Déterminer le nombre exact de syndicats actifs sur la scène marocaine relèverait de la gageure. Selon une source au département de l'Emploi (ministère de l'Inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences), c'est le ministère de l'Intérieur qui détiendrait la cartographie syndicale la plus précise. Et c'est auprès de cette institution et des wilayas et préfectures qui en dépendent que sont régulièrement déposés les procès-verbaux des assemblées, congrès et autres activités des organisations syndicales et de leurs structures parallèles.
La direction du travail du ministère de l'Inclusion économique dispose néanmoins d'une ancienne liste recensant environ 36 syndicats. Cette liste inclut également le syndicat des étudiants (UNEM), celui des professionnels du théâtre ainsi que le Syndicat national de la presse marocaine. Il est à noter que certaines organisations figurant sur ce document ne sont plus actives aujourd'hui, seul leur nom subsiste et résiste à l’usure du temps.
L'examen du rapport de la Cour des comptes concernant les comptes des campagnes électorales des partis politiques, organisations syndicales et candidats lors des scrutins de 2021 révèle que seulement 11 syndicats ont bénéficié du soutien financier de l'État pour leurs campagnes électorales. Ci-après, un aperçu des syndicats ayant obtenu le statut de «syndicat le plus représentatif» suite aux élections professionnelles de 2003, 2009, 2015 et 2021, ainsi que de brefs descriptifs des organisations syndicales qui, bien que présentes sur la scène syndicale, n'ont pas réussi à obtenir ce statut.
L’UMT, le doyen des syndicats marocains
La plus ancienne structure syndicale au Maroc est représentée par l'Union marocaine du travail (UMT). Celle-ci a vu le jour quelques mois avant l'accès du Maroc à l'indépendance. Car, selon des historiens, cette première centrale a commencé ses activités dans la clandestinité. Sa date de création est à considérer depuis son premier communiqué fait le 20 mars 1955 (sa date de création est à compter à partir de 1955 et non pas en 1958, comme cela figurait sur certains documents officiels). Cette centrale est dirigée, depuis sa création, par Mahjoub Benseddik qui a, depuis lors, le titre de secrétaire général de l'UMT. «Le 20 mars 1955, en présence d'une cinquantaine de délégués représentant vingt-deux embryons d'organisation implantés surtout à Casablanca, Rabat, Safi et Kénitra, dans une maison du quartier populaire Bouchentouf de la capitale économique, naît l'UMT», peut-on lire dans la thèse soutenue en 1976 par Abdeltif Menouni (sous le titre «Le Syndicalisme ouvrier au Maroc»).
En effet, l'Union marocaine du travail est la plus ancienne centrale syndicale. Lors des élections professionnelles de 2003, elle avait été certes reléguée au deuxième rang en termes de nombre de sièges de délégués obtenus, après la Confédération démocratique du travail (elle avait obtenu 4.137 sièges contre 4.356 sièges pour la CDT), mais elle s’était rattrapée lors des élections de mai 2009, puis de 2015 et de 2021, reprenant sa première position sous la direction de Miloudi Moukharik, qui dirige la centrale depuis septembre 2010. L'UMT est représentée à la deuxième Chambre du Parlement avec sept conseillers.
L'UMT aime à se présenter comme une structure syndicale indépendante. Parmi ses membres figurent des éléments de différents partis politiques, en plus des sans appartenance politique. Pour le syndicat créé par Mahjoub Benseddik, l'indépendance signifie la défense de la classe ouvrière contre «toute utilisation de la part de l'État, d'un parti politique ou du patronat». Le deuxième principe qu’elle revendique est la «jamahiriya» (l'ouverture sur les masses). Cela veut dire que le syndicat est ouvert à tous les ouvriers quels que soient leurs secteurs d'activité. La seule condition c'est qu'ils respectent les orientations de la Centrale. Autre principe, la «démocratie syndicale» qui signifie la garantie de la libre participation syndicale pour tous les membres du syndicat.
En plus du congrès national, qui est la plus haute structure décisionnelle, le syndicat a, dans le cadre de son organisation, d'autres structures. Il s'agit du conseil national, de la commission exécutive, le bureau de l'Union, la commission de contrôle, la commission des conflits, la commission administrative... L'UMT a une présence internationale importante du fait qu'elle est affiliée à plusieurs organisations internationales et régionales. On peut citer à ce titre son appartenance à la Confédération internationale des syndicats libres (CISL), à l'Union des syndicats des travailleurs de l'Union du Maghreb arabe (USTMA)...
La CDT, toujours forte, malgré les scissions
La FDT : pionnière dans le secteur public
La direction du travail du ministère de l'Inclusion économique dispose néanmoins d'une ancienne liste recensant environ 36 syndicats. Cette liste inclut également le syndicat des étudiants (UNEM), celui des professionnels du théâtre ainsi que le Syndicat national de la presse marocaine. Il est à noter que certaines organisations figurant sur ce document ne sont plus actives aujourd'hui, seul leur nom subsiste et résiste à l’usure du temps.
