À près de trois semaines de la rentrée scolaire, la vente de fournitures et de manuels scolaires bat déjà son plein. Les librairies scolaires connaissent un grand afflux, bien avant que les écoles n’ouvrent leurs portes. Les professionnels du secteur parlent d’un bon approvisionnement du marché en livres scolaires et se disent optimistes quant au bon déroulement de cette rentrée qui représente la période où ils réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaires.
Pour cette année, les prix des manuels scolaires et des livres produits localement restent pratiquement inchangés, comme ceux des fournitures scolaires qui restent abordables. Mais ce n’est pas le cas pour les livres et manuels importés. En effet, plusieurs parents ont fait part au «Matin» de leur étonnement de la hausse considérables des prix des livres importés, particulièrement les manuels en langue française et en langue anglaise, qui ont connu une augmentation allant de 10 à 15 DH.
Pour le président de l’Association régionale des librairies de Casablanca-Settat et président honoraire de l’Association des libraires du Maroc, Rachid Bennani, cette hausse est injustifiée du fait depuis l’année dernière notamment le prix du papier ou de l’impression n’a pas changé. «Force est de constater que les importateurs des livres imposent leur propre prix sans tenir compte de la bourse du citoyen et de l’impact d’une éventuelle hausse sur le budget des familles, particulièrement celles n’ayant pas un revenu important», souligne-t-il. Dans sa déclaration au «Matin», M. Bennani a saisi l’occasion également pour dénoncer la mauvaise pratique relevée chez certaines écoles qui persistent à vendre les livres scolaires. Une pratique que les professionnels jugent anticoncurrentielle, voire «illégale, immorale et irresponsable».
Pour cette année, les prix des manuels scolaires et des livres produits localement restent pratiquement inchangés, comme ceux des fournitures scolaires qui restent abordables. Mais ce n’est pas le cas pour les livres et manuels importés. En effet, plusieurs parents ont fait part au «Matin» de leur étonnement de la hausse considérables des prix des livres importés, particulièrement les manuels en langue française et en langue anglaise, qui ont connu une augmentation allant de 10 à 15 DH.
Pour le président de l’Association régionale des librairies de Casablanca-Settat et président honoraire de l’Association des libraires du Maroc, Rachid Bennani, cette hausse est injustifiée du fait depuis l’année dernière notamment le prix du papier ou de l’impression n’a pas changé. «Force est de constater que les importateurs des livres imposent leur propre prix sans tenir compte de la bourse du citoyen et de l’impact d’une éventuelle hausse sur le budget des familles, particulièrement celles n’ayant pas un revenu important», souligne-t-il. Dans sa déclaration au «Matin», M. Bennani a saisi l’occasion également pour dénoncer la mauvaise pratique relevée chez certaines écoles qui persistent à vendre les livres scolaires. Une pratique que les professionnels jugent anticoncurrentielle, voire «illégale, immorale et irresponsable».
«Au moment où l’on s’attend à ce que les établissements scolaires remplissent pleinement leur mission d’éducation et de formation, on est surpris de les voir attirés par l’appât le gain, en exploitant les parents d’élèves et en les contraignant de façon indirecte à l’achat des manuels et livres scolaires qu’ils proposent. Ces pratiques nuisent énormément au commerce des libraires», regrette M. Bennani, tout en saluant les mesures prises par l’Académie régionale de l’éducation et de la formation relevant de la région de Tétouan qui a interdit cette pratique. Le même intervenant n’a pas manqué d’exprimer son souhait de voir les autres Académies lui emboiter le pas en interdisant définitivement cette pratique, afin de protéger les libraires qui souffrent déjà de la baisse de leur activité durant les autres mois de l’année.