Invitée à une conférence-débat organisée par la Fondation Lafqui Titouani, Leïla Benali, ministre de la Transition énergétique et du développement durable, a détaillé les avancées et défis du secteur énergétique au Maroc. Dans un discours truffé de chiffres et de perspectives stratégiques, elle a insisté sur l’accélération des investissements dans les énergies renouvelables, la réforme du secteur des hydrocarbures et les ambitions du pays en matière de stockage et de régulation énergétique.
Dès le début de son intervention, Leïla Benali a mis en avant l’essor des énergies renouvelables sous son mandat. «Dès la première année, nous avons multiplié par 15 le nombre de licences accordées pour des projets d’énergies renouvelables», a-t-elle affirmé. Un tournant majeur qui s’est accompagné d’une explosion des investissements, passant de 1,5 milliard de dirhams (MMDH) annuels à 6 MMDH entre 2023 et 2024. Cette dynamique a également impacté l’emploi dans le secteur. «Nous avons multiplié par 11 le nombre d’emplois créés dans les énergies renouvelables», a précisé la ministre, tout en soulignant que les infrastructures électriques ont vu leur budget multiplié par 5, notamment pour moderniser et adapter le réseau aux nouvelles exigences du mix énergétique.
La ministre a également tenu à évacuer les accusations de conflits d’intérêts dans la gestion du secteur, affirmant que «toute l’activité des hydrocarbures avait été digitalisée afin d’éliminer toute intervention humaine dans la fixation des prix et des marges bénéficiaires». Elle a ajouté que le Conseil de la concurrence se penchait actuellement sur la définition de ces marges afin d’améliorer la transparence du marché.
Dès le début de son intervention, Leïla Benali a mis en avant l’essor des énergies renouvelables sous son mandat. «Dès la première année, nous avons multiplié par 15 le nombre de licences accordées pour des projets d’énergies renouvelables», a-t-elle affirmé. Un tournant majeur qui s’est accompagné d’une explosion des investissements, passant de 1,5 milliard de dirhams (MMDH) annuels à 6 MMDH entre 2023 et 2024. Cette dynamique a également impacté l’emploi dans le secteur. «Nous avons multiplié par 11 le nombre d’emplois créés dans les énergies renouvelables», a précisé la ministre, tout en soulignant que les infrastructures électriques ont vu leur budget multiplié par 5, notamment pour moderniser et adapter le réseau aux nouvelles exigences du mix énergétique.
Hydrocarbures : plus de transparence et diversification des acteurs
Concernant le secteur des hydrocarbures, Mme Benali a mis en avant les efforts de régulation et d’ouverture du marché. «Nous avons élargi la concurrence en augmentant le nombre de distributeurs de 19 à 35, avec la création de 600 nouvelles stations-service, générant 3.500 emplois», a-t-elle souligné.La ministre a également tenu à évacuer les accusations de conflits d’intérêts dans la gestion du secteur, affirmant que «toute l’activité des hydrocarbures avait été digitalisée afin d’éliminer toute intervention humaine dans la fixation des prix et des marges bénéficiaires». Elle a ajouté que le Conseil de la concurrence se penchait actuellement sur la définition de ces marges afin d’améliorer la transparence du marché.
