Le torchon continue de brûler entre les étudiants en médecine et le ministère de l’Enseignement supérieur. En effet, trois mois après le démarrage de leur mouvement de protestation, les futurs médecins refusent de lâcher du lest et poursuivent leur mouvement de protestation, particulièrement après les mesures correctionnelles ayant touché pas moins de 66 étudiants relevant de différentes facultés. Ils annoncent même un programme de protestation pour ce mois d’avril qui sera couronné par l’organisation d’une marche nationale le 25 avril prochain.
Dans un communiqué publié hier, la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie a indiqué que ce programme de protestation intervient pour protester contre l’approche rigide adoptée par le ministère qui a refusé l’ouverture du dialogue et a choisi d’opter pour l’oppression et l’intimidation afin de les pousser à abandonner leur cahier revendicatif.
La commission condamne les suspensions annoncées par les présidences des Facultés de médecine à l’encontre de 66 étudiants qui constituent dans leur totalité des représentants des étudiants au sein de la commission nationale, ainsi que des membres des bureaux et des conseils locaux, bien que ces décisions ne soient pas encore officialisées. L’instance représentative dénonce par ailleurs la convocation de plusieurs étudiants par la police judiciaire au niveau de la ville d’Oujda suite à une plainte déposée au niveau du bureau du procureur général. «Un nouveau tour de force qui ne fera qu’envenimer la situation et mettre en péril l’avenir de plus de 25.000 étudiants», note la commission dans son communiqué.
Il convient de rappeler que les étudiants refusent depuis le début de cette année la nouvelle réforme annoncée par le ministère et qui consiste en la réduction de la durée d’études en médecine de 7 à 6 années. Les étudiants considèrent en effet que la suppression de cette dernière année entraînera la perte de ce qui équivaut à 600 heures de formation. Les étudiants déplorent par ailleurs l’absence des mesures d’accompagnement nécessaires au bon déploiement de cette décision et le manque de visibilité pour la sixième année.
La commission pointe également du doigt l’augmentation importante du nombre d’étudiants au cours des deux dernières années, qui n’a pas été suivie de mesures d’accompagnement, notamment l’ouverture de nouveaux Centres hospitaliers universitaires. Une situation qui a eu pour conséquence le surpeuplement des amphis et la dégradation du niveau d’encadrement des futurs médecins au sein des hôpitaux. Des difficultés auxquelles s’ajoutent celles déplorées tout particulièrement par les étudiants en pharmacie qui se plaignent pour leur part de la suppression des stages prévus au cours de la sixième année dans le domaine de la biologie et de l’industrie.
Outre ces problématiques, les étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie dénoncent le retard accusé dans la publication du cahier des charges pédagogique concernant le troisième cycle, sachant qu’un accord avait été déjà signé en 2019 concernant l’intégration des étudiants en médecine dans la conception et la mise en œuvre de la réforme.
Dans un communiqué publié hier, la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie a indiqué que ce programme de protestation intervient pour protester contre l’approche rigide adoptée par le ministère qui a refusé l’ouverture du dialogue et a choisi d’opter pour l’oppression et l’intimidation afin de les pousser à abandonner leur cahier revendicatif.
La commission condamne les suspensions annoncées par les présidences des Facultés de médecine à l’encontre de 66 étudiants qui constituent dans leur totalité des représentants des étudiants au sein de la commission nationale, ainsi que des membres des bureaux et des conseils locaux, bien que ces décisions ne soient pas encore officialisées. L’instance représentative dénonce par ailleurs la convocation de plusieurs étudiants par la police judiciaire au niveau de la ville d’Oujda suite à une plainte déposée au niveau du bureau du procureur général. «Un nouveau tour de force qui ne fera qu’envenimer la situation et mettre en péril l’avenir de plus de 25.000 étudiants», note la commission dans son communiqué.
Il convient de rappeler que les étudiants refusent depuis le début de cette année la nouvelle réforme annoncée par le ministère et qui consiste en la réduction de la durée d’études en médecine de 7 à 6 années. Les étudiants considèrent en effet que la suppression de cette dernière année entraînera la perte de ce qui équivaut à 600 heures de formation. Les étudiants déplorent par ailleurs l’absence des mesures d’accompagnement nécessaires au bon déploiement de cette décision et le manque de visibilité pour la sixième année.
La commission pointe également du doigt l’augmentation importante du nombre d’étudiants au cours des deux dernières années, qui n’a pas été suivie de mesures d’accompagnement, notamment l’ouverture de nouveaux Centres hospitaliers universitaires. Une situation qui a eu pour conséquence le surpeuplement des amphis et la dégradation du niveau d’encadrement des futurs médecins au sein des hôpitaux. Des difficultés auxquelles s’ajoutent celles déplorées tout particulièrement par les étudiants en pharmacie qui se plaignent pour leur part de la suppression des stages prévus au cours de la sixième année dans le domaine de la biologie et de l’industrie.
Outre ces problématiques, les étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie dénoncent le retard accusé dans la publication du cahier des charges pédagogique concernant le troisième cycle, sachant qu’un accord avait été déjà signé en 2019 concernant l’intégration des étudiants en médecine dans la conception et la mise en œuvre de la réforme.