Le gouvernement est décidé à poursuivre la mobilisation des fonds nécessaires à la généralisation de la protection sociale et l’aide sociale directe. Dans ce sens il prévoit en 2025 de réorienter les ressources qui étaient programmées pour un certain nombre de programmes sociaux, les revenus de la contribution solidaire sur les bénéfices et revenus des entreprises, ainsi que les recettes fiscales dédiées au Fonds d’Appui à la Protection Sociale et à la Cohésion Sociale, et les marges résultant de la poursuite de la réforme progressive de la Caisse de compensation pour financer ce chantier. C’est ce qu’a indiqué le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, dans la note d’orientation du projet de loi de Finances au titre de l’exercice 2025, adressée aux départements ministériels. Selon le même responsable, une attention particulière sera accordée à ce projet sociétal de grande envergure. En effet, considéré comme l’un des piliers de la consolidation de l’État social, le chantier de généralisation de la protection sociale tend à mettre en place un système de solidarité efficient, à remédier au retard enregistré dans ce domaine, notamment au niveau des établissements hospitaliers, et à développer les capacités de production de médicaments, de vaccins et de matériel médical de base. «Ce grand chantier de règne s’appuie sur des mécanismes visant, entre autres, à appuyer la généralisation de l’assurance maladie obligatoire, outre la mise en place d’outils dédiés à la facilitation de l’accès à l’assistance sociale et au soutien au pouvoir d’achat des familles», lit-on dans ce document.
Dans ce sens, et compte tenu de son importance, le gouvernement a prévu, en 2025, d’achever la mise en œuvre des composantes du projet de généralisation de la protection sociale, dans les délais fixés, en élargissant l’adhésion aux caisses de retraite et en augmentant le nombre de bénéficiaires de l’indemnisation pour perte d’emploi.
En outre et parallèlement à la poursuite de la réforme globale du système de santé, le gouvernement s’attellera au cours de 2025 à la poursuite du chantier de renforcement des ressources humaines dans l’objectif d’atteindre un taux d’encadrement médical de 25 professionnels pour 10.000 habitants d’ici 2026, et 45 professionnels pour 10.000 habitants d’ici 2030, tout en veillant à mobiliser le budget nécessaire pour financer la création de ces postes dans le but de répondre aux besoins du secteur de la santé.
Notons qu’il sera question également, au cours de l’année prochaine, de poursuivre le renforcement de la gouvernance du système de santé à travers l’activation des groupements territoriaux de santé, la création de la Haute Autorité de santé, l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé et de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés, outre l’équipement des infrastructures de santé de systèmes d’information avancés pour garantir l’amélioration des services de santé et assurer la transparence dans leur mise à disposition.
Dans ce sens, et compte tenu de son importance, le gouvernement a prévu, en 2025, d’achever la mise en œuvre des composantes du projet de généralisation de la protection sociale, dans les délais fixés, en élargissant l’adhésion aux caisses de retraite et en augmentant le nombre de bénéficiaires de l’indemnisation pour perte d’emploi.
Réforme de la santé : 2025, année charnière
Sur un autre registre, l’année 2025 connaîtra la poursuite de la mise en œuvre de la réforme globale du système de santé. Il sera ainsi question de poursuivre la réhabilitation des hôpitaux universitaires et d’élargir le réseau des centres hospitaliers en construisant et en équipant de nouveaux hôpitaux dans diverses régions du Royaume, notamment Agadir, Laâyoune, Errachidia, Béni Mellal et Guelmim, parallèlement à la reconstruction de l’hôpital Ibn Sina de Rabat et la réhabilitation et la modernisation de près de 1.400 centres de soins de santé primaires afin de garantir que les services de soins soient accessibles à tous les citoyens, notamment dans les zones rurales et reculées.En outre et parallèlement à la poursuite de la réforme globale du système de santé, le gouvernement s’attellera au cours de 2025 à la poursuite du chantier de renforcement des ressources humaines dans l’objectif d’atteindre un taux d’encadrement médical de 25 professionnels pour 10.000 habitants d’ici 2026, et 45 professionnels pour 10.000 habitants d’ici 2030, tout en veillant à mobiliser le budget nécessaire pour financer la création de ces postes dans le but de répondre aux besoins du secteur de la santé.
Notons qu’il sera question également, au cours de l’année prochaine, de poursuivre le renforcement de la gouvernance du système de santé à travers l’activation des groupements territoriaux de santé, la création de la Haute Autorité de santé, l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé et de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés, outre l’équipement des infrastructures de santé de systèmes d’information avancés pour garantir l’amélioration des services de santé et assurer la transparence dans leur mise à disposition.