À l’Invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Président de la République française et Mme Brigitte Macron effectuent une visite officielle au Royaume du Maroc du lundi 28 au mercredi 30 octobre courant. Cette visite d’État s’inscrit dans l’ambition de refondation du partenariat d’exception qui lie Rabat et Paris.
En effet, la France et le Maroc entretiennent des relations diplomatiques denses. Ces liens sont marqués par un dialogue régulier depuis les années 1990. Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait choisi la France pour effectuer sa première visite d’État à l’étranger en mars 2000. Le renforcement du dialogue politique s’illustre par la tenue de Rencontres de haut niveau (RHN) mises en place depuis 1997 et qui se tiennent régulièrement au niveau des Chefs de gouvernement. Ces réunions ont abouti à la conclusion de nombreux accords de partenariats dans le domaine de la jeunesse, l’insertion professionnelle, la formation et l’emploi, le développement économique et la compétitivité des territoires, la décentralisation et la mobilité, le climat et l’environnement, la projection commune vers l’Afrique.Des relations ancrées dans l’Histoire
La relation bilatérale est remarquable de par sa longévité et sa proximité. Les relations diplomatiques sont anciennes. La France a été au XIVe siècle le premier pays européen à envoyer un consul au Maroc. Depuis l’Indépendance du Maroc, les deux pays ont construit un partenariat d’exception. «Il n’a pas d’équivalent, ni pour la France, ni pour le Maroc», souligne un document rendu public par l’Élysée à la veille de la visite de M. Macron. «Il repose sur des liens très denses, à tous les niveaux, et sur une grande confiance. Ces liens ne cessent de se développer chaque jour, grâce aux millions de Marocains et Français qui, ensemble, vivent, dialoguent et entreprennent», ajoute le même document.
Pour rappel, le Président de la République s’était rendu au Maroc en juin 2017, pour sa première visite bilatérale hors d’Europe, puis en novembre 2018 pour l’inauguration, aux côtés de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, de la Ligne à grande vitesse reliant Tanger à Kénitra, fruit d’un partenariat bilatéral entre la SNCF et l’ONCF. Les Rencontres de haut niveau se tiennent régulièrement au niveau des Chefs de gouvernement. Mises en place depuis 1997, elles ont permis de rapprocher notre dialogue politique du niveau de celui que nous entretenons avec nos partenaires européens les plus proches. Elles témoignent de la solidarité de la France avec le Maroc. Après la XIIIe RHN à Rabat le 15 et 16 novembre 2017, la XIVe RHN s’est tenue à Paris le 19 décembre 2019 en présence des deux chefs de gouvernement et d’une importante délégation ministérielle comprenant dix ministres de part et d’autre. Mais malgré leur densité, les relations entre les deux pays avaient besoin d’un nouvel élan pour se relancer dans un contexte géopolitique mondial en perpétuelle mutation.
Pour rappel, le Président de la République s’était rendu au Maroc en juin 2017, pour sa première visite bilatérale hors d’Europe, puis en novembre 2018 pour l’inauguration, aux côtés de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, de la Ligne à grande vitesse reliant Tanger à Kénitra, fruit d’un partenariat bilatéral entre la SNCF et l’ONCF. Les Rencontres de haut niveau se tiennent régulièrement au niveau des Chefs de gouvernement. Mises en place depuis 1997, elles ont permis de rapprocher notre dialogue politique du niveau de celui que nous entretenons avec nos partenaires européens les plus proches. Elles témoignent de la solidarité de la France avec le Maroc. Après la XIIIe RHN à Rabat le 15 et 16 novembre 2017, la XIVe RHN s’est tenue à Paris le 19 décembre 2019 en présence des deux chefs de gouvernement et d’une importante délégation ministérielle comprenant dix ministres de part et d’autre. Mais malgré leur densité, les relations entre les deux pays avaient besoin d’un nouvel élan pour se relancer dans un contexte géopolitique mondial en perpétuelle mutation.