L'examen du rapport de la Cour des comptes concernant les comptes des campagnes électorales des partis politiques, organisations syndicales et candidats lors des scrutins de 2021 révèle que seulement 11 syndicats ont bénéficié du soutien financier de l'État pour leurs campagnes électorales. Ci-après, un aperçu des syndicats ayant obtenu le statut de «syndicat le plus représentatif» suite aux élections professionnelles de 2003, 2009, 2015 et 2021, ainsi que de brefs descriptifs des organisations syndicales qui, bien que présentes sur la scène syndicale, n'ont pas réussi à obtenir ce statut.
L’UMT, le doyen des syndicats marocains
La plus ancienne structure syndicale au Maroc est représentée par l'Union marocaine du travail (UMT). Celle-ci a vu le jour quelques mois avant l'accès du Maroc à l'indépendance. Car, selon des historiens, cette première centrale a commencé ses activités dans la clandestinité. Sa date de création est à considérer depuis son premier communiqué fait le 20 mars 1955 (sa date de création est à compter à partir de 1955 et non pas en 1958, comme cela figurait sur certains documents officiels). Cette centrale est dirigée, depuis sa création, par Mahjoub Benseddik qui a, depuis lors, le titre de secrétaire général de l'UMT. «Le 20 mars 1955, en présence d'une cinquantaine de délégués représentant vingt-deux embryons d'organisation implantés surtout à Casablanca, Rabat, Safi et Kénitra, dans une maison du quartier populaire Bouchentouf de la capitale économique, naît l'UMT», peut-on lire dans la thèse soutenue en 1976 par Abdeltif Menouni (sous le titre «Le Syndicalisme ouvrier au Maroc»).
En effet, l'Union marocaine du travail est la plus ancienne centrale syndicale. Lors des élections professionnelles de 2003, elle avait été certes reléguée au deuxième rang en termes de nombre de sièges de délégués obtenus, après la Confédération démocratique du travail (elle avait obtenu 4.137 sièges contre 4.356 sièges pour la CDT), mais elle s’était rattrapée lors des élections de mai 2009, puis de 2015 et de 2021, reprenant sa première position sous la direction de Miloudi Moukharik, qui dirige la centrale depuis septembre 2010. L'UMT est représentée à la deuxième Chambre du Parlement avec sept conseillers.
L'UMT aime à se présenter comme une structure syndicale indépendante. Parmi ses membres figurent des éléments de différents partis politiques, en plus des sans appartenance politique. Pour le syndicat créé par Mahjoub Benseddik, l'indépendance signifie la défense de la classe ouvrière contre «toute utilisation de la part de l'État, d'un parti politique ou du patronat». Le deuxième principe qu’elle revendique est la «jamahiriya» (l'ouverture sur les masses). Cela veut dire que le syndicat est ouvert à tous les ouvriers quels que soient leurs secteurs d'activité. La seule condition c'est qu'ils respectent les orientations de la Centrale. Autre principe, la «démocratie syndicale» qui signifie la garantie de la libre participation syndicale pour tous les membres du syndicat.
En plus du congrès national, qui est la plus haute structure décisionnelle, le syndicat a, dans le cadre de son organisation, d'autres structures. Il s'agit du conseil national, de la commission exécutive, le bureau de l'Union, la commission de contrôle, la commission des conflits, la commission administrative... L'UMT a une présence internationale importante du fait qu'elle est affiliée à plusieurs organisations internationales et régionales. On peut citer à ce titre son appartenance à la Confédération internationale des syndicats libres (CISL), à l'Union des syndicats des travailleurs de l'Union du Maghreb arabe (USTMA)...
La CDT, toujours forte, malgré les scissions
La Confédération démocratique du travail (CDT) a été créée en novembre 1978. Le secrétaire général historique de cette deuxième centrale syndicale est Noubir Amaoui, qui a occupé ce poste depuis la création du syndicat. Il a fallu attendre le sixième congrès du syndicat tenu en décembre 2018 pour que Abdelkader Zaïr accède au poste de nouveau secrétaire général de la centrale syndicale en remplacement de Noubir Amaoui. Poste qu’il occupe jusqu'à aujourd’hui.
La CDT est née d'une scission de l'UMT (Union marocaine du travail) menée par des militants de l'Union socialiste des forces populaires (USFP). Elle était connue par son affiliation à ce parti avec lequel les relations étaient bonnes jusqu'au sixième congrès de l'USFP en mars 2001. À cette date, la scission a frappé de plein fouet ce parti socialiste, qui était dirigé, à cette date, par Abderrahmane Youssoufi, et s'est traduite par une autre scission sur le plan syndical. C'est ainsi que de la CDT sont partis tous les syndicalistes fidèles à l'USFP pour constituer la Fédération démocratique du travail (FDT). Après cette scission, la CDT a fait l'objet d'un autre départ massif après le retrait de l'ancien compagnon de Noubir Amaoui, Abdelmajid Bouzoubaâ. Celui-ci a constitué une autre centrale syndicale, l'Organisation démocratique du travail. Ce qui fait de la CDT un pourvoyeur de syndicats.
