Le sort du futur statut unifié des fonctionnaires de l’Éducation nationale et, partant, la paix sociale dans l’enseignement restent toujours otages des fortes divergences qui divisent les acteurs «représentatifs» du secteur. Alors que d’un côté, la commission ministérielle en charge du traitement des problématiques relatives au statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale et les cinq syndicats les plus représentatifs (Fédération nationale de l’enseignement-UMT, le Syndicat national de l’enseignement-CDT, la Fédération libre de l’éducation-UGTM, la Fédération national de l’enseignement-FNE et le Syndicat national de l’enseignement-FDT) tiennent des réunions marathon pour réviser point par point le décret devant abroger le décret approuvé le 6 octobre 2023, portant sur le statut unifié des fonctionnaires du département de l’Éducation nationale, de l’autre, la coordination nationale du secteur de l’éducation (qui regroupe 22 coordinations catégorielles) annonce la poursuite des grèves avec un nouveau débrayage de trois jours de mercredi à vendredi.
Cette prise de position radicale est motivée par le fait que les conclusions des accords des 10 et 26 décembre dernier auraient été décevantes pour le fonctionnaire de l’Éducation nationale. Dans son communiqué, la coordination accuse le gouvernement de faire la sourde oreille aux revendications de ce corps professionnel, faisant ainsi monter la crise d’un cran. Dans son communiqué, la coordination confirme également son attachement à «toutes les revendications légitimes soumises au Chef du gouvernement et au département de tutelle», à la satisfaction de «toutes les revendications en suspens, qu’elles soient générales ou catégorielles», à «l’application des accords antérieurs avec effet rétroactif inconditionnel» et à «l’unité du corps professionnel de l’éducation nationale», tout en condamnant les tentatives visant à fractionner les rangs de ce corps et imputant la responsabilité du temps scolaire perdu à toutes les parties gouvernementales «qui ont fait marche arrière en ce qui concerne leur engagement à dialoguer de manière positive avec les acteurs concernés».
Il est à rappeler que le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avait annoncé le 27 novembre dernier le gel du nouveau statut unifié des fonctionnaires de l’Éducation nationale en vue de sa révision en profondeur. M. Akhannouch avait également annoncé que la date butoir pour présenter le décret relatif au statut révisé était le 15 janvier courant.
Cette prise de position radicale est motivée par le fait que les conclusions des accords des 10 et 26 décembre dernier auraient été décevantes pour le fonctionnaire de l’Éducation nationale. Dans son communiqué, la coordination accuse le gouvernement de faire la sourde oreille aux revendications de ce corps professionnel, faisant ainsi monter la crise d’un cran. Dans son communiqué, la coordination confirme également son attachement à «toutes les revendications légitimes soumises au Chef du gouvernement et au département de tutelle», à la satisfaction de «toutes les revendications en suspens, qu’elles soient générales ou catégorielles», à «l’application des accords antérieurs avec effet rétroactif inconditionnel» et à «l’unité du corps professionnel de l’éducation nationale», tout en condamnant les tentatives visant à fractionner les rangs de ce corps et imputant la responsabilité du temps scolaire perdu à toutes les parties gouvernementales «qui ont fait marche arrière en ce qui concerne leur engagement à dialoguer de manière positive avec les acteurs concernés».
La commission ministérielle et les syndicats finalisent la révision du statut unifié de l'Education
De leur côté, la commission ministérielle en charge du traitement des problématiques relatives au statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale et les représentants des cinq syndicats les plus représentatifs ont tenu une deuxième réunion mercredi pour finaliser la révision de l’accord unifié, qui a été gelé depuis le 27 novembre. Selon une source syndicale, la réunion de mercredi a porté sur la révision d’une quarantaine d’articles (les derniers) avant l’envoi du nouveau statut révisé au secrétariat général du gouvernement. Le nouveau statut sera également présenté lors d’une réunion nationale à laquelle participeront les secrétaires et coordinateurs des sections territoriales des syndicats, ajoute notre source.Il est à rappeler que le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avait annoncé le 27 novembre dernier le gel du nouveau statut unifié des fonctionnaires de l’Éducation nationale en vue de sa révision en profondeur. M. Akhannouch avait également annoncé que la date butoir pour présenter le décret relatif au statut révisé était le 15 janvier courant.