Alors que la grève nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie entre dans sa septième semaine, le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, est sorti enfin de son mutisme pour défendre sa décision de réduire les années d’études en médecine générale de 7 à 6 ans.
Lundi dernier, face aux députés, il a tenu à mettre cette décision dans son contexte, rappelant ainsi qu’elle s’inscrit dans la lignée de la mise en œuvre du Chantier Royal de la généralisation de la couverture sociale, et tout particulièrement l’axe qui a trait à la mise à niveau du système de santé et à l’amélioration des prestations de soins pour l’ensemble des catégories de la population.
Intervenant dans le cadre de la séance des questions orales organisée à la Chambre des représentants, le ministre n’a pas fait dans la dentelle, mettant ainsi en garde contre toute tentative de récupération de ce dossier à des fins politiques. Pour lui, ce dossier transcende le clivage majorité-opposition et ne doit pas être politisé.
«Contrairement à ce qu’affirment les étudiants en médecine sur une éventuelle perte de plusieurs heures de formation à cause de la suppression de la septième année d’études, la dernière année n’a jamais été consacrée aux cours. Elle a toujours été dédiée aux stages au niveau des provinces et régions. Aujourd’hui, avec la suppression de cette année, nous proposons aux étudiants de démarrer directement leur carrière», précise le ministre tout en rappelant que cette formule n’est pas propre au Royaume, puisque le même cursus de formation est adopté en Espagne, en Allemagne et en Italie, sachant que d’autres pays proposent une durée d’étude plus courte. Il s’agit notamment de l’Irlande où les études en médecine ne dépassent pas cinq années et des États-Unis où ce genre formation se fait en quatre années.
«Ce n’est qu’en France et dans quelques pays francophones que la durée des études de médecine s’étend sur 7 années. Donc je réponds à ceux qui défendent le maintien de la 7e année d’études pour permettre aux étudiants marocains de poursuivre leur troisième cycle en France que le Maroc forme ses étudiants pour exercer au Maroc», a martelé M. Miraoui précisant que le coût des études en médecine demeure le plus cher et se monte à 70.000 DH par année pour chaque étudiant.
Il convient de rappeler que la Commission nationale des étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie au Maroc avait annoncé lundi dernier sa décision de poursuivre son mouvement de protestation et son boycott des cours magistraux, des examens et des stages aux sein des structures hospitalières pour protester contre la réduction du cursus de formation à 6 années au lieu des 7 années auparavant et «l’absence de visibilité» s’agissant de cette réforme. Les étudiants avaient ainsi exigé l’engagement d’un dialogue urgent avec le ministère pour suspendre leur mouvement de protestation.
Lundi dernier, face aux députés, il a tenu à mettre cette décision dans son contexte, rappelant ainsi qu’elle s’inscrit dans la lignée de la mise en œuvre du Chantier Royal de la généralisation de la couverture sociale, et tout particulièrement l’axe qui a trait à la mise à niveau du système de santé et à l’amélioration des prestations de soins pour l’ensemble des catégories de la population.
Intervenant dans le cadre de la séance des questions orales organisée à la Chambre des représentants, le ministre n’a pas fait dans la dentelle, mettant ainsi en garde contre toute tentative de récupération de ce dossier à des fins politiques. Pour lui, ce dossier transcende le clivage majorité-opposition et ne doit pas être politisé.
«Contrairement à ce qu’affirment les étudiants en médecine sur une éventuelle perte de plusieurs heures de formation à cause de la suppression de la septième année d’études, la dernière année n’a jamais été consacrée aux cours. Elle a toujours été dédiée aux stages au niveau des provinces et régions. Aujourd’hui, avec la suppression de cette année, nous proposons aux étudiants de démarrer directement leur carrière», précise le ministre tout en rappelant que cette formule n’est pas propre au Royaume, puisque le même cursus de formation est adopté en Espagne, en Allemagne et en Italie, sachant que d’autres pays proposent une durée d’étude plus courte. Il s’agit notamment de l’Irlande où les études en médecine ne dépassent pas cinq années et des États-Unis où ce genre formation se fait en quatre années.
«Ce n’est qu’en France et dans quelques pays francophones que la durée des études de médecine s’étend sur 7 années. Donc je réponds à ceux qui défendent le maintien de la 7e année d’études pour permettre aux étudiants marocains de poursuivre leur troisième cycle en France que le Maroc forme ses étudiants pour exercer au Maroc», a martelé M. Miraoui précisant que le coût des études en médecine demeure le plus cher et se monte à 70.000 DH par année pour chaque étudiant.
Hausse des inscriptions de 38% dans les facultés
Abordant la question de l’augmentation du nombre des inscriptions, le chef de ce département a concédé que l’année 2023 a connu une hausse de l’effectif des étudiants de 38%, ainsi que l’ouverture de nouvelles facultés, notamment à Béni-Mellal, Guelmim et Errachidia, ce qui a donné plus de chance aux étudiants relevant de ces régions d’intégrer ces facultés prestigieuses. Le responsable gouvernemental n’a pas manqué dans ce sens de citer les mesures prises pour accompagner cette évolution, notant que le ministère œuvre actuellement à la conclusion de conventions avec des structures de santé privées ainsi qu’à l’amélioration du taux d’encadrement à travers le recrutement de 536 enseignants cette année, ce qui permettra de passer de 16 étudiants pour chaque enseignant à 13 étudiants.Il convient de rappeler que la Commission nationale des étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie au Maroc avait annoncé lundi dernier sa décision de poursuivre son mouvement de protestation et son boycott des cours magistraux, des examens et des stages aux sein des structures hospitalières pour protester contre la réduction du cursus de formation à 6 années au lieu des 7 années auparavant et «l’absence de visibilité» s’agissant de cette réforme. Les étudiants avaient ainsi exigé l’engagement d’un dialogue urgent avec le ministère pour suspendre leur mouvement de protestation.