Malgré ce saignement, la Confédération démocratique du travail est parvenue à s'accaparer plus du tiers des sièges des élus issus des élections professionnelles de 2003. En effet, cette centrale syndicale était parvenue à occuper, lors de ces élections professionnelles de 2003, la première place en termes de sièges de délégués (34,08% des sièges). La CDT a remporté quelques 4.356 sièges sur l'ensemble des 12.778 sièges obtenus par l'ensemble des centrales syndicales. Le syndicat continue d'être classé deuxième après l'UMT, suite aux dernières élections professionnelles de 2021. La CDT est représentée à la deuxième Chambre du Parlement par trois conseillers.
Le syndicat créé par Noubir Amaoui se dit bien implanté dans différents secteurs d'activités : les transports, la santé, la poste, l'agriculture, l'enseignement, les collectivités locales, les services... Depuis sa création, il est connue pour ses appels aux grèves générales ayant causé une paralysie du pays et l'intervention des forces de l'ordre. Le syndicat rappelle dans ses documents les grèves de juin 1981, la grève de décembre 1990, la grève de juin 1996, la grève d'octobre 1997... Comme principes fondateurs de ses actions, la CDT met en avant le progressisme, l'indépendance, la démocratie, «jamahiriya» (l'ouverture sur les masses) et l'unité.
Il est à rappeler que le syndicat a tenu, entre novembre 1978, date de sa création, et décembre 2018, six congrès. Depuis cette date, le septième congrès n'a toujours pas eu lieu, même si statutairement il devait avoir lieu quatre ans après le sixième congrès. Le syndicat dirigé par le retraité Abdelkader Zaïr se caractérise, aujourd'hui encore et depuis le début des années 2000, par la diversité politique de ses membres (Congrès national Ittihadi, Parti socialiste, Parti de l'avant-garde socialiste, Annahj Addimocrati, des islamistes...). Sur le plan de la présence internationale, la CDT est membre de la Confédération mondiale du travail (CMT) et de l'Organisation arabe du travail (OAT)...
L'UGTM se targue d’avoir 300.000 membres
La CDT est née d'une scission de l'UMT (Union marocaine du travail) menée par des militants de l'Union socialiste des forces populaires (USFP). Elle était connue par son affiliation à ce parti avec lequel les relations étaient bonnes jusqu'au sixième congrès de l'USFP en mars 2001. À cette date, la scission a frappé de plein fouet ce parti socialiste, qui était dirigé, à cette date, par Abderrahmane Youssoufi, et s'est traduite par une autre scission sur le plan syndical. C'est ainsi que de la CDT sont partis tous les syndicalistes fidèles à l'USFP pour constituer la Fédération démocratique du travail (FDT). Après cette scission, la CDT a fait l'objet d'un autre départ massif après le retrait de l'ancien compagnon de Noubir Amaoui, Abdelmajid Bouzoubaâ. Celui-ci a constitué une autre centrale syndicale, l'Organisation démocratique du travail. Ce qui fait de la CDT un pourvoyeur de syndicats.
Malgré ce saignement, la Confédération démocratique du travail est parvenue à s'accaparer plus du tiers des sièges des élus issus des élections professionnelles de 2003. En effet, cette centrale syndicale était parvenue à occuper, lors de ces élections professionnelles de 2003, la première place en termes de sièges de délégués (34,08% des sièges). La CDT a remporté quelques 4.356 sièges sur l'ensemble des 12.778 sièges obtenus par l'ensemble des centrales syndicales. Le syndicat continue d'être classé deuxième après l'UMT, suite aux dernières élections professionnelles de 2021. La CDT est représentée à la deuxième Chambre du Parlement par trois conseillers.
Le syndicat créé par Noubir Amaoui se dit bien implanté dans différents secteurs d'activités : les transports, la santé, la poste, l'agriculture, l'enseignement, les collectivités locales, les services... Depuis sa création, il est connue pour ses appels aux grèves générales ayant causé une paralysie du pays et l'intervention des forces de l'ordre. Le syndicat rappelle dans ses documents les grèves de juin 1981, la grève de décembre 1990, la grève de juin 1996, la grève d'octobre 1997... Comme principes fondateurs de ses actions, la CDT met en avant le progressisme, l'indépendance, la démocratie, «jamahiriya» (l'ouverture sur les masses) et l'unité.
Il est à rappeler que le syndicat a tenu, entre novembre 1978, date de sa création, et décembre 2018, six congrès. Depuis cette date, le septième congrès n'a toujours pas eu lieu, même si statutairement il devait avoir lieu quatre ans après le sixième congrès. Le syndicat dirigé par le retraité Abdelkader Zaïr se caractérise, aujourd'hui encore et depuis le début des années 2000, par la diversité politique de ses membres (Congrès national Ittihadi, Parti socialiste, Parti de l'avant-garde socialiste, Annahj Addimocrati, des islamistes...). Sur le plan de la présence internationale, la CDT est membre de la Confédération mondiale du travail (CMT) et de l'Organisation arabe du travail (OAT)...
L'UGTM se targue d’avoir 300.000 membres
L'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), considérée comme l'aile syndicale du parti de l'Istiqlal, a été créée le 20 mars 1960. Mais elle n'a été reconnue qu'à partir du 20 mars 1963. Cette centrale a été dirigée depuis 1963 par l'istiqlalien Abderazak Afilal jusqu'à la tenue d'un congrès extraordinaire en janvier 2006. Depuis lors, on lui a donné le titre de «conseiller de l'organisation». À partir de cette date, c'est Mohamed Benjelloun Andaloussi qui avait pris la relève. Le changement du secrétaire général, en 2006, ne s'est pas accompagné du changement des membres du bureau exécutif qui a été reconduit ainsi que les secrétaires généraux de fédérations et syndicats nationaux.
