«L’objectif du congrès du PAM était de renouveler le pacte qui le lie aux électeurs et c’est ce qui a été atteint avec l’adoption de la nouvelle feuille de route du parti. Le changement de l’architecture et du casting ne fait donc que confirmer ce renouvellement», explique Younes Maamar, membre du bureau politique du PAM, invité de l’Info en Face au lendemain du congrès du parti. En effet, le cinquième congrès national du Parti authenticité et modernité (PAM) a désigné la nouvelle direction qui va conduire cette formation politique pour les quatre années à venir. La majorité des congressistes a donc voté pour une présidence collégiale. Une première sur l’échiquier politique.
Interrogé sur la viabilité de la feuille de route du PAM et si la précédente a été évaluée, l’invité n’a pas hésité de qualifier cette réflexion d’«injuste». Selon lui, la préparation de cette nouvelle feuille de route a été prise au sérieux et a demandé un effort colossal des membres du bureau. «C’est injuste à trois égards. D’abord parce qu’il y a eu un travail extraordinaire réalisé par la commission de rédaction, dont j’ai fait partie. Ce document a été présenté par la suite devant une commission spéciale, puis il a fait l’objet d’échanges lors d’une séance de travail très longue et studieuse avant d’être présenté aux congressistes. Ce document, que j’appelle un Manifeste, a été produit par des intelligences du PAM et n’a donc pas été sous-traité. Il sera d’ailleurs publié et accessible à tout le monde», explique l’invité.
«Toute vérité, quand elle est nouvelle, commence par être hérétique, puis elle est moquée, ensuite elle est acceptée. Ce schéma d’architecture est nouveau, certes, mais il a été discuté dans les instances du parti, dont je fais partie. Il y a eu beaucoup d’échanges houleux, mais en tout cas engagé, passionné sur la pertinence d’une organisation de cette nature. Nous avons discuté du pour et du contre. Et une fois que les tous les avis se sont exprimés, on est parvenu à cette décision», explique Younes Maamar.
Et de souligner que ce schéma, qui était innovant, est venu un peu en rupture, comme une vérité nouvelle, pour répondre à trois priorités :
• La première, c’est la volonté de de-personnifier les débats politiques, pour que le message puisse toucher efficacement les citoyens et surtout la jeune génération qui commence à se désintéresser de la politique.
• La deuxième des raisons est relative aux défis et combat que notre pays est en train de mener pour son développement, et la meilleure façon de pouvoir gérer ces batailles, selon notre interlocuteur, est de se mettre en rangs serrés.
• Quant au troisième élément, l’invité de L’Info en Face l’explique ainsi : «Quand on a une fonction territoriale, une fonction gouvernementale et une fonction au sein du parti, il y a la volonté de bien faire les choses, de pouvoir se partager les tâches».
Il tient toutefois à préciser que l’adoption de ce modèle n’est pas le résultat d’un quelconque constat de manquement ou de lacune dans la présidence individuelle, mais un choix de sagesse, dit-il.
Interrogé sur la viabilité de la feuille de route du PAM et si la précédente a été évaluée, l’invité n’a pas hésité de qualifier cette réflexion d’«injuste». Selon lui, la préparation de cette nouvelle feuille de route a été prise au sérieux et a demandé un effort colossal des membres du bureau. «C’est injuste à trois égards. D’abord parce qu’il y a eu un travail extraordinaire réalisé par la commission de rédaction, dont j’ai fait partie. Ce document a été présenté par la suite devant une commission spéciale, puis il a fait l’objet d’échanges lors d’une séance de travail très longue et studieuse avant d’être présenté aux congressistes. Ce document, que j’appelle un Manifeste, a été produit par des intelligences du PAM et n’a donc pas été sous-traité. Il sera d’ailleurs publié et accessible à tout le monde», explique l’invité.
La nouvelle formule du modèle de gouvernance tripartite du PAM
Inédite, la décision d’opter pour une présidence collégiale est parue pour de nombreux observateurs comme une solution de dernière minute, après la décision de Abdellatif Ouahbi de ne pas se porter candidat pour un nouveau mandat à la tête du parti. Non ! répond fermement le membre du bureau du parti du tracteur.«Toute vérité, quand elle est nouvelle, commence par être hérétique, puis elle est moquée, ensuite elle est acceptée. Ce schéma d’architecture est nouveau, certes, mais il a été discuté dans les instances du parti, dont je fais partie. Il y a eu beaucoup d’échanges houleux, mais en tout cas engagé, passionné sur la pertinence d’une organisation de cette nature. Nous avons discuté du pour et du contre. Et une fois que les tous les avis se sont exprimés, on est parvenu à cette décision», explique Younes Maamar.
Et de souligner que ce schéma, qui était innovant, est venu un peu en rupture, comme une vérité nouvelle, pour répondre à trois priorités :
• La première, c’est la volonté de de-personnifier les débats politiques, pour que le message puisse toucher efficacement les citoyens et surtout la jeune génération qui commence à se désintéresser de la politique.
• La deuxième des raisons est relative aux défis et combat que notre pays est en train de mener pour son développement, et la meilleure façon de pouvoir gérer ces batailles, selon notre interlocuteur, est de se mettre en rangs serrés.
• Quant au troisième élément, l’invité de L’Info en Face l’explique ainsi : «Quand on a une fonction territoriale, une fonction gouvernementale et une fonction au sein du parti, il y a la volonté de bien faire les choses, de pouvoir se partager les tâches».
Il tient toutefois à préciser que l’adoption de ce modèle n’est pas le résultat d’un quelconque constat de manquement ou de lacune dans la présidence individuelle, mais un choix de sagesse, dit-il.