2024, une année charnière
Dès le premier semestre 2024, les prémices d’un partenariat réinventé font jour. Dans ce cadre, la France a marqué son attachement constant aux enjeux de sécurité nationale pour le Royaume du Maroc, et notamment s’agissant de la question du Sahara. «Le Président a souhaité préciser cette position, pour l’actualiser au vu des évolutions intervenues (consensus international de plus en plus large et développement économique et social des territoires concernés) et pour l’inscrire dans le cadre de la vision stratégique que nous avons de notre relation avec le Maroc», indique le document élyséen. Ainsi, dans un courrier adressé à S.M. le Roi à l’occasion de la Fête du Trône, le 30 juillet 2024, le président de la République a indiqué qu’il «considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine». Le plan d’autonomie du Maroc de 2007 «constitue la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies». Paris «soutient les efforts du Secrétaire général des Nations unies et de son Envoyé personnel» à cet égard.
Après cette décision majeure de la diplomatie française, la voie a été tracée pour jeter les bases d’un partenariat plus fort et plus ambitieux. Rabat et Paris semblent dès lors déterminés plus que jamais à écrire une nouvelle page de leur histoire singulière. La visite du Président Emmanuel Macron est l’occasion propice pour le faire. Selon le programme prévisionnel de ce déplacement présidentiel rendu public par l’Élysée, cette visite a été minutieusement préparée sur le plan protocolaire pour refléter le caractère exceptionnel de cet événement et pour marquer le nouveau départ du partenariat entre les deux pays. Outre l’entretien en tête-à-tête du Président de la République avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le programme prévoit une cérémonie de signatures d’accords en présence des deux Chefs d’État. Il prévoir, par ailleurs, un entretien avec le Chef du gouvernement marocain ainsi que des entretiens avec les présidents des deux Chambres du Parlement, sans oublier le Discours de M. le Président de la République devant le Parlement du Royaume qui sera sans conteste un des moments forts de cette visite.
Après cette décision majeure de la diplomatie française, la voie a été tracée pour jeter les bases d’un partenariat plus fort et plus ambitieux. Rabat et Paris semblent dès lors déterminés plus que jamais à écrire une nouvelle page de leur histoire singulière. La visite du Président Emmanuel Macron est l’occasion propice pour le faire. Selon le programme prévisionnel de ce déplacement présidentiel rendu public par l’Élysée, cette visite a été minutieusement préparée sur le plan protocolaire pour refléter le caractère exceptionnel de cet événement et pour marquer le nouveau départ du partenariat entre les deux pays. Outre l’entretien en tête-à-tête du Président de la République avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le programme prévoit une cérémonie de signatures d’accords en présence des deux Chefs d’État. Il prévoir, par ailleurs, un entretien avec le Chef du gouvernement marocain ainsi que des entretiens avec les présidents des deux Chambres du Parlement, sans oublier le Discours de M. le Président de la République devant le Parlement du Royaume qui sera sans conteste un des moments forts de cette visite.
Sécurité et lutte contre l’immigration irrégulière
Les mobilités entre nos deux pays et la gestion des migrations sont un volet important de la coopération entre la France et le Maroc. La coopération entre les deux pays en matière migratoire est régie par le «Groupe migratoire mixte permanent» (GMMP), qui constitue un cadre de dialogue, de concertation et de décision souple et adaptable aux évolutions rapides des migrations. Créé en 2017 et composé de plusieurs sous-comités (notamment Lutte contre les filières ; Facilitation de la migration légale ; Emploi ; Affaires consulaires, Identifications et retours ; Mineurs non-accompagnés), le GMMP s’est réuni pour la sixième fois dans sa formation plénière, le 3 octobre 2024.
Coopération économique
• Le Maroc est le premier partenaire commercial de la France en Afrique du Nord (premier client, et premier fournisseur), et son dix-neuvième partenaire commercial dans le monde. La France est le premier partenaire commercial du Maroc dans le monde, son premier client et deuxième fournisseur.
• La France est le premier investisseur étranger au Maroc, le premier pourvoyeur de recettes touristiques, le premier pays d’origine des transferts de devises des Marocains résidant à l’étranger, et le Royaume du Maroc est le premier investisseur africain en France.
• Près de 1.000 entreprises françaises sont présentes sur le territoire marocain, représentant près de 150.000 emplois directs.
• Les échanges commerciaux ont doublé en dix ans. La France reste notamment la première destination des exportations automobiles marocaines, premier produit d‘exportation du Maroc.
