Le Conseil économique, social et environnemental a rendu public, jeudi, un avis mettant en lumière la nécessité d'établir un environnement numérique plus intégré et sécurisé afin de mieux protéger les enfants contre les dangers du digital. Selon les résultats de la consultation citoyenne menée dans le cadre de l'élaboration de cet avis, l'opinion publique est partagée quant aux effets des réseaux sociaux sur les enfants. En effet, 58% des participants considèrent ces plateformes comme n'étant pas bénéfiques pour les enfants, tandis que 42% reconnaissent certains effets positifs, à condition qu'elles soient utilisées à partir de 15 ans. Par ailleurs, une préoccupation majeure ressort de cette consultation : 69% des répondants expriment une forte inquiétude concernant l'usage des réseaux sociaux par les enfants, et une majorité estime qu'ils constituent un danger important pour ceux de moins de 12 ans.
Les chiffres révèlent également qu'au moins 60% des participants ont déclaré avoir déjà été témoins d'un cas de violation des droits des enfants dans l'espace numérique, qu'il s'agisse de violence psychologique ou physique. Dans ce contexte, 88% des personnes interrogées insistent sur l'importance d'intégrer l'éducation au numérique dans les programmes scolaires pour prévenir les risques à long terme.
«De nombreuses études ont confirmé que l'utilisation excessive et inadaptée des technologies et plateformes numériques a des impacts négatifs sur la santé mentale et physique des enfants. Cela peut conduire à des comportements addictifs, de la violence, des troubles anxieux, de l'isolement social, voire à la dépression, l'automutilation, des troubles du sommeil, des problèmes scolaires et, parfois, des tentatives de suicide. Ces risques sont exacerbés par l'absence ou l'insuffisance de mécanismes juridiques et technologiques adaptés pour protéger les enfants et les guider dans l'univers numérique. Ce défi est mondial et concerne aussi bien le Maroc que d'autres pays, car les dispositifs actuels de protection des enfants restent limités face aux dangers des environnements digitaux, notamment l'exploitation, le harcèlement en ligne et les violences», souligne le président du CESE Ahmed Réda Chami, lors de la rencontre de communication pour la présentation de cet avis.
Les chiffres révèlent également qu'au moins 60% des participants ont déclaré avoir déjà été témoins d'un cas de violation des droits des enfants dans l'espace numérique, qu'il s'agisse de violence psychologique ou physique. Dans ce contexte, 88% des personnes interrogées insistent sur l'importance d'intégrer l'éducation au numérique dans les programmes scolaires pour prévenir les risques à long terme.
«De nombreuses études ont confirmé que l'utilisation excessive et inadaptée des technologies et plateformes numériques a des impacts négatifs sur la santé mentale et physique des enfants. Cela peut conduire à des comportements addictifs, de la violence, des troubles anxieux, de l'isolement social, voire à la dépression, l'automutilation, des troubles du sommeil, des problèmes scolaires et, parfois, des tentatives de suicide. Ces risques sont exacerbés par l'absence ou l'insuffisance de mécanismes juridiques et technologiques adaptés pour protéger les enfants et les guider dans l'univers numérique. Ce défi est mondial et concerne aussi bien le Maroc que d'autres pays, car les dispositifs actuels de protection des enfants restent limités face aux dangers des environnements digitaux, notamment l'exploitation, le harcèlement en ligne et les violences», souligne le président du CESE Ahmed Réda Chami, lors de la rencontre de communication pour la présentation de cet avis.
Protection des enfants : une vision stratégique globale et durable fait défaut
D’après le même responsable, «bien que certaines initiatives de prévention, de sensibilisation et d'éducation soient mises en place par des acteurs publics et de la société civile, ces efforts restent fragmentés et isolés. Ils ne s'inscrivent pas encore dans une vision stratégique globale et durable pour assurer une protection efficace des enfants dans l'environnement numérique.»
Pour répondre à ces enjeux, le CESE insiste donc sur l’importance de la mise en place d'une politique publique cohérente en matière de protection de l'enfance dans l'environnement numérique. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la politique publique intégrée de protection de l'enfance (PIPE). Parmi les autres recommandations du Conseil figurent également la fixation d'un âge minimum pour l'accès aux réseaux sociaux, avec l'obligation pour les plateformes d'obtenir l'accord parental pour les mineurs. Selon le CESE, une proposition de loi a d’ailleurs déjà été déposée en ce sens par un groupe parlementaire, prévoyant de fixer cet âge à 16 ans.
Le CESE préconise également une mise à jour du cadre légal pour mieux définir les infractions commises en ligne contre les enfants, ainsi que la responsabilité des entreprises technologiques et des fournisseurs d'accès. En parallèle, il recommande la mise en place de protocoles clairs et rapides pour signaler et traiter les contenus inappropriés, tels que le cyber harcèlement et les contenus violents. L'utilisation d'outils d'intelligence artificielle pour identifier de manière préventive les contenus inadaptés aux mineurs et détecter les comportements à risque fait aussi partie des mesures suggérées.
Enfin, le Conseil insiste sur la nécessité d'éduquer les enfants et leurs parents à un usage responsable des réseaux sociaux. Il propose ainsi d'intégrer l'éducation numérique dans les cursus scolaires dès le plus jeune âge et d'organiser des campagnes de sensibilisation pour mieux informer les familles sur les risques et les bonnes pratiques en ligne. Cet avis du CESE met ainsi en exergue l'urgence d'agir pour protéger les enfants dans un monde de plus en plus connecté, en conciliant les opportunités offertes par les technologies numériques avec les nécessaires garanties de sécurité.
Pour répondre à ces enjeux, le CESE insiste donc sur l’importance de la mise en place d'une politique publique cohérente en matière de protection de l'enfance dans l'environnement numérique. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la politique publique intégrée de protection de l'enfance (PIPE). Parmi les autres recommandations du Conseil figurent également la fixation d'un âge minimum pour l'accès aux réseaux sociaux, avec l'obligation pour les plateformes d'obtenir l'accord parental pour les mineurs. Selon le CESE, une proposition de loi a d’ailleurs déjà été déposée en ce sens par un groupe parlementaire, prévoyant de fixer cet âge à 16 ans.
Le CESE préconise également une mise à jour du cadre légal pour mieux définir les infractions commises en ligne contre les enfants, ainsi que la responsabilité des entreprises technologiques et des fournisseurs d'accès. En parallèle, il recommande la mise en place de protocoles clairs et rapides pour signaler et traiter les contenus inappropriés, tels que le cyber harcèlement et les contenus violents. L'utilisation d'outils d'intelligence artificielle pour identifier de manière préventive les contenus inadaptés aux mineurs et détecter les comportements à risque fait aussi partie des mesures suggérées.
Enfin, le Conseil insiste sur la nécessité d'éduquer les enfants et leurs parents à un usage responsable des réseaux sociaux. Il propose ainsi d'intégrer l'éducation numérique dans les cursus scolaires dès le plus jeune âge et d'organiser des campagnes de sensibilisation pour mieux informer les familles sur les risques et les bonnes pratiques en ligne. Cet avis du CESE met ainsi en exergue l'urgence d'agir pour protéger les enfants dans un monde de plus en plus connecté, en conciliant les opportunités offertes par les technologies numériques avec les nécessaires garanties de sécurité.