Mohamed Benjelloun Andaloussi est resté à la tête de l'UGTM avant d'être éjecté par les siens. C'est Hamid Chabat, qui était à la tête de la commission préparatoire du neuvième congrès de l'organisation, qui a été choisi pour diriger l'UGTM à l'issue du neuvième congrès tenu en janvier 2009.
Hamid Chabat a ainsi dirigé l'Union de 2009 jusqu'à 2014, poste auquel il a renoncé après avoir été élu chef du Parti de l'Istiqlal. Mohamed Kafi Cherrat lui a succédé (2014-2017, après le dixième congrès). Depuis 2017, suite à un congrès extraordinaire, c'est Ennaâm Mayara qui dirige la centrale syndicale proche de l'Istiqlal. Il a rempilé après l'organisation du 12e congrès en février 2024. L'Union générale des travailleurs du Maroc est considérée comme la troisième centrale syndicale. Un rang qu'elle occupe déjà depuis les élections professionnelles de 2003, et s'y est maintenue en 2009, 2015 et 2021.
Cette centrale syndicale est la seule à publier le nombre de ses adhérents et des détenteurs des cartes d'adhésion. Selon les chiffres avancés par la centrale, le nombre de ses adhérents actuellement (à en croire les chiffres avancés) se monte à 300.000. Cependant, selon l'historique dont nous disposons (nos archives), ce chiffre était beaucoup plus important au 1er juin 2002. En effet, à l'époque, l'UGTM indiquait que le nombre de ses adhérents était de l'ordre de 750.550 membres, dont environ 25% de femmes, soit 208.500 adhérentes. Alors que le nombre des cotisants ne dépassait pas 52.420 cotisants, dont environ 22% de femmes. Sur le plan du partenariat international, l'UGTM est membre de la CMT, de l'OAT et de l'Organisation démocratique syndicale des travailleurs africains (ODSTA).
Mohamed Benjelloun Andaloussi est resté à la tête de l'UGTM avant d'être éjecté par les siens. C'est Hamid Chabat, qui était à la tête de la commission préparatoire du neuvième congrès de l'organisation, qui a été choisi pour diriger l'UGTM à l'issue du neuvième congrès tenu en janvier 2009.
Hamid Chabat a ainsi dirigé l'Union de 2009 jusqu'à 2014, poste auquel il a renoncé après avoir été élu chef du Parti de l'Istiqlal. Mohamed Kafi Cherrat lui a succédé (2014-2017, après le dixième congrès). Depuis 2017, suite à un congrès extraordinaire, c'est Ennaâm Mayara qui dirige la centrale syndicale proche de l'Istiqlal. Il a rempilé après l'organisation du 12e congrès en février 2024. L'Union générale des travailleurs du Maroc est considérée comme la troisième centrale syndicale. Un rang qu'elle occupe déjà depuis les élections professionnelles de 2003, et s'y est maintenue en 2009, 2015 et 2021.
Cette centrale syndicale est la seule à publier le nombre de ses adhérents et des détenteurs des cartes d'adhésion. Selon les chiffres avancés par la centrale, le nombre de ses adhérents actuellement (à en croire les chiffres avancés) se monte à 300.000. Cependant, selon l'historique dont nous disposons (nos archives), ce chiffre était beaucoup plus important au 1er juin 2002. En effet, à l'époque, l'UGTM indiquait que le nombre de ses adhérents était de l'ordre de 750.550 membres, dont environ 25% de femmes, soit 208.500 adhérentes. Alors que le nombre des cotisants ne dépassait pas 52.420 cotisants, dont environ 22% de femmes. Sur le plan du partenariat international, l'UGTM est membre de la CMT, de l'OAT et de l'Organisation démocratique syndicale des travailleurs africains (ODSTA).
La FDT : pionnière dans le secteur public
Créée en avril 2003, la Fédération démocratique du travail (FDT) est considérée comme l'aile syndicale du parti de l'Union socialiste des forces populaires (USFP). La Fédération démocratique du travail a vu le jour dans le prolongement de la scission qu'a connue l'USFP. En effet, après que Noubir Amaoui, qui dirigeait le courant syndicaliste du parti avant le sixième congrès de l'USFP a claqué la porte, les militants pro-USFP ont quitté la CDT pour constituer la FDT.
La Fédération avait également drainé des militants de l'ex-PSD (parti socialiste et démocratique) qui ont rejoint, plus tard, l'USFP. Le premier secrétaire général élu à la tête de cette centrale syndicale avait été Taïb Mounchid. Il avait été élu secrétaire général du syndicat lors de sa constitution en 2003. C'est Abderrahman Al Azouzi qui a ensuite pris la relève à la tête de la FDT avant d'être remplacé par Abdelhamid Fatihi. Actuellement c'est Youssef Aïdi qui est le secrétaire général de la FDT.