• Les échanges commerciaux entre la France et le Maroc ont progressé et s’élèvent en 2023 à 14,1 milliards d’euros, soit +5% par rapport à 2022. Cette croissance est portée par les importations françaises de matériels de transport, notamment automobiles, dans un contexte de montée en puissance de l’industrie automobile marocaine depuis les années 2010.
• Les exportations françaises vers le Maroc ont aussi progressé depuis 2021 (9,1% de nos ventes, 6,7 milliards d’euros en 2023, soit + 9% entre 2019 et 2023), tirées par les ventes de céréales et de blé. La France exporte aussi des matériels de transport (24% en 2023) incluant des pièces automobiles.
• La France est le premier investisseur étranger au Maroc, le premier pourvoyeur de recettes touristiques, le premier pays d’origine des transferts de devises des Marocains résidant à l’étranger, et le Royaume du Maroc est le premier investisseur africain en France.
• Près de 1.000 entreprises françaises sont présentes sur le territoire marocain, représentant près de 150.000 emplois directs.
• Les échanges commerciaux ont doublé en dix ans. La France reste notamment la première destination des exportations automobiles marocaines, premier produit d‘exportation du Maroc.
• Les échanges commerciaux entre la France et le Maroc ont progressé et s’élèvent en 2023 à 14,1 milliards d’euros, soit +5% par rapport à 2022. Cette croissance est portée par les importations françaises de matériels de transport, notamment automobiles, dans un contexte de montée en puissance de l’industrie automobile marocaine depuis les années 2010.
• Les exportations françaises vers le Maroc ont aussi progressé depuis 2021 (9,1% de nos ventes, 6,7 milliards d’euros en 2023, soit + 9% entre 2019 et 2023), tirées par les ventes de céréales et de blé. La France exporte aussi des matériels de transport (24% en 2023) incluant des pièces automobiles.
Coopération universitaire : 45.000 étudiants marocains en France
La France est la première destination des étudiants marocains pour des études à l’étranger et connaît une attractivité croissante. Avec plus de 45.000 étudiants marocains en France en 2022-2023, le Maroc constitue le premier pays d’origine des étudiants étrangers en France (11% du total). Ce chiffre a connu une évolution de +13% sur la période 2017-2022, signe de l’attractivité du système d’enseignement supérieur français. Si les étudiants marocains sont fortement représentés dans l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur en France, leur présence se démarque, en particulier, dans les écoles d’ingénieurs ainsi que dans les écoles de commerce. Dans les écoles d’ingénieurs, on comptait plus de 6.000 étudiants marocains (contre moins de 3.000 étudiants chinois, deuxième contingent) en 2022, chiffre en augmentation de +26% sur la période 2017-2022. Dans les écoles de commerce, le Maroc constitue le deuxième pays d’origine des étudiants étrangers, dépassé de très peu par la Chine (8.337 étudiants chinois en 2017-2023 contre 8.058 étudiants marocains). La présence marocaine dans les écoles de commerce a connu une très forte croissance avec 95% d’augmentation entre 2017 et 2022.Frères d’armes lors de la Seconde Guerre mondiale
Selon le document rendu public par l’Élysée à l’occasion de visite d’État du Président de la République et de Madame Brigitte Macron au Royaume du Maroc, «la France n’oubliera jamais les 73.000 soldats marocains qui, à la veille du Débarquement de Provence, ont fait partie intégrante de l’armée de libération». C’est le sens de la cérémonie de commémoration du 80e anniversaire du Débarquement de Provence, le 15 août 2024, au cours de laquelle le président de la République a fait Chevalier de la Légion d’Honneur M. Larbi Jawa, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, en présence du Chef du gouvernement marocain M. Aziz Akhannouch, représentant Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le même document ajoute que de 1939 à 1945, quelque 73.000 soldats marocains ont apporté un concours sans réserve à la France dans son combat contre la tyrannie.
En Provence, ce sont trois groupements de Tabors marocains qui ont libéré Aubagne, le 21 août 1944, faisant ainsi sauter un verrou pour la reconquête de Marseille. En reconnaissance des sacrifices consentis par son peuple pour soutenir l’effort de guerre, le Sultan Mohammed V est fait compagnon de la Libération par le général de Gaulle, toujours selon le document de l’Élysée.
