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Préscolaire : le ministère de l’Éducation réduit drastiquement le nombre des associations partenaires

Le gouvernement fait de la généralisation de l’enseignement préscolaire une de ses priorités en matière d’éducation nationale. Un défi qu’il n’est pas loin de réaliser avec un taux de couverture estimé aujourd’hui à plus de 85% sur l’ensemble du territoire national. Des résultats qui poussent désormais les responsables du secteur à faire un focus sur l’amélioration de la qualité de cet enseignement destiné aux plus jeunes. Dans une réponse à une question parlementaire écrite du groupe Haraki de la première Chambre, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, affirme que son département, et dans un souci d’amélioration de la qualité, a considérablement réduit le nombre des contrats le liant aux associations actives dans ce domaine. Les partenaires du ministère sont passés de 4.000 à seulement 370 associations pour l’année scolaire en cours.

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Après avoir fait un grand pas sur le chemin de la généralisation de l’enseignement préscolaire (taux estimé à 85% aujourd’hui), le ministère s’attaque désormais au défi de l’amélioration de la qualité de cet enseignement. Pour atteindre cet objectif, le département de tutelle a procédé cette année (2023-2024) à la réduction des associations partenaires œuvrant dans le domaine du préscolaire. Le chiffre est passé de 4.000 associations l’année dernière à seulement 370 aujourd’hui. Ainsi, 3.300 associations n’ont pas vu leurs contrats renouvelés, précise le ministère.



Par ailleurs, le département de tutelle a conditionné l’octroi des subventions financières aux associations retenues par l’obligation de recruter des éducateurs qui devront désormais travailler sous contrat et bénéficier du salaire minimum. Le ministère a en outre exigé des associations d’unifier tous leurs programmes d’enseignement.

Selon le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, qui répondait à une question écrite posée par le groupe Haraki au sein de la Chambre des représentants, ces nouvelles mesures interviennent suite à la publication d’un nouveau guide de procédures pour l’octroi du soutien financier, qui a prévu un ensemble de conditions pour la sélection des associations qui disposent des capacités humaines et d’une bonne expérience en termes de gestion de tels projets.

Par ailleurs, l’année en cours a connu l’unification de tous les programmes pédagogiques et des curricula relatifs au préscolaire, aussi bien en milieu rural qu’urbain, tout en veillant à ce que l’enseignement s’appuie sur un cadre méthodologique spécial et des directives pédagogiques émises par le ministère. Il a été en outre question d’améliorer les compétences professionnelles des éducateurs et éducatrices. Ainsi, en plus de leur tri sur le volet, ces éducateurs bénéficient désormais d’un système de formation spécial, d’une durée allant jusqu’à 400 heures, et d’une formation complémentaire sur le terrain allant jusqu’à 550 heures. Il convient de souligner que 80% des classes de préscolaire sont gérées par des associations nationales, tandis que le reste est géré par des associations régionales, provinciales et locales, ainsi que 96 associations de parents d’élèves.

S’agissant du nombre d’élèves inscrits au préscolaire, le ministère fait état de 571.301 enfants inscrits dans le système d’enseignement public, 222.795 enfants dans le système d’enseignement privé et 137.297 enfants dans l’enseignement informel. Ainsi le taux de couverture de l’enseignement préscolaire formel public et privé est estimé à 85,3% en 2023, contre 76% l’année précédente.
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