La FDT occupe aujourd'hui le cinquième rang (après l'UNTM), selon les résultats des dernières élections professionnelles de juin 2021 avec 356 sièges obtenus, soit seulement 2,79% de l'ensemble des sièges, la plaçant loin des syndicats les plus représentatifs. Pourtant, elle était au quatrième rang en termes de représentativité quelques mois après sa création suite aux élections professionnelles de 2003 avec 11,95% de l'ensemble des sièges, soit 1.527 sièges.
Se disant attachée aux principes de la démocratie interne, la FDT prévoit que le secrétaire général du syndicat ne peut pas dépasser deux mandats. Les instances du syndicat sont élues par vote secret. La centrale n'intervient pas dans les affaires organisationnelles des sections et dans le choix de leurs responsables et de leurs représentants dans les organes centraux du syndicat.
L'UNTM : un syndicat en odeur de sainteté avec les islamistes
La Fédération avait également drainé des militants de l'ex-PSD (parti socialiste et démocratique) qui ont rejoint, plus tard, l'USFP. Le premier secrétaire général élu à la tête de cette centrale syndicale avait été Taïb Mounchid. Il avait été élu secrétaire général du syndicat lors de sa constitution en 2003. C'est Abderrahman Al Azouzi qui a ensuite pris la relève à la tête de la FDT avant d'être remplacé par Abdelhamid Fatihi. Actuellement c'est Youssef Aïdi qui est le secrétaire général de la FDT.
La FDT occupe aujourd'hui le cinquième rang (après l'UNTM), selon les résultats des dernières élections professionnelles de juin 2021 avec 356 sièges obtenus, soit seulement 2,79% de l'ensemble des sièges, la plaçant loin des syndicats les plus représentatifs. Pourtant, elle était au quatrième rang en termes de représentativité quelques mois après sa création suite aux élections professionnelles de 2003 avec 11,95% de l'ensemble des sièges, soit 1.527 sièges.
Se disant attachée aux principes de la démocratie interne, la FDT prévoit que le secrétaire général du syndicat ne peut pas dépasser deux mandats. Les instances du syndicat sont élues par vote secret. La centrale n'intervient pas dans les affaires organisationnelles des sections et dans le choix de leurs responsables et de leurs représentants dans les organes centraux du syndicat.
L'UNTM : un syndicat en odeur de sainteté avec les islamistes
L'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a été créée en 1973 (et non pas en 1976 comme l'écrit le ministère de l'Emploi dans ses documents) et dépendait du parti de Dr Abdelkrim Khatib (MPDC) qui a changé de nom en 1998 pour devenir le Parti de la justice et du développement (PJD). Depuis l'intégration des islamistes d'Al Islah Wa Attawhid, au début des années 1990, dans ce parti, qui a pris ensuite le nom du PJD, le syndicat s'est renforcé et a été redynamisé. L'UNTM est devenue une centrale syndicale importante, surtout dans le secteur de l'enseignement et de la santé. La centrale syndicale proche du PJD a commencé à concurrencer les autres centrales syndicales. Depuis l'intégration des islamistes au syndicat, c'était Hadj Abdesslam Maâtti qui a occupé le poste de secrétaire général du Syndicat jusqu'au quatrième congrès de l'UNTM. À l'issue de ce congrès, tenu en juin 2005, Abdesslam Maâtti a été remplacé par Mohamed Yatim, une autre figure du PJD, suivi de Abdelilah El Halouti et actuellement Mohamed Zouiten (élu à l'issue du huitième congrès de la centrale en mars 2023).
Depuis sa création en 1973, l'UNTM avait été accueillie comme une nouvelle structure syndicale annonçant dès le départ sa couleur islamiste. Elle avait mis en avant sa référence aux principes de l'Islam par opposition aux autres syndicats qui se référaient à des principes de gauche. Ce syndicat proche du PJD met en avant sept principes qu'il dit défendre sur la scène syndicale. Il s'agit de l'authenticité, l'engagement, la responsabilité, la choura et la démocratie, l'indépendance, l'ouverture sur les masses et l'unité de la classe ouvrière. Parmi ses objectifs figurent la volonté de défendre le droit et les libertés syndicales, le renforcement de la conscience syndicale, la défense des politiques sociales...
Depuis le gouvernement d'alternance, le syndicat n'a pas cessé de demander à être considéré comme un partenaire social parmi les syndicats les plus représentatifs dans le cadre du dialogue social. C'est un titre qu'il est arrivé à arracher en 2003, même s'il n'avait que 488 sièges sur l'ensemble des 4.356 sièges (soit 3,81%) obtenus dans le cadre des élections professionnelles de 2003. Statut qu'il a pu obtenir en 2015, mais qu'il a perdu en 2021 après avoir été classé quatrième sur la scène syndicale avec 5,63% des sièges, un peu moins que les 6% exigés pour compter parmi les syndicats les plus représentatifs.
