Forts du succès de la première édition organisée l’année dernière, les organisateurs de l’
École de l’entrepreneuriat de l’
ESEF Berrechid proposent cette année un programme encore plus riche, alliant conférences d’experts, ateliers pratiques et accompagnement personnalisé des
projets étudiants. L’événement, qui se tient du 10 au 14 décembre 2024, vise à renforcer les
compétences entrepreneuriales des étudiants et à stimuler l’innovation dans le domaine de l’éducation. Comme le souligne
Rachid Arraïchi, directeur de l’ESEF, «l’entrepreneuriat est un levier essentiel pour l’économie et un élément central de la culture entrepreneuriale». Il insiste également sur «le rôle des soft skills dans la réussite des étudiants, quel que soit leur domaine».
L’ESEF Berrechid réitère son engagement envers l’entrepreneuriat éducatif
Cet événement s’inscrit dans la continuité de l’engagement de l’
ESEF, à la croisée des chemins entre innovation, éducation et entrepreneuriat. Comme le souligne la Pre
Soumia Tamani, coordinatrice de cette deuxième édition, «cette initiative incitera de nombreux étudiants à adopter l’esprit d’entreprendre». Elle insiste sur le fait qu’actuellement «le Maroc regorge d’opportunités dans divers secteurs et à tous les niveaux, avec un besoin croissant de créer des entreprises intelligentes et innovantes».
Un programme riche pour développer les compétences entrepreneuriales
Durant ces 5 jours, les étudiants bénéficieront d’un programme intensif mêlant théorie et pratique. Des conférences animées par des experts de l’écosystème entrepreneurial alterneront avec des ateliers interactifs et des séances de coaching personnalisé. Parmi les intervenants de renom, on peut citer des représentants de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec), la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Dar Al Moukawil, le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) ou encore l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). «L’événement réunit l’université, les entreprises, les institutions... C’est extrêmement important, surtout pour nos étudiants de l’ESEF qui sont les professeurs de demain», souligne le Pr Abdellatif Moukrim, président de l’Université Hassan 1er. Les thématiques abordées couvrent un large spectre, des enjeux de l’entrepreneuriat à l’ère de l’IA à l’intégration de la pensée entrepreneuriale dans l’éducation, en passant par la propriété intellectuelle, les aspects juridiques et le développement des soft skills...
Un écosystème porteur pour transformer les idées en projets concrets
Au-delà de la formation, l’École de l’entrepreneuriat met l’accent sur l’accompagnement des projets étudiants. Un
«Grand Prix de l’innovation éducative» viendra récompenser le projet le plus créatif, évalué sur sa pertinence, son potentiel d’impact, sa viabilité économique et son originalité. «Il existe un
écosystème entrepreneurial porteur au Maroc, avec des possibilités d’accompagnement et de financement à toutes les étapes», rappelle la Pre Soumia Tamani. Des structures d’incubation sont disponibles dans les universités, comme dans le privé. Le Maroc aspire d’ailleurs à devenir une véritable «nation de startups». Le Pr Rachid Arraïchi, directeur de l’ESEFB, souligne quant à lui «l’importance des soft skills dans la réussite des étudiants, quel que soit leur domaine». Des qualités comme le travail en équipe, la confiance en soi ou l’autonomie sont autant de compétences recherchées par les entreprises.
Vers un nouveau modèle d’entrepreneuriat engagé et utile
Pour
Giovanni Agresti, directeur régional de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) en Afrique du Nord, qui a pris part aux travaux de cette rencontre, il est temps de passer à un nouveau modèle d’entrepreneuriat : «Il ne suffit plus juste de former les étudiants à créer leur entreprise. Il faut travailler sur l’entreprise visant l’intérêt général». Il appelle les jeunes entrepreneurs à développer «des projets utiles à la communauté». «On ne peut pas être heureux si autour de nous, c’est un cimetière de pauvreté, de misère et de destruction de l’environnement. C’est ça l’entreprise d’aujourd’hui et de demain», martèle-t-il.
Une dynamique qui irrigue toute l’université
Cette deuxième édition s’inscrit dans une dynamique plus large au sein de l’
Université Hassan 1er. «Il y a une dynamique qui s’est créée depuis deux ans. Les choses vont dans le bon sens», se réjouit le Pr Hicham El Bayed, du Centre d’information, orientation & carrière étudiant de l’UH1. L’ESEF Berrechid elle-même se distingue par la richesse de ses activités scientifiques et la vitalité de ses clubs étudiants. «Notre école a su marquer son territoire», confirme fièrement son directeur le Pr Rachid Arraïchi. Cette École de l’entrepreneuriat est donc bien plus qu’un événement ponctuel. Elle s’inscrit dans une vision à long terme visant à ancrer l’esprit d’entreprendre au cœur de l’université et de la société. Une ambition rendue possible par l’engagement de tous les acteurs, comme le souligne le Pr El Bayed : «Ces initiatives sont rendues visibles et pertinentes grâce à des acteurs conscients de ces enjeux, en particulier notre président.» Rendez-vous donc jusqu’au 14 décembre à l’ESEF Berrechid pour vivre intensément cette deuxième édition de l’École de l’entrepreneuriat. Une édition qui promet d’être riche en échanges, en apprentissages et en innovations. Car comme aime à le rappeler le Pr Moukrim, «ce qui est symbolique, c’est de partager cet esprit entrepreneurial avec nos étudiants de l’ESEF, les professeurs de demain».