En Provence, ce sont trois groupements de Tabors marocains qui ont libéré Aubagne, le 21 août 1944, faisant ainsi sauter un verrou pour la reconquête de Marseille. En reconnaissance des sacrifices consentis par son peuple pour soutenir l’effort de guerre, le Sultan Mohammed V est fait compagnon de la Libération par le général de Gaulle, toujours selon le document de l’Élysée.
S.M. le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron : Une rencontre au sommet sous le signe du renouveau
Par Adil Zaari Jabiri
La visite d’État du Président de la République française, Emmanuel Macron, au Maroc à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, annoncée lundi 21 octobre 2024 par un communiqué du ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie, marque une étape décisive dans le renforcement du partenariat d’exception unissant les deux pays.
Cette visite «reflète la profondeur des relations bilatérales, fondées sur un partenariat enraciné et solide, à la faveur de la volonté commune des deux Chefs d’État de raffermir les liens multidimensionnels unissant les deux pays», avait indiqué le Communiqué.
Ces liens multidimensionnels, Paris et Rabat les ont historiquement cultivés, et sont appelé à les renforcer davantage, dans le cadre une nouvelle dynamique visant à entrer de plain-pied dans un nouveau chapitre de ce partenariat d’exception. Ce partenariat connaît, aujourd’hui, un bond en avant qualitatif, dans un contexte nouveau, sous l’Impulsion des deux Chefs d’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron.
Cette visite s’inscrit tout d’abord dans un contexte nouveau, celui du soutien affiché de la France au Plan d’autonomie marocain, qui conforte la Souveraineté marocaine sur ses Provinces du Sud. Cette décision marque une nouvelle étape dans les relations franco-marocaines, dans le cadre d’une dynamique internationale positive que connaît la question du Sahara depuis plusieurs années, sous le Leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Dans tous les secteurs, c’est une nouvelle page de l’Histoire commune qui s’écrit, et une nouvelle dimension de la communauté de destins entre les deux pays qui se révèle à travers une visite d’État du Président Macron, qui marque une nouvelle ère de coopération stratégique, fondée sur le respect mutuel et les intérêts communs.
Sur le volet des relations bilatérales, la visite du Président Macron permettra de mettre le partenariat maroco-français au diapason des attentes des deux Chefs d’État, au niveau politique et dans des secteurs économiques stratégiques tels que les énergies renouvelables, les nouvelles technologies, l’industrie, l’éducation, la culture, etc.
Fort de sa projection régionale et continentale, d’une Histoire millénaire, adossée à un Leadership Royal qui distingue le Maroc en termes de modernité et de progrès, le Royaume se positionne comme un partenaire de choix pour l’Hexagone, attractif sur le plan des investissements, et garant de paix et de stabilité dans son environnement immédiat et sur le Continent. L’ambition des deux pays, et des deux Chefs d’État, est de consolider ce partenariat rénové, porteur de prospérité partagée en faveur des deux pays, mais aussi au niveau africain.
Le développement socio-économique est au cœur des intérêts communs de Paris et Rabat, à la faveur d’investissements croisés dans le domaine de l’industrie, des énergies renouvelables, des nouvelles technologies ou encore des services, dans l’objectif d’être en phase avec les attentes des nouvelles générations des deux pays, mais également de l’ensemble du continent africain.
Dans un spectre plus large, Rabat et Paris ont montré leur capacité de coordonner leurs actions au plan international et au sein des diverses plateformes multilatérales. Il s’agit d’une nécessité qui s’avère impérieuse encore plus aujourd’hui avec les conflits et les soubresauts qui secouent le monde. C’est dans cet esprit de coordination des efforts, de concertation et de dialogue politique serein et constructif que les deux pays entendent construire leur relation à venir, notamment en ce qui concerne leur coopération sécuritaire, et les efforts communs de maintien de la paix dans les zones de conflit.
Cette visite d’État du Président Macron vient, également, souligner la longue Histoire partagée, et la forte amitié cultivée entre les deux pays et les deux peuples, notamment en matière d’échanges humains, culturels et académiques. Dans ces domaines, Rabat et Paris forment un tandem porteur de messages et d’initiatives qui résonnent bien au-delà de l’Europe et de l’Afrique.
