"Les observations satellite du Maroc montrent que les terres cultivées et les terres sauvages qui étaient normalement vertes et luxuriantes pendant les mois pluvieux de l'hiver sont au contraire desséchées et brunes, et que les réservoirs qui étaient autrefois remplis d'eau sont presque vides", indique le site earthobservatory.nasa.
Pour démontrer cet effet, le MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) du satellite Terra de la NASA a capturé, le 12 février 2024, une image montrant des paysages desséchés autour de Casablanca. Le MODIS du satellite Aqua a comparé avec une autre image de la même zone prise le 12 février 2023, alors que la sécheresse était également présente, mais la situation s'est nettement aggravée.
Le site cite l'analyse de l' Observatoire mondial de la sécheresse qui indique que le déficit pluviométrique prolongé s'est accompagné d'une chaleur inhabituelle ces derniers mois, qui a également eu des conséquences néfastes sur les plantes.
Pour rappel, le Maroc est en train de passer d'une situation de stress hydrique à une situation de pénurie hydrique, et la courbe d'apport en eau par habitant devrait tomber à 500 mètres cubes par habitant par an d'ici 2030, alors qu'elle était de 2.560 mètres cubes par habitant par an durant la seconde moitié du siècle dernier. Une situation extrêmement critique qui a rendu inévitable un changement de paradigme et une mobilisation énergique pour y faire face.
Pour démontrer cet effet, le MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) du satellite Terra de la NASA a capturé, le 12 février 2024, une image montrant des paysages desséchés autour de Casablanca. Le MODIS du satellite Aqua a comparé avec une autre image de la même zone prise le 12 février 2023, alors que la sécheresse était également présente, mais la situation s'est nettement aggravée.
Le site cite l'analyse de l' Observatoire mondial de la sécheresse qui indique que le déficit pluviométrique prolongé s'est accompagné d'une chaleur inhabituelle ces derniers mois, qui a également eu des conséquences néfastes sur les plantes.
Pour rappel, le Maroc est en train de passer d'une situation de stress hydrique à une situation de pénurie hydrique, et la courbe d'apport en eau par habitant devrait tomber à 500 mètres cubes par habitant par an d'ici 2030, alors qu'elle était de 2.560 mètres cubes par habitant par an durant la seconde moitié du siècle dernier. Une situation extrêmement critique qui a rendu inévitable un changement de paradigme et une mobilisation énergique pour y faire face.