Depuis sa création en 1973, l'UNTM avait été accueillie comme une nouvelle structure syndicale annonçant dès le départ sa couleur islamiste. Elle avait mis en avant sa référence aux principes de l'Islam par opposition aux autres syndicats qui se référaient à des principes de gauche. Ce syndicat proche du PJD met en avant sept principes qu'il dit défendre sur la scène syndicale. Il s'agit de l'authenticité, l'engagement, la responsabilité, la choura et la démocratie, l'indépendance, l'ouverture sur les masses et l'unité de la classe ouvrière. Parmi ses objectifs figurent la volonté de défendre le droit et les libertés syndicales, le renforcement de la conscience syndicale, la défense des politiques sociales...
Depuis le gouvernement d'alternance, le syndicat n'a pas cessé de demander à être considéré comme un partenaire social parmi les syndicats les plus représentatifs dans le cadre du dialogue social. C'est un titre qu'il est arrivé à arracher en 2003, même s'il n'avait que 488 sièges sur l'ensemble des 4.356 sièges (soit 3,81%) obtenus dans le cadre des élections professionnelles de 2003. Statut qu'il a pu obtenir en 2015, mais qu'il a perdu en 2021 après avoir été classé quatrième sur la scène syndicale avec 5,63% des sièges, un peu moins que les 6% exigés pour compter parmi les syndicats les plus représentatifs.
Élections professionnelles : l'UMT en tête, l'UNTM déclassée après sa défaite en 2021
Pour être un interlocuteur des pouvoirs publics, notamment dans le cadre du dialogue social, il faut compter parmi les syndicats les plus représentatifs, un statut que détermine le score réalisé lors des élections professionnelles. Actuellement, le nombre de syndicats les plus représentatifs au Maroc est passé de cinq en 2009 à quatre en 2015 et à trois entre 2015 et 2021, redessinant ainsi l'échiquier des relations sociales. Les résultats des dernières élections professionnelles indiquent que l'UMT conserve sa première place malgré un recul, l'UGTM réalise une percée spectaculaire, tandis que la CDT se maintient. Grande perdante de ces élections, l'UNTM qui se retrouve exclue du cercle des organisations pouvant participer au dialogue social national.
Le seuil fatidique des 6% et le cadre légal
En effet, les résultats officiels des élections professionnelles publiés par les départements de l'emploi et de la fonction publique sont le baromètre qui permet le classement des syndicats. Ces résultats revêtent une importance capitale en vertu de l'article 425 du Code du travail, qui définit «l'organisation syndicale la plus représentative au niveau national» comme celle obtenant «au moins 6% du total des délégués des salariés élus dans les secteurs public et privé». Sur les 47.573 délégués élus suite aux élections de juin 2021, seules trois centrales syndicales avaient réussi à franchir ce seuil crucial.
Le nouveau podium syndical et les forces en présence
Comme lors des précédentes élections, les candidats sans appartenance syndicale (SAP) continuaient de dominer le paysage, remportant 51,35% des sièges en 2021, contre 49,79% en 2015. Cette tendance complique considérablement la tâche des organisations syndicales qui ont de plus en plus de mal à atteindre le seuil de représentativité légale. Lors des élections de juin 2021, l'UMT est parvenue à conserver sa position de leader avec 15,48% des délégués élus, malgré un recul de 2,19 points par rapport à 2015 (17,67%). L'UGTM réalisait la plus forte progression, doublant presque son score pour atteindre 12,56% (contre 7,57% en 2015), tandis que la CDT se maintenait au-dessus du seuil avec 7,20% (en baisse par rapport aux 9,27% de 2015).
Les exclus et les implications politiques
Grande perdante de ce scrutin, l'UNTM n'avait obtenu que 5,63% des délégués (contre 7,36% en 2015), perdant ainsi son statut de syndicat représentatif. La FDT restait également sous le seuil avec seulement 2,79% (3,83% en 2015). La performance remarquable de l'UGTM, particulièrement dans le secteur privé où elle avait dépassé l'UMT avec 12,99% contre 12,82%, pouvait renforcer l'influence du Parti de l'Istiqlal, dont elle était l'organisation parallèle, lors des élections à la Chambre des conseillers.
Un dialogue social transformé par la nouvelle donne
Les négociations sociales ont pris une tournure différente suite à cette reconfiguration. L'exclusion de l'UNTM, proche du PJD, avait significativement réduit le poids des islamistes dans les discussions avec le gouvernement. Le trio UMT-UGTM-CDT domine désormais les tables de négociation, créant un front syndical plus homogène, mais aussi plus exigeant face à l'Exécutif. Face à leur mise à l'écart, l'UNTM et la FDT avaient dû repenser leurs stratégies d'influence. L'UNTM, qui n'avait manqué le seuil que de peu (0,37%), tentait de maintenir sa visibilité par des actions ciblées dans ses bastions traditionnels, notamment dans l'éducation nationale et certaines administrations publiques.
Le seuil fatidique des 6% et le cadre légal
En effet, les résultats officiels des élections professionnelles publiés par les départements de l'emploi et de la fonction publique sont le baromètre qui permet le classement des syndicats. Ces résultats revêtent une importance capitale en vertu de l'article 425 du Code du travail, qui définit «l'organisation syndicale la plus représentative au niveau national» comme celle obtenant «au moins 6% du total des délégués des salariés élus dans les secteurs public et privé». Sur les 47.573 délégués élus suite aux élections de juin 2021, seules trois centrales syndicales avaient réussi à franchir ce seuil crucial.
