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Guelmim-Oued Noun, une région en pleine transformation

La région de Guelmim-Oued Noun est en pleine transformation. Grâce aux efforts conjoints de l’État et des élus locaux, cette région connaît une dynamique de développement impressionnante. Lors d’une entrevue avec la présidente de la région, nous avons exploré les progrès, les défis et les visions pour l’avenir. Voici un aperçu détaillé de cette discussion.

Mbarka Bouaïda.
Mbarka Bouaïda.
Sous l’impulsion du Conseil de la région présidé par Mbarka Bouaïda, Guelmim-Oued Noun semble avoir trouvé un nouveau souffle depuis 2019. En s’appuyant sur les outils de la régionalisation avancée et en multipliant les partenariats stratégiques, elle espère rattraper son retard de développement et créer une dynamique économique positive. Les prochaines années seront cruciales pour concrétiser les nombreux projets lancés et atteindre les objectifs ambitieux fixés par la présidente en matière d’emploi et de transition écologique. L’engagement et la vision de Mbarka Bouaïda pourraient bien faire de Guelmim-Oued Noun un modèle de développement régional pour l’ensemble du Maroc.

La fin des blocages politiques dans la région de Guelmim-Oued Noun

Après une période tumultueuse qui avait conduit à la suspension temporaire du Conseil régional, la situation s’est nettement améliorée depuis 2019. Mbarka Bouaïda affirme avec conviction que les soucis politiques appartiennent désormais au passé. Le dialogue a permis d’atteindre un compromis et de débloquer une situation qui paralysait le développement régional. Aujourd’hui, la présidente préfère parler de déblocage et de développement, signe d’un nouveau départ pour Guelmim-Oued Noun.

Guelmim-Oued Noun : Un rattrapage rapide des retards

Dès sa prise de fonction en juillet 2019, Mbarka Bouaïda et sa nouvelle équipe se sont fixé comme priorité de rattraper le temps perdu. En l’espace de deux ans seulement, ils ont réussi à faire valider un plan de développement régional, un schéma régional d’aménagement territorial sur 25 ans et un contrat État-région de 5,5 milliards de dirhams couvrant 37 projets stratégiques. Cette accélération sans précédent s’est traduite par le lancement de plusieurs programmes ambitieux, allant de l’achèvement du Plan de développement intégré à un nouveau Plan de développement régional de 11,6 milliards de dirhams pour 96 projets.

Des outils pour accélérer le développement

Pour concrétiser ces ambitions, la région s’est dotée de nouveaux outils sous l’impulsion de sa présidente. Le recrutement de personnel qualifié a permis de renforcer les compétences internes, tandis que la création d’une Agence régionale d’exécution des projets, opérationnelle depuis 18 mois, a accéléré la mise en œuvre des chantiers. Mbarka Bouaïda annonce également la mise en place prochaine de Sociétés de développement régional dédiées au tourisme, à la culture et à l’aménagement. Ces structures innovantes devraient permettre à la région d’aller plus vite dans le déploiement de ses projets et de rattraper définitivement son retard.

Des défis économiques majeurs

Malgré ces avancées, Mbarka Bouaïda ne cache pas les défis économiques auxquels la région reste confrontée. Guelmim-Oued Noun affiche l’un des taux de chômage les plus élevés du Maroc et peine encore à attirer les investissements privés. Pour y remédier, la stratégie régionale mise sur le désenclavement et la création d’emplois. Le développement du réseau routier a déjà permis de mieux connecter les provinces entre elles, tandis qu’une nouvelle voie express promet de réduire considérablement les temps de trajet. Parallèlement, la région s’est fixé l’objectif ambitieux de bénéficier du potentiel de création d’emplois qui sont estimés jusqu’à 50.000 emplois à l’horizon 2036 dans le secteur des énergies renouvelables.

Vers une région décarbonée

Au-delà du développement économique, Mbarka Bouaïda affiche une ambition environnementale forte pour Guelmim-Oued Noun. La présidente espère faire de sa région un modèle en matière de transition écologique, avec l’objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2036. Un pari audacieux qu’elle juge réalisable compte tenu de la taille et de la densité des projets en cours dans la région.

La régionalisation avancée comme accélérateur

Pour Mbarka Bouaïda, la régionalisation avancée joue un rôle crucial dans le développement de Guelmim-Oued Noun. Elle estime que l’implication directe des régions permet d’accélérer considérablement la mise en œuvre des projets au niveau local. La présidente cite notamment l’exemple de la gestion de l’eau, où le partenariat entre l’État et la région a permis des avancées rapides. Convaincue du succès du processus de régionalisation, elle appelle néanmoins à renforcer la déconcentration administrative et à augmenter les moyens financiers des régions pour amplifier cette dynamique positive.

Des progrès mais des chantiers encore en attente

Si certains projets avancent à grands pas, comme le programme de réduction des disparités territoriales, d’autres accusent encore du retard. C’est notamment le cas dans l’enseignement supérieur, où Mbarka Bouaïda plaide pour la création rapide d’une université dans la région. La présidente appelle également à accélérer le lancement de projets structurants essentiels pour l’avenir économique et environnemental de la région, comme la station de dessalement.

Vers un «programme d’urgence» pour le milieu rural

Face à l’augmentation de la population rurale, Mbarka Bouaïda et son équipe préparent un «programme d’urgence» ambitieux. Doté d’un budget de 1,2 milliard de dirhams sur 4 ans, ce plan vise à améliorer rapidement les conditions de vie dans les campagnes. La présidente insiste sur la nécessité d’agir vite et efficacement, en limitant le nombre de partenaires pour gagner en efficacité.
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