Si entre le Maroc et la France un long chemin a été parcouru dans le cadre d’une relation dense et protéiforme, celle-ci se fixe aujourd’hui un nouveau cap en s’inscrivant dans une logique gagnant-gagnant, avec une dimension régionale, africaine et méditerranéenne insoupçonnée et totalement assumée.
La visite d’État du Président de la République française, Emmanuel Macron, au Maroc à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, annoncée lundi 21 octobre 2024 par un communiqué du ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie, marque une étape décisive dans le renforcement du partenariat d’exception unissant les deux pays.
Cette visite «reflète la profondeur des relations bilatérales, fondées sur un partenariat enraciné et solide, à la faveur de la volonté commune des deux Chefs d’État de raffermir les liens multidimensionnels unissant les deux pays», avait indiqué le Communiqué.
Ces liens multidimensionnels, Paris et Rabat les ont historiquement cultivés, et sont appelé à les renforcer davantage, dans le cadre une nouvelle dynamique visant à entrer de plain-pied dans un nouveau chapitre de ce partenariat d’exception. Ce partenariat connaît, aujourd’hui, un bond en avant qualitatif, dans un contexte nouveau, sous l’Impulsion des deux Chefs d’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron.
Cette visite s’inscrit tout d’abord dans un contexte nouveau, celui du soutien affiché de la France au Plan d’autonomie marocain, qui conforte la Souveraineté marocaine sur ses Provinces du Sud. Cette décision marque une nouvelle étape dans les relations franco-marocaines, dans le cadre d’une dynamique internationale positive que connaît la question du Sahara depuis plusieurs années, sous le Leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Dans tous les secteurs, c’est une nouvelle page de l’Histoire commune qui s’écrit, et une nouvelle dimension de la communauté de destins entre les deux pays qui se révèle à travers une visite d’État du Président Macron, qui marque une nouvelle ère de coopération stratégique, fondée sur le respect mutuel et les intérêts communs.
Sur le volet des relations bilatérales, la visite du Président Macron permettra de mettre le partenariat maroco-français au diapason des attentes des deux Chefs d’État, au niveau politique et dans des secteurs économiques stratégiques tels que les énergies renouvelables, les nouvelles technologies, l’industrie, l’éducation, la culture, etc.
Fort de sa projection régionale et continentale, d’une Histoire millénaire, adossée à un Leadership Royal qui distingue le Maroc en termes de modernité et de progrès, le Royaume se positionne comme un partenaire de choix pour l’Hexagone, attractif sur le plan des investissements, et garant de paix et de stabilité dans son environnement immédiat et sur le Continent. L’ambition des deux pays, et des deux Chefs d’État, est de consolider ce partenariat rénové, porteur de prospérité partagée en faveur des deux pays, mais aussi au niveau africain.
Le développement socio-économique est au cœur des intérêts communs de Paris et Rabat, à la faveur d’investissements croisés dans le domaine de l’industrie, des énergies renouvelables, des nouvelles technologies ou encore des services, dans l’objectif d’être en phase avec les attentes des nouvelles générations des deux pays, mais également de l’ensemble du continent africain.
Dans un spectre plus large, Rabat et Paris ont montré leur capacité de coordonner leurs actions au plan international et au sein des diverses plateformes multilatérales. Il s’agit d’une nécessité qui s’avère impérieuse encore plus aujourd’hui avec les conflits et les soubresauts qui secouent le monde. C’est dans cet esprit de coordination des efforts, de concertation et de dialogue politique serein et constructif que les deux pays entendent construire leur relation à venir, notamment en ce qui concerne leur coopération sécuritaire, et les efforts communs de maintien de la paix dans les zones de conflit.
Cette visite d’État du Président Macron vient, également, souligner la longue Histoire partagée, et la forte amitié cultivée entre les deux pays et les deux peuples, notamment en matière d’échanges humains, culturels et académiques. Dans ces domaines, Rabat et Paris forment un tandem porteur de messages et d’initiatives qui résonnent bien au-delà de l’Europe et de l’Afrique.
Si entre le Maroc et la France un long chemin a été parcouru dans le cadre d’une relation dense et protéiforme, celle-ci se fixe aujourd’hui un nouveau cap en s’inscrivant dans une logique gagnant-gagnant, avec une dimension régionale, africaine et méditerranéenne insoupçonnée et totalement assumée.