Retour à la case de départ. Les étudiants en médecine et en médecine dentaire viennent d’annoncer le refus des propositions formulées par l’Exécutif pour résoudre la crise qui dure depuis voilà plus de sept mois, à cause du boycott des cours et des stages.
En effet, La commission nationale des étudiants qui s’était réunie il y a deux semaines avec des représentants de la primature et ensuite avec le ministre chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, pour détailler et mieux comprendre l’offre gouvernementale, avait ensuite soumis les propositions au vote des étudiants dans le cadre d’assemblées générales tenues au sein de chaque Faculté de médecine mardi dernier.
En effet, La commission nationale des étudiants qui s’était réunie il y a deux semaines avec des représentants de la primature et ensuite avec le ministre chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, pour détailler et mieux comprendre l’offre gouvernementale, avait ensuite soumis les propositions au vote des étudiants dans le cadre d’assemblées générales tenues au sein de chaque Faculté de médecine mardi dernier.
Ainsi, il en ressort que 51% des étudiants en médecine avaient refusé la proposition, particulièrement le point relatif à la transformation de la septième année d’étude en année facultative. D’après une étudiante membre de la Commission nationale, qui a préféré garder l’anonymat, les étudiants s’attachent au maintien de cette dernière année d’étude et refusent sa suppression. Sinon, ils acceptent les autres points inscrits dans le cadre de la proposition gouvernementale.
Le fossé se creuse entre les futurs médecins et les étudiants en pharmacie
Pour ce qui est des étudiants en pharmacie, 95% d’entre eux ont validé les propositions du gouvernement concernant leur filière. «Nous avons communiqué notre vote aux représentants du gouvernement afin que ces propositions soient traduites dans le cadre d’un procès-verbal et avons demandé la fixation d’un nouveau calendrier d’examen, mais nous n’avons encore reçu aucune réponse de la part de l’Exécutif, vu la poursuite du blocage du dossier des étudiants en médecine», nous confie une étudiante en pharmacie.
Ainsi, face à ce nouveau blocage, les étudiants en médecine se préparent à tenir de nouvelles assemblées générales après la fête de Aïd Al-Adha afin de prendre une décision concernant le boycott des prochains examens qui ont été fixés par les doyens des Facultés pour ce 26 juin, suite à la nouvelle proposition gouvernementale, ce qui confirmerait désormais le scénario de l’année blanche.
Il convient de rappeler que l’Exécutif avait formulé une série de propositions pour régler la crise qui sévit dans ce secteur depuis plusieurs mois. Ainsi, parmi les propositions, il y a lieu de citer l’introduction d’une septième année optionnelle de formation pratique rémunérée. Celle-ci permettra aux étudiants d’acquérir une expérience professionnelle rémunérée. Il est aussi question d’opportunités de stages pratiques pour les futurs médecins.
Le gouvernement avait également proposé une augmentation du nombre de places disponibles pour les examens d’entrée en spécialisation, en réponse aux critiques sur la limitation des années de formation à sept ans. De plus, une refonte du programme éducatif est envisagée, sachant que cette réforme ne s’appliquera qu’aux nouveaux étudiants entrant en première année.
Ainsi, face à ce nouveau blocage, les étudiants en médecine se préparent à tenir de nouvelles assemblées générales après la fête de Aïd Al-Adha afin de prendre une décision concernant le boycott des prochains examens qui ont été fixés par les doyens des Facultés pour ce 26 juin, suite à la nouvelle proposition gouvernementale, ce qui confirmerait désormais le scénario de l’année blanche.
Il convient de rappeler que l’Exécutif avait formulé une série de propositions pour régler la crise qui sévit dans ce secteur depuis plusieurs mois. Ainsi, parmi les propositions, il y a lieu de citer l’introduction d’une septième année optionnelle de formation pratique rémunérée. Celle-ci permettra aux étudiants d’acquérir une expérience professionnelle rémunérée. Il est aussi question d’opportunités de stages pratiques pour les futurs médecins.
Le gouvernement avait également proposé une augmentation du nombre de places disponibles pour les examens d’entrée en spécialisation, en réponse aux critiques sur la limitation des années de formation à sept ans. De plus, une refonte du programme éducatif est envisagée, sachant que cette réforme ne s’appliquera qu’aux nouveaux étudiants entrant en première année.