» des solutions durables
Le succès de la 19e édition du Congrès mondial de l'eau reflète la place qu’occupe le Maroc en tant que «laboratoire vivant» des solutions durables, a indiqué, vendredi à Marrakech, le ministre de l'Équipement et de l'eau, Nizar Baraka. S'exprimant lors de la session de clôture du Congrès, M. Baraka a souligné que cet événement international avait été marqué, cinq jours durant, par des débats constructifs et des échanges scientifiques riches et fructueux, constituant une occasion unique de renouveler l’engagement collectif face aux enjeux liés à l’eau dans un monde en profonde mutation et confronté à des défis croissants.La Déclaration de Marrakech, ayant sanctionné les travaux du Congrès, ainsi que les échanges tenus lors des séances plénières et des tables rondes ont souligné que la sécurité hydrique n’était plus seulement un objectif de développement, mais un impératif essentiel pour la paix, la stabilité et la prospérité économique et sociale, a relevé le ministre. Les participants, a-t-il ajouté, ont également convenu que les politiques traditionnelles ne suffisaient plus dans la gestion de la question de l'eau et que le monde avait besoin d’une approche innovante combinant technologies modernes, recherche scientifique, solutions fondées sur la nature, bonne gouvernance et coopération internationale. «La sécurité hydrique est une responsabilité collective et nous sommes capables, grâce à notre coopération, notre innovation et notre volonté partagée, de préserver ce droit vital pour chaque être humain, aujourd’hui et demain», a-t-il insisté.
M. Baraka a, par ailleurs, réaffirmé l’existence au Maroc d’une volonté nationale forte pour faire face aux défis croissants liés au changement climatique, précisant que cette volonté se concrétisait aujourd’hui à travers la conjugaison des efforts des autorités publiques, des acteurs économiques, de la société civile ainsi que des experts et chercheurs universitaires. «Nous sommes convaincus que l’action collective constitue la voie la plus efficace pour garantir la sécurité hydrique et assurer l’accès à l’eau pour tous les citoyens, dans toutes les régions du monde, sans exception», a-t-il souligné.
Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc réaffirme son engagement constant à être un partenaire actif, un pont entre les continents et un centre de réflexion et d’action commune pour un avenir hydrique sûr et durable, a-t-il ajouté. Le prochain Congrès mondial de l'eau, prévu à Istanbul en 2027, constituera une étape essentielle pour poursuivre cette dynamique, et une nouvelle opportunité pour traduire les principes affirmés dans la Déclaration de Marrakech en engagements concrets, réalisables, a conclu le ministre.
Pour sa part, le président de l'Association internationale des ressources en eau (IWRA), Yuanyuan Li, a mis en avant le franc succès de cette édition, avec des participants de plus de 80 pays ayant enrichi les discussions grâce à leurs recherches, leurs connaissances et leurs innovations. Les échanges fructueux lors de ce Congrès démontrent l'importance de la collaboration scientifique pour relever les défis hydriques dans un environnement en mutation, marqué par de nombreux défis majeurs, a-t-il souligné. De nombreuses recommandations et contributions pertinentes formulées à cette occasion pourront enrichir les débats et être explorées lors de la prochaine Conférence des Nations unies sur l’eau, qui sera co-organisée en 2026 par le Sénégal et les Émirats arabes unis, a ajouté M. Li. Et d'ajouter que la Déclaration de Marrakech revêt une grande importance puisqu'elle appelle à une action commune pour façonner l’avenir de la gouvernance mondiale de l’eau et contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 19e édition du Congrès mondial de l'eau, coorganisée par le ministère de l'Équipement et de l'eau et l'Association internationale des ressources en eau sous le thème «L'eau dans un monde qui change : innovation et adaptation», a été l'occasion d'explorer des solutions innovantes, des stratégies et des approches adaptatives pour les ressources en eau dans un monde en changement permanent. Cet événement a, ainsi, offert une plateforme aux experts, praticiens, chercheurs, décideurs politiques, société civile et secteur privé pour échanger des connaissances, présenter des recherches novatrices, établir des partenariats et développer conjointement des solutions concrètes visant à relever les défis complexes de la gouvernance, de la sécurité et de la durabilité mondiales de l'eau.