Le nouveau podium syndical et les forces en présence
Comme lors des précédentes élections, les candidats sans appartenance syndicale (SAP) continuaient de dominer le paysage, remportant 51,35% des sièges en 2021, contre 49,79% en 2015. Cette tendance complique considérablement la tâche des organisations syndicales qui ont de plus en plus de mal à atteindre le seuil de représentativité légale. Lors des élections de juin 2021, l'UMT est parvenue à conserver sa position de leader avec 15,48% des délégués élus, malgré un recul de 2,19 points par rapport à 2015 (17,67%). L'UGTM réalisait la plus forte progression, doublant presque son score pour atteindre 12,56% (contre 7,57% en 2015), tandis que la CDT se maintenait au-dessus du seuil avec 7,20% (en baisse par rapport aux 9,27% de 2015).
Les exclus et les implications politiques
Grande perdante de ce scrutin, l'UNTM n'avait obtenu que 5,63% des délégués (contre 7,36% en 2015), perdant ainsi son statut de syndicat représentatif. La FDT restait également sous le seuil avec seulement 2,79% (3,83% en 2015). La performance remarquable de l'UGTM, particulièrement dans le secteur privé où elle avait dépassé l'UMT avec 12,99% contre 12,82%, pouvait renforcer l'influence du Parti de l'Istiqlal, dont elle était l'organisation parallèle, lors des élections à la Chambre des conseillers.
Un dialogue social transformé par la nouvelle donne
Les négociations sociales ont pris une tournure différente suite à cette reconfiguration. L'exclusion de l'UNTM, proche du PJD, avait significativement réduit le poids des islamistes dans les discussions avec le gouvernement. Le trio UMT-UGTM-CDT domine désormais les tables de négociation, créant un front syndical plus homogène, mais aussi plus exigeant face à l'Exécutif. Face à leur mise à l'écart, l'UNTM et la FDT avaient dû repenser leurs stratégies d'influence. L'UNTM, qui n'avait manqué le seuil que de peu (0,37%), tentait de maintenir sa visibilité par des actions ciblées dans ses bastions traditionnels, notamment dans l'éducation nationale et certaines administrations publiques.
Une constellation de petits syndicats en mal de représentativité
Organisation démocratique du travail (ODT)
L'Organisation démocratique du travail (ODT) est dirigée par Ali Lotfi. Ce syndicat trouve ses origines au sein de la CDT. Un désaccord entre Noubir Amaoui et Abdelmajid Bouzoubaâ (ayant conduit à une scission au sein du Parti Congrès national ittihadi-CNI en donnant naissance au Parti socialiste), s'était soldé par la scission de la CDT et la création de l'ODT. Ali Lotfi, secrétaire général du Syndicat national de la santé (CDT) à l'époque, était l'un des principaux meneurs de la fronde contre le défunt Noubir Amaoui. Le 5 août 2006, l'ODT a vu le jour. Elle est réputée pour avoir des accointances avec le Parti authenticité et modernité (PAM). Suite aux premières élections professionnelles auxquelles la centrale a participé, celles de 2009, elle a obtenu 2,26% (162 sièges) des commissions paritaires dans le secteur public. Dans le secteur privé elle n'a eu que 0,19% (34 sièges). Suite aux élections de 2021, elle a été classée sixième avec 1,1% des sièges (560 délégués).
Union nationale des syndicats des travailleurs libres
L'Union nationale des syndicats des travailleurs libres (UNSTL) a été créée le 23 mars 1963. Son fondateur est Semlali Moulay Salah.
Syndicat populaire des salariés
Le Syndicat populaire des salariés a été créé le 9 juillet 2005. C'est un syndicat proche du parti du Mouvement populaire (MP). Il est dirigé par Hassan Mardi, ingénieur syndicaliste.
Commissions ouvrières du Maroc
Les Commissions ouvrières du Maroc (COM) ont été créées le 15 mai 1997 par des militants du PPS. Le fondateur du syndicat est Abdelmajid Douieb, l'une des principales figures du mouvement «Mazilna Ala Tarik» qui avait fait son apparition lors du 6e congrès du PPS. Par ailleurs, le parti ne semble plus reconnaître le syndicat, les dirigeants du parti préférant participer, lors du 1er mai, au meeting de l'UMT. Le syndicat ne figure plus sur les radars des activités syndicales.
Syndicat autonome des travailleurs
Le Syndicat autonome des travailleurs (SAT) a été créé en 1995 à Casablanca. Son fondateur est un enseignant, Ahmed Gara.
Les Forces ouvrières marocaines
Les Forces ouvrières marocaines (FOM) ont été créées en janvier 1970. Son fondateur est Abdelkader Tanane.
Union démocratique des travailleurs
L'Union démocratique des travailleurs (UDT) a été fondée le 30 juin 1996 par des personnes ayant des affinités avec le parti de Mahmoud Archane, le MDS. L'un des principaux fondateurs du syndicat est Aka Al Ghazi qui était un ex-membre de la CDT.
Union des travailleurs marocains
L'Union des travailleurs marocains (UTM) a été fondée le 7 mai 1970. Son fondateur est Lahcen Himy.
