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Le stress hydrique au Maroc est désormais structurel (Chami)

Le Maroc est entré, désormais, dans une situation de stress hydrique structurel, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), Ahmed Reda Chami.

Ahmed Reda Chami.
Ahmed Reda Chami.
Invité à s'exprimer sur plusieurs questions d'actualité lors d'une rencontre organisée à l'initiative du Club des journalistes accrédités au Maroc (CJAM), Ahmed Reda Chami a relevé que le Maroc est entré dans une tendance de sécheresse très longue, dans laquelle le pays va connaitre de moins en moins de précipitations, précisant que "ce problème structurel exige une réponse structurelle".



Se basant sur les résultats d’une étude parue dans la revue "Nature", il a relevé que des chercheurs australiens ont affirmé que le Maroc figure parmi cinq pays au monde qui seront touchés par le phénomène de raréfaction des précipitations de manière forte et mesurable durant les cinquante prochaines années.

Les Marocains ne sont, peut-être, pas encore conscients que l’eau va devenir une denrée rare, a averti M. Chami, appelant à changer les habitudes de consommation de cette ressource vitale.

La politique des barrages a été une décision visionnaire de Feu S.M. le Roi Hassan II, a-t-il rappelé, précisant que cette politique se poursuit toujours, notamment avec la construction de petits barrages collinaires, et que d'autres solutions sont également mises en place, notamment le dessalement de l’eau de mer.

Ahmed Reda Chami plaide pour la promulgation d’un texte législatif relatif à la lutte contre l'enrichissement illicite

Sur un autre registre, le président du CESE a souligné que la moralisation de la vie publique est tributaire d’une meilleure application de la loi et de l'adoption de nouvelles réglementations en la matière, plaidant, notamment pour la promulgation d’un texte législatif relatif à la lutte contre l'enrichissement illicite.

Dans le même contexte, il a mis en avant l’importance du principe de la reddition des comptes, en tant que moyen susceptible de moraliser la vie publique et de renforcer la confiance des citoyens en les institutions.

Le but de cette série de rencontres "Carte blanche" est d'offrir un espace d’expression aux invités, afin qu’ils puissent s'exprimer dans leur domaine de spécialisation en abordant des sujets et questions qui préoccupent l'opinion publique, a déclaré à la presse le président du CJAM, Jalal Al Makhfi.

Le CJAM est ouvert aux institutions aussi bien publiques que privées, ainsi qu'aux acteurs internationaux et régionaux opérant dans le domaine médiatique. Le but étant de promouvoir l’échange et le dialogue constructif pour faciliter le travail des représentants de la presse internationale au Maroc.
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