Les précipitations enregistrées cette semaine dans plusieurs régions du Royaume ont commencé à produire leurs effets sur les ressources hydriques nationales. Selon les données publiées par "Maadialna", les dernières 24 heures ont été marquées par une amélioration, certes modérée mais significative, des apports en eau dans plusieurs barrages, tandis que le Sud-Est du pays a connu des écoulements exceptionnels au niveau des oueds, appelant à une vigilance renforcée.
Dans la province de Settat, le barrage Al Massira a enregistré une hausse de ses réserves estimée à près de 680.000 mètres cubes, portant son taux de remplissage à 2,7 %. Bien que ce niveau demeure faible, cette progression constitue un signal positif pour l’un des plus grands ouvrages hydrauliques du Royaume, fortement affecté par les années successives de sécheresse.
À Béni Mellal, le barrage Ahmed El Hansali a connu une augmentation plus marquée de ses apports, avec près de 900.000 mètres cubes supplémentaires, permettant d’atteindre un taux de remplissage de 11,9 %. Une amélioration qui contribue à soutenir les besoins hydriques de la région, notamment pour l’agriculture.
Dans le nord du pays, le barrage Idriss Ier, dans la province de Taounate, a vu ses réserves progresser d’environ 310.000 mètres cubes, portant son taux de remplissage à 33,9 %. À Kénitra, le barrage Sebou a également bénéficié des récentes précipitations, avec une hausse de 760.000 mètres cubes, portant son taux de remplissage à 62,2 %, l’un des plus élevés parmi les barrages concernés.
La situation a été renforcée par des chutes de neige observées dans les zones amont des bassins de Ghris et Todgha, contribuant à l’augmentation des volumes d’eau drainés vers l’aval. Face à ces conditions hydrométéorologiques, les services de l’Agence du bassin hydraulique Guir-Ziz-Ghris ont procédé à l’activation des stations d’alerte afin d’informer les populations riveraines des oueds des risques liés aux fortes crues. Ces opérations de prévention s’appuient sur le système intégré de surveillance et d’alerte mis en place dans le bassin du Ziz, permettant un suivi en temps réel des évolutions hydrologiques.
Dans un contexte national marqué par un stress hydrique structurel, ces précipitations et apports constituent un soutien bienvenu au stock stratégique en eau du pays. Elles rappellent toutefois l’importance de conjuguer renforcement des ressources, gestion prudente des ouvrages hydrauliques et dispositifs d’alerte pour faire face à des épisodes climatiques de plus en plus contrastés.
Dans la province de Settat, le barrage Al Massira a enregistré une hausse de ses réserves estimée à près de 680.000 mètres cubes, portant son taux de remplissage à 2,7 %. Bien que ce niveau demeure faible, cette progression constitue un signal positif pour l’un des plus grands ouvrages hydrauliques du Royaume, fortement affecté par les années successives de sécheresse.
À Béni Mellal, le barrage Ahmed El Hansali a connu une augmentation plus marquée de ses apports, avec près de 900.000 mètres cubes supplémentaires, permettant d’atteindre un taux de remplissage de 11,9 %. Une amélioration qui contribue à soutenir les besoins hydriques de la région, notamment pour l’agriculture.
Dans le nord du pays, le barrage Idriss Ier, dans la province de Taounate, a vu ses réserves progresser d’environ 310.000 mètres cubes, portant son taux de remplissage à 33,9 %. À Kénitra, le barrage Sebou a également bénéficié des récentes précipitations, avec une hausse de 760.000 mètres cubes, portant son taux de remplissage à 62,2 %, l’un des plus élevés parmi les barrages concernés.
Sud-Est : des apports exceptionnels et des mesures de vigilance
Parallèlement à ces évolutions, la journée du samedi 13 décembre 2025 a été marquée par des apports hydriques exceptionnels dans le Sud-Est du Royaume. À Errachidia, l’oued Al Ahmar a enregistré des débits importants à la suite de fortes pluies ayant dépassé 50 millimètres dans les bassins supérieurs, notamment celui du Ziz. Ces précipitations ont entraîné une hausse notable des écoulements dans plusieurs oueds relevant du bassin hydraulique Guir-Ziz-Ghris.La situation a été renforcée par des chutes de neige observées dans les zones amont des bassins de Ghris et Todgha, contribuant à l’augmentation des volumes d’eau drainés vers l’aval. Face à ces conditions hydrométéorologiques, les services de l’Agence du bassin hydraulique Guir-Ziz-Ghris ont procédé à l’activation des stations d’alerte afin d’informer les populations riveraines des oueds des risques liés aux fortes crues. Ces opérations de prévention s’appuient sur le système intégré de surveillance et d’alerte mis en place dans le bassin du Ziz, permettant un suivi en temps réel des évolutions hydrologiques.
Dans un contexte national marqué par un stress hydrique structurel, ces précipitations et apports constituent un soutien bienvenu au stock stratégique en eau du pays. Elles rappellent toutefois l’importance de conjuguer renforcement des ressources, gestion prudente des ouvrages hydrauliques et dispositifs d’alerte pour faire face à des épisodes climatiques de plus en plus contrastés.
