Le secteur de la santé risque d’être de nouveau secoué par une nouvelle vague de protestations. La Fédération nationale du secteur de la santé, affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT), a annoncé la réactivation de son programme militant. Le syndicat a ainsi appelé ses bureaux provinciaux et régionaux à organiser des sit-in simultanés, jeudi 26 septembre, devant les différentes délégations régionales du ministère de la Santé et à se préparer pour engager d’autres formes de protestation.
Dans un communiqué publié récemment, le syndicat a indiqué que ces protestations visaient à dénoncer l'échec du ministère de la Santé et du gouvernement à respecter leurs engagements envers la classe de la santé. La formation syndicale a par ailleurs annoncé son rejet catégorique des «mesures portant atteinte aux acquis de la classe ouvrière marocaine, que le gouvernement cherche à faire adopter en dehors du processus du dialogue social», citant à titre d’exemple le projet de loi sur le droit de grève, les lois sur la retraite, ou encore le projet de loi visant à fusionner la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale et la Caisse nationale de sécurité sociale. L’organisation syndicale a tenu par ailleurs à saluer la position de l’UMT vis-à-vis de ces différents dossiers et les efforts qu’il a engagés pour freiner l’aboutissement de ces projets.
Sur un autre registre, la Fédération nationale de la santé a lancé un appel insistant au gouvernement en vue de préserver les avantages du statut général de la fonction publique et de respecter le droit des femmes et des hommes de santé des services extérieurs à choisir entre la mutation spontanée ou le rattachement à un poste au niveau des Groupement sanitaires territoriaux (GST). L’UMT souligne en outre la nécessité de l’adoption d’une approche participative dans la préparation de la nouvelle structure organisationnelle de l'administration centrale.
Le même syndicat appelle par ailleurs à la modification des articles 15, 16, 17 et 18 de la loi 22.08 relative à la création des groupements sanitaires territoriaux et à une révision complète de la loi 22.09, relative aux garanties essentielles accordées aux ressources humaines des métiers de la santé, tout en retirant les décrets «adoptés unilatéralement au Conseil du gouvernement daté du 11 juillet 2024». Le syndicat insiste par ailleurs sur l’importance de garantir un équilibre dans la représentativité de toutes les catégories des femmes et des hommes du secteur de la santé au sein des conseils d'administration des groupements sanitaires territoriaux, au niveau de l'Agence marocaine du médicament et des produits de santé et de l'Agence marocaine du sang et de ses dérivés.
Enfin, la Fédération affiliée à l’UMT appelle à la mise en œuvre de toutes les dispositions prévues dans le cadre du procès-verbal signé le 26 janvier 2024 avec le ministre de la santé, appelant le Chef du gouvernement à trancher sur les points litigieux et à engager un dialogue sérieux en vue de mettre en œuvre les autres points restés en suspens. Il convient de rappeler que la Fédération nationale de la santé avait décidé de suspendre les mesures de protestation annoncées précédemment et qui étaient prévues les lundi 29 juillet, mercredi 31 juillet ainsi que durant le mois d’août 2024, et de les reporter au mois de septembre.
Dans un communiqué publié récemment, le syndicat a indiqué que ces protestations visaient à dénoncer l'échec du ministère de la Santé et du gouvernement à respecter leurs engagements envers la classe de la santé. La formation syndicale a par ailleurs annoncé son rejet catégorique des «mesures portant atteinte aux acquis de la classe ouvrière marocaine, que le gouvernement cherche à faire adopter en dehors du processus du dialogue social», citant à titre d’exemple le projet de loi sur le droit de grève, les lois sur la retraite, ou encore le projet de loi visant à fusionner la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale et la Caisse nationale de sécurité sociale. L’organisation syndicale a tenu par ailleurs à saluer la position de l’UMT vis-à-vis de ces différents dossiers et les efforts qu’il a engagés pour freiner l’aboutissement de ces projets.
Sur un autre registre, la Fédération nationale de la santé a lancé un appel insistant au gouvernement en vue de préserver les avantages du statut général de la fonction publique et de respecter le droit des femmes et des hommes de santé des services extérieurs à choisir entre la mutation spontanée ou le rattachement à un poste au niveau des Groupement sanitaires territoriaux (GST). L’UMT souligne en outre la nécessité de l’adoption d’une approche participative dans la préparation de la nouvelle structure organisationnelle de l'administration centrale.
Le même syndicat appelle par ailleurs à la modification des articles 15, 16, 17 et 18 de la loi 22.08 relative à la création des groupements sanitaires territoriaux et à une révision complète de la loi 22.09, relative aux garanties essentielles accordées aux ressources humaines des métiers de la santé, tout en retirant les décrets «adoptés unilatéralement au Conseil du gouvernement daté du 11 juillet 2024». Le syndicat insiste par ailleurs sur l’importance de garantir un équilibre dans la représentativité de toutes les catégories des femmes et des hommes du secteur de la santé au sein des conseils d'administration des groupements sanitaires territoriaux, au niveau de l'Agence marocaine du médicament et des produits de santé et de l'Agence marocaine du sang et de ses dérivés.
Enfin, la Fédération affiliée à l’UMT appelle à la mise en œuvre de toutes les dispositions prévues dans le cadre du procès-verbal signé le 26 janvier 2024 avec le ministre de la santé, appelant le Chef du gouvernement à trancher sur les points litigieux et à engager un dialogue sérieux en vue de mettre en œuvre les autres points restés en suspens. Il convient de rappeler que la Fédération nationale de la santé avait décidé de suspendre les mesures de protestation annoncées précédemment et qui étaient prévues les lundi 29 juillet, mercredi 31 juillet ainsi que durant le mois d’août 2024, et de les reporter au mois de septembre.