Le secteur de la santé est en proie à de nouvelles tensions qui risquent de perturber l’accès des citoyens aux soins dans les hôpitaux publics. En effet, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public a annoncé une grève nationale les 7 et 8 novembre dans toutes les structures de santé, en signe de protestation contre ce qu’il considère comme un «manque de garanties réelles pour préserver le statut de fonctionnaire» et «l’exclusion des médecins de l’augmentation salariale dont bénéficient les autres fonctionnaires du secteur public».
Dans un communiqué publié récemment, le bureau national du syndicat a précisé que la grève se tiendrait ces jeudi et vendredi 7 et 8 novembre dans l’ensemble des établissements de santé, à l’exception des services d’urgence et de réanimation. Les médecins cesseront également de délivrer les certificats médicaux pour permis de conduire et les autres certificats, à l’exception des certificats d’arrêt de travail en lien avec un traitement. Le syndicat a également exigé l’imposition de normes scientifiques pour la pratique médicale et de protocoles de stérilisation dans les services de santé et les blocs opératoires, en n’accordant des soins qu’aux cas urgents. Il entend par ailleurs boycotter la campagne de santé scolaire, invoquant l’absence de normes médicales et administratives minimales. De plus, il annonce son refus de participer aux campagnes chirurgicales, jugées «improvisées» et qui, selon le syndicat, ne respectent pas les standards médicaux et les normes de sécurité reconnues pour les patients.
Le syndicat a également décidé de boycotter les caravanes médicales, toutes les tâches administratives non médicales, les rapports périodiques, ainsi que les registres et statistiques des usagers, à l’exception des déclarations de maladies à notification obligatoire et des certificats administratifs, comme les certificats de naissance et de décès. Les médecins du secteur public ont également décidé de boycotter les réunions administratives et les sessions de formation, et de ne pas assurer la couverture des événements qui ne répondent pas aux normes stipulées dans la circulaire ministérielle relative à la couverture médicale des manifestations.
Cette montée en tension de la part du Syndicat indépendant des médecins du secteur public intervient en réaction au «manque de garanties réelles pour maintenir le statut de fonctionnaire public à part entière» et à l’absence de garanties quant au maintien de la centralisation des salaires au sein du budget général «sous le poste des dépenses du personnel». Le syndicat dénonce également l’exclusion des médecins de l’augmentation salariale récente octroyée aux autres fonctionnaires du secteur public et la lenteur dans la mise en place des réformes.
Ainsi, tout en réitérant son attachement à la centralisation des salaires et au statut de fonctionnaire public avec tous les droits associés, le syndicat exige d’apporter des ajustements aux lois 08.22 et 09.22. Il exhorte en outre le gouvernement à respecter ses engagements et à revenir sur les projets de loi et les décisions incluses dans la future loi de Finances, appelant le ministère de la Santé et le gouvernement à répondre urgemment aux revendications des médecins.
Dans un communiqué publié récemment, le bureau national du syndicat a précisé que la grève se tiendrait ces jeudi et vendredi 7 et 8 novembre dans l’ensemble des établissements de santé, à l’exception des services d’urgence et de réanimation. Les médecins cesseront également de délivrer les certificats médicaux pour permis de conduire et les autres certificats, à l’exception des certificats d’arrêt de travail en lien avec un traitement. Le syndicat a également exigé l’imposition de normes scientifiques pour la pratique médicale et de protocoles de stérilisation dans les services de santé et les blocs opératoires, en n’accordant des soins qu’aux cas urgents. Il entend par ailleurs boycotter la campagne de santé scolaire, invoquant l’absence de normes médicales et administratives minimales. De plus, il annonce son refus de participer aux campagnes chirurgicales, jugées «improvisées» et qui, selon le syndicat, ne respectent pas les standards médicaux et les normes de sécurité reconnues pour les patients.
Le syndicat a également décidé de boycotter les caravanes médicales, toutes les tâches administratives non médicales, les rapports périodiques, ainsi que les registres et statistiques des usagers, à l’exception des déclarations de maladies à notification obligatoire et des certificats administratifs, comme les certificats de naissance et de décès. Les médecins du secteur public ont également décidé de boycotter les réunions administratives et les sessions de formation, et de ne pas assurer la couverture des événements qui ne répondent pas aux normes stipulées dans la circulaire ministérielle relative à la couverture médicale des manifestations.
Cette montée en tension de la part du Syndicat indépendant des médecins du secteur public intervient en réaction au «manque de garanties réelles pour maintenir le statut de fonctionnaire public à part entière» et à l’absence de garanties quant au maintien de la centralisation des salaires au sein du budget général «sous le poste des dépenses du personnel». Le syndicat dénonce également l’exclusion des médecins de l’augmentation salariale récente octroyée aux autres fonctionnaires du secteur public et la lenteur dans la mise en place des réformes.
Ainsi, tout en réitérant son attachement à la centralisation des salaires et au statut de fonctionnaire public avec tous les droits associés, le syndicat exige d’apporter des ajustements aux lois 08.22 et 09.22. Il exhorte en outre le gouvernement à respecter ses engagements et à revenir sur les projets de loi et les décisions incluses dans la future loi de Finances, appelant le ministère de la Santé et le gouvernement à répondre urgemment aux revendications des médecins.