Dans une analyse incisive, Nizar Derdabi, ancien officier supérieur de la Gendarmerie Royale et analyste en défense et sécurité, tient à différencier les actes de harcèlement menés par le polisario pour provoquer le Maroc et les menaces, plus graves, émises par le gouvernement algérien. Dans son intervention dans le cadre de l’émission «L’Info en Face», l’expert a souligné que les menaces algériennes n'étaient pas nouvelles, sauf qu’elles se sont heurtées depuis des années à la posture de sagesse incarnée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui privilégie toujours le discours apaisant et la politique de la main tendue. Cette approche conciliatrice a été saluée par de nombreux partenaires internationaux, notamment les pays du Golfe, qui ont tenté à plusieurs reprises d’entreprendre des médiations.
Cependant, Rabat semble avoir modifié son approche ces dernières semaines, face aux provocations répétées d’Alger, qui semble aller trop loin. M. Derdabi estime que les succès diplomatiques du Maroc sur la scène internationale, marqués par la reconnaissance par l’Espagne et la France de la marocanité du Sahara, ont fait qu’Alger tente de jouer ses dernières cartes. L'autre facteur amplifiant l’irritation algérienne pourrait être le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, un allié stratégique du Royaume, ajoute l’expert.
Pour illustrer son analyse, l’invité de «L’Info en Face» évoque le discours du 49e anniversaire de la Marche Verte début novembre, où Sa Majesté le Roi Mohammed VI a invité l’Algérie, sans la citer explicitement, à abandonner ses projets de déstabilisation à l’endroit du Maroc et à adhérer à l’Initiative Atlantique visant à désenclaver les pays du Sahel. Le Souverain avait en effet appelé ceux qui nourrissent la convoitise d’un accès à l’Atlantique, en instrumentalisant l’affaire du Sahara, à s’engager dans ce projet «de partenariat et de progrès partagé et cette entreprise qui se propose d’être bénéfique à l’ensemble des pays de la région». Quelques jours plus tard, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’exprimant en commission à la Chambre des représentants, a alerté sur des signes inquiétants d’escalade venant d’Alger, allant jusqu’à évoquer une volonté apparente de transformer un conflit régional en confrontation directe.
Par ailleurs, l’expert a minimisé l’incident du 9 novembre à Mahbès, où des membres du polisario, soutenus par l’Algérie, ont lancé un obus contre un rassemblement de civils, mais sans faire de victimes. Selon lui, le polisario ne dispose pas de la capacité militaire pour menacer sérieusement les frontières marocaines. Donc pour M. Derdabi, la montée de la tension dans la région est imputable à l’Algérie qui exprime ainsi son agacement et son impuissance face aux percées diplomatiques du Royaume. D’où la nécessité selon lui de faire montre d’une vigilance accrue, les provocations pouvant dégénérer à tout moment.
Cependant, Rabat semble avoir modifié son approche ces dernières semaines, face aux provocations répétées d’Alger, qui semble aller trop loin. M. Derdabi estime que les succès diplomatiques du Maroc sur la scène internationale, marqués par la reconnaissance par l’Espagne et la France de la marocanité du Sahara, ont fait qu’Alger tente de jouer ses dernières cartes. L'autre facteur amplifiant l’irritation algérienne pourrait être le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, un allié stratégique du Royaume, ajoute l’expert.
Pour illustrer son analyse, l’invité de «L’Info en Face» évoque le discours du 49e anniversaire de la Marche Verte début novembre, où Sa Majesté le Roi Mohammed VI a invité l’Algérie, sans la citer explicitement, à abandonner ses projets de déstabilisation à l’endroit du Maroc et à adhérer à l’Initiative Atlantique visant à désenclaver les pays du Sahel. Le Souverain avait en effet appelé ceux qui nourrissent la convoitise d’un accès à l’Atlantique, en instrumentalisant l’affaire du Sahara, à s’engager dans ce projet «de partenariat et de progrès partagé et cette entreprise qui se propose d’être bénéfique à l’ensemble des pays de la région». Quelques jours plus tard, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’exprimant en commission à la Chambre des représentants, a alerté sur des signes inquiétants d’escalade venant d’Alger, allant jusqu’à évoquer une volonté apparente de transformer un conflit régional en confrontation directe.
Par ailleurs, l’expert a minimisé l’incident du 9 novembre à Mahbès, où des membres du polisario, soutenus par l’Algérie, ont lancé un obus contre un rassemblement de civils, mais sans faire de victimes. Selon lui, le polisario ne dispose pas de la capacité militaire pour menacer sérieusement les frontières marocaines. Donc pour M. Derdabi, la montée de la tension dans la région est imputable à l’Algérie qui exprime ainsi son agacement et son impuissance face aux percées diplomatiques du Royaume. D’où la nécessité selon lui de faire montre d’une vigilance accrue, les provocations pouvant dégénérer à tout moment.