Syndicat démocratique des travailleurs au Maroc
Le Syndicat démocratique des travailleurs au Maroc (SDTM) a été créé le 3 mars 1973. Il est basé à Tanger. Son fondateur est Mohamed Morabitti.
Union marocaine de l'action
L'Union marocaine de l'action (UMA) a été créée en 1974. Son fondateur est Madani Alaoui.
Confédération générale des travailleurs du Maroc
La Confédération générale des travailleurs du Maroc (CGTM) a été créée le 9 novembre 1994. Les fondateurs de ce syndicat sont des ex-membres de la CDT et de l'UGTM. Son premier secrétaire général a été Abdelhak Majdoul Semlali.
Union des syndicats démocratiques
L'Union des syndicats démocratiques (USD) a été créée le 8 décembre 1996 par des travailleurs membres du parti du Front des forces démocratiques (FFD).
Union des syndicats du centre
L'Union des syndicats du centre (USC) a été créée le 7 janvier 2002. Ce syndicat a des affinités avec un parti politique qui n'est pas connu sur la scène politique. Il s'agit du Parti du centre social de Mohamed Samar.
L'Organisation démocratique du travail (ODT) est dirigée par Ali Lotfi. Ce syndicat trouve ses origines au sein de la CDT. Un désaccord entre Noubir Amaoui et Abdelmajid Bouzoubaâ (ayant conduit à une scission au sein du Parti Congrès national ittihadi-CNI en donnant naissance au Parti socialiste), s'était soldé par la scission de la CDT et la création de l'ODT. Ali Lotfi, secrétaire général du Syndicat national de la santé (CDT) à l'époque, était l'un des principaux meneurs de la fronde contre le défunt Noubir Amaoui. Le 5 août 2006, l'ODT a vu le jour. Elle est réputée pour avoir des accointances avec le Parti authenticité et modernité (PAM). Suite aux premières élections professionnelles auxquelles la centrale a participé, celles de 2009, elle a obtenu 2,26% (162 sièges) des commissions paritaires dans le secteur public. Dans le secteur privé elle n'a eu que 0,19% (34 sièges). Suite aux élections de 2021, elle a été classée sixième avec 1,1% des sièges (560 délégués).
Union nationale des syndicats des travailleurs libres
L'Union nationale des syndicats des travailleurs libres (UNSTL) a été créée le 23 mars 1963. Son fondateur est Semlali Moulay Salah.
Syndicat populaire des salariés
Le Syndicat populaire des salariés a été créé le 9 juillet 2005. C'est un syndicat proche du parti du Mouvement populaire (MP). Il est dirigé par Hassan Mardi, ingénieur syndicaliste.
Commissions ouvrières du Maroc
Les Commissions ouvrières du Maroc (COM) ont été créées le 15 mai 1997 par des militants du PPS. Le fondateur du syndicat est Abdelmajid Douieb, l'une des principales figures du mouvement «Mazilna Ala Tarik» qui avait fait son apparition lors du 6e congrès du PPS. Par ailleurs, le parti ne semble plus reconnaître le syndicat, les dirigeants du parti préférant participer, lors du 1er mai, au meeting de l'UMT. Le syndicat ne figure plus sur les radars des activités syndicales.
Syndicat autonome des travailleurs
Le Syndicat autonome des travailleurs (SAT) a été créé en 1995 à Casablanca. Son fondateur est un enseignant, Ahmed Gara.
Les Forces ouvrières marocaines
Les Forces ouvrières marocaines (FOM) ont été créées en janvier 1970. Son fondateur est Abdelkader Tanane.
Union démocratique des travailleurs
L'Union démocratique des travailleurs (UDT) a été fondée le 30 juin 1996 par des personnes ayant des affinités avec le parti de Mahmoud Archane, le MDS. L'un des principaux fondateurs du syndicat est Aka Al Ghazi qui était un ex-membre de la CDT.
Union des travailleurs marocains
L'Union des travailleurs marocains (UTM) a été fondée le 7 mai 1970. Son fondateur est Lahcen Himy.
Syndicat démocratique des travailleurs au Maroc
Le Syndicat démocratique des travailleurs au Maroc (SDTM) a été créé le 3 mars 1973. Il est basé à Tanger. Son fondateur est Mohamed Morabitti.
Union marocaine de l'action
L'Union marocaine de l'action (UMA) a été créée en 1974. Son fondateur est Madani Alaoui.
Confédération générale des travailleurs du Maroc
La Confédération générale des travailleurs du Maroc (CGTM) a été créée le 9 novembre 1994. Les fondateurs de ce syndicat sont des ex-membres de la CDT et de l'UGTM. Son premier secrétaire général a été Abdelhak Majdoul Semlali.
Union des syndicats démocratiques
L'Union des syndicats démocratiques (USD) a été créée le 8 décembre 1996 par des travailleurs membres du parti du Front des forces démocratiques (FFD).
Union des syndicats du centre
L'Union des syndicats du centre (USC) a été créée le 7 janvier 2002. Ce syndicat a des affinités avec un parti politique qui n'est pas connu sur la scène politique. Il s'agit du Parti du centre social de Mohamed Samar.
