Les étudiants en médecine sont en grogne et ils le font savoir. Depuis le 20 décembre dernier, ils boycottent les examens et stages au niveau des différents Centres hospitaliers universitaires. Les causes de ce mouvement de protestation sont déjà connues des deux ministères de tutelle, la Santé et l’Enseignement supérieur.
En effet, la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie du Maroc évoque le manque de clarté concernant la sixième année de formation, ainsi que le retard injustifié dans la publication du cahier des charges pédagogique pour le troisième cycle. La Commission dénonce également l’absence de mesures d’accompagnement, créant ainsi un «climat d’incertitude qui porte préjudice à la qualité de la formation médicale».
«La décision du boycott a été prise par la Commission le 13 décembre dernier pour protester contre l’opacité qui plane toujours sur l’avenir de notre formation, bien que nous ayons tenu plusieurs réunions marathon avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Ces réunions ont débouché sur une proposition ministérielle lundi dernier, mais elle a été rejetée par les étudiants lorsque la Commission l’a exposée devant l’assemblée générale de chaque Faculté. Les étudiants ont jugé que cette proposition ne représentait que de nouvelles promesses qui ne seront pas tenues par la suite», explique Yasser Aakif, membre de la Commission nationale et représentant des étudiants de la cinquième année de médecine, dans une déclaration accordée à la presse en marge d’un sit-in organisé par les étudiants de la Faculté de médecine de Rabat, mardi dernier, à l’image des autres Facultés du Royaume.
Outre ces griefs, la Commission dénonce une augmentation importante du nombre d’étudiants au cours des deux dernières années qui n’a pas été suivie de mesures d’accompagnement, notamment l’ouverture de nouveaux Centres hospitaliers universitaires. Une situation qui a eu pour conséquence, selon elle, le surpeuplement des amphis et un faible niveau d’encadrement des futurs médecins au sein des hôpitaux. «Nous souffrons d’une hausse de plus de 20% de l’effectif des étudiants, qui ne s’est pas accompagné d’un plan d’élargissement de l’offre de formation, qui devrait inclure notamment l’augmentation du nombre d’encadrants et l’adaptation des stages pratiques au nouvel effectif. Ceci a déteint sur la qualité de la formation et risque d’avoir des conséquences sur les compétences des étudiants formés, si des mesures ne sont pas prises dans l’immédiat», s’alarme Imane Aït Benamar, présidente du Conseil national des étudiants en médecine, de la Faculté de Rabat.
Les étudiants en médecine annoncent donc la poursuite de leur grève ouverte et exigent une «vision claire, unifiée et consensuelle» concernant leur troisième cycle, ainsi que des solutions réalistes aux autres problématiques auxquelles ils sont confrontés. Ils appellent par ailleurs les deux ministères de tutelle à faire preuve de responsabilité et de sérieux dans le traitement des revendications des étudiants et de ne pas prendre de décisions précipitées qui risqueraient de compromettre la qualité de la formation des futurs médecins, dentistes et pharmaciens.
En effet, la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et en pharmacie du Maroc évoque le manque de clarté concernant la sixième année de formation, ainsi que le retard injustifié dans la publication du cahier des charges pédagogique pour le troisième cycle. La Commission dénonce également l’absence de mesures d’accompagnement, créant ainsi un «climat d’incertitude qui porte préjudice à la qualité de la formation médicale».
«La décision du boycott a été prise par la Commission le 13 décembre dernier pour protester contre l’opacité qui plane toujours sur l’avenir de notre formation, bien que nous ayons tenu plusieurs réunions marathon avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Ces réunions ont débouché sur une proposition ministérielle lundi dernier, mais elle a été rejetée par les étudiants lorsque la Commission l’a exposée devant l’assemblée générale de chaque Faculté. Les étudiants ont jugé que cette proposition ne représentait que de nouvelles promesses qui ne seront pas tenues par la suite», explique Yasser Aakif, membre de la Commission nationale et représentant des étudiants de la cinquième année de médecine, dans une déclaration accordée à la presse en marge d’un sit-in organisé par les étudiants de la Faculté de médecine de Rabat, mardi dernier, à l’image des autres Facultés du Royaume.
Outre ces griefs, la Commission dénonce une augmentation importante du nombre d’étudiants au cours des deux dernières années qui n’a pas été suivie de mesures d’accompagnement, notamment l’ouverture de nouveaux Centres hospitaliers universitaires. Une situation qui a eu pour conséquence, selon elle, le surpeuplement des amphis et un faible niveau d’encadrement des futurs médecins au sein des hôpitaux. «Nous souffrons d’une hausse de plus de 20% de l’effectif des étudiants, qui ne s’est pas accompagné d’un plan d’élargissement de l’offre de formation, qui devrait inclure notamment l’augmentation du nombre d’encadrants et l’adaptation des stages pratiques au nouvel effectif. Ceci a déteint sur la qualité de la formation et risque d’avoir des conséquences sur les compétences des étudiants formés, si des mesures ne sont pas prises dans l’immédiat», s’alarme Imane Aït Benamar, présidente du Conseil national des étudiants en médecine, de la Faculté de Rabat.
Les étudiants en médecine annoncent donc la poursuite de leur grève ouverte et exigent une «vision claire, unifiée et consensuelle» concernant leur troisième cycle, ainsi que des solutions réalistes aux autres problématiques auxquelles ils sont confrontés. Ils appellent par ailleurs les deux ministères de tutelle à faire preuve de responsabilité et de sérieux dans le traitement des revendications des étudiants et de ne pas prendre de décisions précipitées qui risqueraient de compromettre la qualité de la formation des futurs médecins, dentistes et pharmaciens.