Le président du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou, a révélé hier que le Conseil a traité cette année pas moins de 200 opérations de concentration économique en 2023, malgré le relèvement du seuil de notification des concentrations économiques. Intervenant lors de la troisième réunion annuelle du Conseil avec les médias, tenue hier à Rabat, le haut responsable a indiqué que «le Conseil demeure engagé à faire prévaloir la solution à l'amiable dans les dossiers liés à la concurrence, au lieu de recourir à d'autres procédures», soulignant que «le Conseil tient compte de l'importance de protéger les droits des citoyens tout en veillant à ne pas nuire aux entreprises».
Le haut responsable, qui a indiqué que le Conseil a élargi les secteurs qu'il suit en termes de respect de la concurrence, a révélé que les dossiers les plus importants qui ont été traités sont ceux liés aux secteurs des hydrocarbures et des télécommunications. Deux secteurs pour lesquels le Conseil est parvenu à des décisions conciliantes.
Revenant par ailleurs sur le dossier des hydrocarbures, M. Rahhou a indiqué que les prix de ces produits d’énergie restaient libres, notant que la marge d’intervention du Conseil se situe au niveau de la vérification de l’existence d’une potentielle entente. Le président du Conseil a fait savoir que le chapitre relatif aux hydrocarbures était clos, suite à la sanction prononcée à l’égard de ces entreprises. Néanmoins, un accord a été signé entre le Conseil et les entreprises pour que ces dernières fournissent au Conseil pendant une période de trois mois des détails sur les prix.
«Nous avons effectivement constaté que les compagnies pétrolières appliquaient rapidement l'augmentation, quant à la réduction des prix, elle se faisait à un rythme lent, et c'est ce qui nous a poussé à les obliger à nous fournir régulièrement des données sur l'évolution des prix», a-t-il précisé, notant que le Conseil prévoit de suivre de près le secteur des carburants.
Questionné sur les raisons du rapprochement des prix affichés par les différentes entreprises de distribution des hydrocarbures, le président du Conseil de la concurrence a nié l’existence actuellement d’une entente, préférant parler d’une adaptation aux prix du marché.
Ainsi, chaque entreprise ajuste son prix en fonction de son évolution. M. Rahhou a par ailleurs fait savoir que le Conseil de la concurrence avait déjà sollicité le gouvernement afin de permettre l'entrée sur le marché de nouveaux acteurs dans le secteur des hydrocarbures afin de renforcer la concurrence.
Le haut responsable, qui a indiqué que le Conseil a élargi les secteurs qu'il suit en termes de respect de la concurrence, a révélé que les dossiers les plus importants qui ont été traités sont ceux liés aux secteurs des hydrocarbures et des télécommunications. Deux secteurs pour lesquels le Conseil est parvenu à des décisions conciliantes.
Revenant par ailleurs sur le dossier des hydrocarbures, M. Rahhou a indiqué que les prix de ces produits d’énergie restaient libres, notant que la marge d’intervention du Conseil se situe au niveau de la vérification de l’existence d’une potentielle entente. Le président du Conseil a fait savoir que le chapitre relatif aux hydrocarbures était clos, suite à la sanction prononcée à l’égard de ces entreprises. Néanmoins, un accord a été signé entre le Conseil et les entreprises pour que ces dernières fournissent au Conseil pendant une période de trois mois des détails sur les prix.
«Nous avons effectivement constaté que les compagnies pétrolières appliquaient rapidement l'augmentation, quant à la réduction des prix, elle se faisait à un rythme lent, et c'est ce qui nous a poussé à les obliger à nous fournir régulièrement des données sur l'évolution des prix», a-t-il précisé, notant que le Conseil prévoit de suivre de près le secteur des carburants.
Questionné sur les raisons du rapprochement des prix affichés par les différentes entreprises de distribution des hydrocarbures, le président du Conseil de la concurrence a nié l’existence actuellement d’une entente, préférant parler d’une adaptation aux prix du marché.
Ainsi, chaque entreprise ajuste son prix en fonction de son évolution. M. Rahhou a par ailleurs fait savoir que le Conseil de la concurrence avait déjà sollicité le gouvernement afin de permettre l'entrée sur le marché de nouveaux acteurs dans le secteur des hydrocarbures afin de renforcer la concurrence.